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NE VOUS ABSTENEZ PAS ... ALLEZ VOTER CITOYENS !

19 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Les élections, qu'elles soient locales, nationales ou européennes, correspondent à des enjeux bien concrets dont les conséquences se feront sentir par la suite au quotidien, dans la vie de tous les jours. La mobilisation et l'intérêt des jeunes pour la politique se manifestent souvent à travers les réseaux sociaux qui permettent de s'exercer à une forme de démocratie directe. Mais avoir un avis et l'exprimer n'est pas suffisant. En France, la démocratie est représentative, il ne faut pas l'oublier.

Si l'on dédaigne d'aller voter, d'autres iront et choisiront nos représentants à notre place.


L'abstention est le fait de s'abstenir, c'est-à-dire de se garder de, de ne pas agir, de ne pas exercer un droit.

En politique, l'abstention est le fait de ne pas participer à une délibération ou à un scrutin lors d'une élection ou d'un référendum. En France, les votes blancs ou nuls ne sont pas considérés comme des abstentions, mais ils ne sont pas pris en compte dans les résultats de l'élection.


L'abstentionnisme est :

  • l'attitude de ceux qui s'abstiennent de voter, de manière volontaire ou non,
  • le phénomène qui conduit des personnes à ne pas voter,
  • plus rarement, la doctrine de ceux qui prônent l'abstention. 

 

Les abstentionnistes sont les personnes qui s'abstiennent de voter.

POUR LE PHENOMENE QUI CONDUIT DES PERSONNES A NE PAS VOTER

 

 


L'idée selon laquelle la politique est le domaine réservé d'hommes politiques, plus ou moins professionnels, d'experts, de politologues, de "technocrates"... doit être combattue.

La politique est l'affaire du citoyen.

"Le citoyen, c'est celui qui participe de son plein gré à la vie de la cité. Il partage avec ses concitoyens le pouvoir de faire la loi. le pouvoir d'élire et, le cas échéant, d'être élu. Si tu fais la loi, il est normal que tu lui obéisses. Ça s'appelle le civisme."
Régis Debray - La République expliquée à ma fille, 1998


Pendant la Révolution française, le terme "citoyen" a été réutilisé par opposition au "sujet" (du roi). Il permet de désigner tout homme sans notion de hiérarchie, par opposition à la Noblesse. A noter que, durant cette période, les termes "citoyen" et "citoyenne" ont été utilisés pour remplacer "monsieur", "madame" et "mademoiselle".


De nos jours, un citoyen est une personne qui relève de la protection et de l'autorité d'un Etat, dont il est un ressortissant. Il bénéficie des droits civiques et politiques et doit accomplir des devoirs envers l'Etat (ex : payer les impôts, respecter les lois, remplir ses devoirs militaires, être juré de Cour d'assises...).

(LA TOUPIE)

 

Je me souviens comme d'hier de ma première fois... Je venais d'avoir l'âge adulte (à 21 ans) en mars 1964 et j'ai VOTE POUR LA PREMIERE FOIS EN DECEMBRE 1965, pour les élections Présidentielles.

François MITERRAND était  « Candidat unique de la gauche », il est investi par la SFIO, soutenu par le PCF, le Parti radical et le PSU. Mitterrand était un des rares hommes de gauche à promouvoir une alliance incluant les communistes Le député de la Nièvre alors âgé de 49 ans, ancien ministre de la Quatrième République, devient ainsi candidat unique de toute la gauche.

J'ai mis mon bulletin en tremblant dans l'isoloir mais avec fierté dans l'urne. J'étais reconnue comme citoyenne et pour moi c'était important de "faire entendre" ma voix. Je prenais le vote très au sérieux. 

Je suis certaine que mon Père, membre du P.C.F., n'avait pas voté MITERRAND, mais plus sûrement mis un bulletin nul, rayé et peut-être avait-il griffonné un petit mot pas très doux, car je l'ai toujours entendu dire en parlant des socialistes : "ils nous ont trahi, ils nous trahiront toujours".

Charles de GAULLE devient Président.

Même discours de mon père en 1981 alors que je tentais de lui dire discrètement à l'oreille dans sa chambre d'hôpital : "oh ! ils ont changé ! Ce ne sont plus les mêmes, ils sont plus jeunes, etc.." . Il avait hoché la tête. Depuis, j'ai moi aussi "ajusté

L'opposition etait divisée depuis la fin de l'Union de la gauche (1977), qui réunissait le Parti socialiste (PS), le Mouvement radical de gauche (MRG) et le Parti communiste français (PCF) sur la base du Programme Commun. 

En 1981, François Mitterrand l’emporte avec 51,76 % des suffrages exprimés face au chef de l’État sortant. Cette victoire d'un candidat socialiste, une première sous la Cinquième République, met fin à 23 années de pouvoir de la droite, la plus longue période de continuité politique en France depuis l'Ancien Régime. (Wikipédia)

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DIMANCHE 20 JUIN... AUX URNES CITOYENS !

19 Juin 2021 , Rédigé par michelle

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LA SANTE EN MUSIQUE

19 Juin 2021 , Rédigé par michelle

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JEAN-LUC MELENCHON ENFARINE A LA MARCHE DES LIBERTES

17 Juin 2021 , Rédigé par michelle

La personne qui a lancé de la farine sur le leader de La France insoumise lors de la manifestation parisienne contre l’extrême droite, samedi, est un youtubeur connu pour ses propos contre l’immigration, le progressisme et le libéralisme.

 

2 élus de la République se font enfariner

à Nantes :

l'auteur est immédiatement interpellé

 

à Paris : l'auteur discute qqes minutes avec des policiers

et repart libre, & donne même des interviews

Pourquoi cette différence de traitement

? #farine

Comme en témoigne Antoine Forestier, journaliste pour BFM TV : «On a demandé à l’individu s’il n’avait pas peur de se faire interpeller, il était le premier surpris que ce ne soit pas déjà le cas. L’interview a duré une dizaine de minutes, au début j’ai remarqué des policiers en uniforme à une quinzaine de mètres, mais à la fin de l’interview il n’en restait qu’un, en civil, qui surveillait l’individu et communiquait par talkie-walkie.»

 

 

 

 

 Sur LCI, ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir qu’il porterait pas plainte,

expliquant que «c’est au procureur de la République, c’est-à-dire à l’Etat,

de dire s’il considère que c’est un problème qu’on ne puisse pas manifester

sans se faire agresser».

L’auteur de l’enfarinage de Jean-Luc Mélenchon et son complice vont être jugés pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public »

Le youtubeur, qui a revendiqué l’enfarinage de Jean-Luc Mélenchon à la manifestation contre l’extrême droite samedi à Paris, et un complice présumé, doivent être jugés le 7 juillet pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public », a informé le parquet de Paris.

Placé en garde à vue samedi quelques heures après les faits, cet animateur d’une chaîne YouTube politique de droite radicale s’est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris afin d’y être jugé pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public ». Un second second homme sera jugé à ses côtés pour « complicité » de ce délit.

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LANDES : ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET REGIONALES

17 Juin 2021 , Rédigé par michelle

DEPARTEMENT DES LANDES : PAYS D'ORTHE - ARRIGANS

"ON EST LA"... Oui des INSOUMIS étaient là, sur le marché d'HABAS ce matin, à distribuer leurs programmes pour les départementales et régionales.
"Michelle, tu n'es pas venue sur le marché ce matin, tu as raté les Insoumis ! -Zut ! j'aurais bavardé avec eux ; que leur as-tu dit ?
"Pas de problèmes !"
"ON S'EN FOUT DES SONDAGES ! MAIS PAS DES TRAHISONS, DES DOUBLE LANGAGE, DES "SURTOUT PAS LA F.I." même si les locaux (pour les départementales) que je connais bien n'ont rien à voir avec leurs "petits chefs" et que j'ai de l'estime pour eux. JE SAIS QUE LA FRANCE INSOUMISE FERA DU BON TRAVAIL . SON PROGRAMME ME CONVIENT PARFAITEMENT.
QUANT AUX REGIONALES, ROUSSET PS compatible avec LREM... NE ME CONVIENT PAS DU TOUT.
C'est dit. A mon âge, je ne vais plus tourner autour du pot.

REGIONALES : NOUVELLE-AQUITAINE

LANDES : ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET REGIONALES

LANDES : ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET REGIONALES
LANDES : ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET REGIONALES
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MEDIATHEQUE DES ARRIGANS - HABAS SAMEDI 12 JUIN 2021 à 14 H 30

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

MEDIATHEQUE DES ARRIGANS - HABAS
 
SAMEDI 12 JUIN 2021 à 14 H 30
 
RENCONTRE AVEC UN AUTEUR - Bruno BOULAIS
 
 
 
Bruno Boulais, un auteur éclectique au multiples passions : du journalisme à la poésie en passant par la chanson, avec un détour sur la case prison.
 
 
 
 
 
L'auteur présentera ses deux recueils de poésie publiés en 2005 et 2006, s'attardera sur une expérience épique teintée de journalisme qu'il mena dans un village seine-et-marnais avant de faire une halte vers l'univers carcéral français et des conditions de détention dans les prisons françaises.
 
 
 
 
 
Enfin, Bruno Boulais fera le point sur la parution estival de son prochain ouvrage concernant cinq chanteurs français qui sans compromission aucune ont porté très haut la chanson poétique de qualité.
 
 
 
 
 
 
 
A cette occasion, l'auteur dédicacera deux de ses ouvrages.
 
Animation gratuite - sur inscription : mediatheque.habas@orange.fr ou 05 58 49 24 60

 

 

"Ce livre n'est pas un essai, encore moins un ouvrage d'universitaires, mais un témoignage et un appel aux consciences.
Une grande partie de l'opinion publique, mal informée, se désintéresse de cette problématique alors que la France est le mauvais élève européen en matière de conditions de détentions : les détenus ne sont pas uniquement condamnés à la privation de liberté, mais aussi à la privation de leur dignité...
Outre le récit (sous la forme d'un journal) d'Éric Bertin ex-détenu, qui dédie ce livre à toutes les personnes détenues et « au petit oiseau qui vient picorer ses miettes de pain chaque matin pour lui tenir compagnie », l'ouvrage propose une présentation du système carcéral français avec ses défauts et ses failles, le ressenti de Bruno Boulais dans sa démarche de visiteur de prison, la publication de lettres de détenus, des témoignages de personnes en détention recueillis par l'Observatoire International des Prisons Section Française et celui d'un avocat, Maître Benoît David.
Les auteurs convoquent enfin Michel Foucault qui publia, en 1975, Surveiller et punir, texte qui fit grand bruit (jurant avec le silence relatif, voire le black-out d'aujourd'hui) il y a presque un demi-siècle et dans lequel il dénonçait, déjà, l'échec de la prison en tant que lieu d'enfermement et de punition.
Bruno Boulais et Éric Bertin ont souhaité apporter leur modeste contribution à un débat public aujourd'hui presque éteint, mais dont les braises ne demandent, peut-être, qu'à être tisonnées pour se rallumer."

Un journal et des villages

 

Un journal et des villages

Bruno Boulais

"Un journal et des villages" témoigne, au travers de quelque 180 articles et textes, de la vie du journal Nos Villages, journal local, associatif et gratuit, fabriqué à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) et distribué dans ce village et les localités environnantes : Grez-sur-Loing, Montigny-sur-Loing, La Genevraye, Recloses et Villiers-sous-Grez. Nos Villages fut, de 1989 à 2000, un lien unique entre villageois et un espace singulier de communication entre villages...
Financé par les commerces, magasins, boutiques, sociétés, entreprises et artisans locaux, ce journal gratuit a su prendre en compte et défendre l'Humain et la Nature tout en posant, ici et là, quelques questionnements sociétaux utiles et dénonçant, au passage, ce qui devait l'être... La parole a été donnée aux villageoises et villageois, aux associations, aux artistes, artisans (maréchal-ferrant, accordeur de pianos, luthier...) et à celles et ceux qui exerçaient une activité professionnelle rare, originale, artistique, indispensable et/ou en voie de disparition. L'équipe du journal, autour de Jacques Augier (fondateur de Nos Villages) et Bruno Boulais, a également mis en exergue le patrimoine culturel et historique de ces villages du Sud Seine-et-Marnais avec, notamment, des textes concernant des « personnages » hors du commun y ayant résidé, séjourné ou y firent halte tels que Jean Renoir (il tourna son film Une partie de campagne à Montigny-sur-Loing), l'historien Marc Bloch, Henry Murger, les peintres Camille Corot, Charles Delort, Renoir, Sysley, Monet, etc., Jean-Michel Folon (l'homme, entre autres, des Oiseaux volants d'Antenne 2), Henri IV, le cavalier Michel Roche, l'illustrateur Benoît Jacques, Charles Coutor (l'inventeur du procédé de production du charbon de bois) ou bien Robert Louis Stevenson... Et quelques autres encore !

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COVID-19 a détruit à jamais la confiance des Américains dans les « experts » de la classe dirigeante

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Comme même de nombreux observateurs occasionnels de la politique frénétique de l'Amérique le savent, l'écrasante majorité de l'élaboration des lois au niveau fédéral n'a plus lieu au Congrès comme l'avaient prévu les rédacteurs de la Constitution. Au lieu de cela, la grande majorité des « règles » régissant la vie quotidienne des Américains se déroulent désormais à huis clos, au plus profond des entrailles de la bureaucratie tentaculaire de l'État administratif. Issu de l'imagination du président progressiste Woodrow Wilson, les arguments en faveur de l'État administratif moderne sont en fin de compte enracinés, entre autres facteurs, dans un dédain pour les concessions mutuelles désordonnées de la politique républicaine et une préférence épistémologique pour le gouvernement par le clergé éclairé.

Plus simplement, la version la plus directe de l'argument avancé par les partisans de l'État administratif se résume à « faites confiance aux experts ». Et au cours du siècle et plus depuis la présidence de Wilson, le leitmotiv "faire confiance aux experts" est allé bien au-delà du domaine du dogme dominant pour les mandarins dans des agences telles que la Food and Drug Administration et l'Environmental Protection Agency. Au contraire, pour de larges pans de la population et de la classe des élus, « faites confiance aux experts » règne désormais en maître pour tout, de l'armée (« faites confiance aux généraux ! ») à la santé publique (« faites confiance aux épidémiologistes ! »).

Et c'est là que réside le hic.

 

Les épreuves et les tribulations de COVID-19 en Amérique ont porté un coup irréparable à la crédibilité de la classe dirigeante américaine et à l'appel implicite de la classe dirigeante à son autorité en tant que coterie d'experts hautement qualifiés et compétents. Personne ne l'illustre mieux que le Dr Anthony Fauci , qui a atteint le statut de célébrité pendant la pandémie en tant que principal immunologiste du pays et porte-parole avant-gardiste de notre réponse de politique publique. Comme Steve Deace et Todd Erzen le détaillent dans leur nouveau livre, Faucian Bargain: The Most Powerful and Dangerous Bureaucrat in American History , Fauci s'est contredit à plusieurs reprises tout au long de la pandémie, bafouillant sur ce que la "science" exige à tout

Les demandes récentes de la Freedom of Information Act, ou FOIA, de BuzzFeed et du Washington Post ne font que souligner ce point. Peut-être le plus accablant, les demandes de la FOIA ont révélé un e-mail de février 2020 à l'ancienne secrétaire à la Santé et aux Services sociaux de l'ère Obama, Sylvia Burwell, expliquant que les masques faciaux achetés en magasin sont « vraiment destinés aux personnes infectées pour les empêcher de propager l'infection à des personnes non infectées. plutôt que de protéger les personnes non infectées contre l'infection." Il a également ajouté que "le masque typique que vous achetez en pharmacie n'est pas vraiment efficace pour empêcher le virus d'entrer, qui est suffisamment petit pour traverser le matériel".

Bien sûr, à peine plus d'un mois après l'e-mail déterré de Fauci à Burwell, les Américains étaient tenus de porter des masques à peu près chaque fois qu'ils quittaient leur maison – et les messages sceptiques sur les masques ont été censurés ou supprimés par le bras d'application du secteur privé préféré de la classe dirigeante , Big Technologie. Et rien de tout cela ne vise même à aborder la question distincte des vastes blocages sociétaux de l'ère COVID-19, qui n'ont jamais été justifiés par les mesures scientifiques malgré le fait qu'ils soient omniprésents promus par ces conservateurs sceptiques et virulents pour se taire et "faire confiance à la science ."

En plus de la cache Fauci FOIA, il y a aussi le Parti démocrate et le virage inexplicable à 180 degrés des médias sur la plausibilité de la théorie des fuites de laboratoire de Wuhan, c'est-à-dire l'idée que la pandémie de COVID-19 n'a pas pour origine une zoonotique. transmission sur un "marché humide" local mais une évasion de l'Institut de virologie de Wuhan, qui menait des recherches dangereuses sur les coronavirus (partiellement subventionnées par le contribuable américain) et se trouve être situé à proximité immédiate du premier virus de l'époque confirmé cas. La théorie des fuites de laboratoire a toujours été plausible, voire probable, mais ceux qui l'ont promue comme une possibilité dès le début, comme le sénateur Tom Cotton (R-AR) et le président de l'époque, Donald Trump– ont été régulièrement fustigés comme des théoriciens du complot sinophobes.

 

Il n'y a jamais eu de raison impérieuse de rejeter d'emblée la théorie des fuites de laboratoire, et rétrospectivement, il semble que ceux qui l'ont fait étaient probablement plus motivés par l'animus personnel anti-Trump de style "orange man bad!" qu'autre chose. L'administration Biden a récemment appelé à un examen de la communauté du renseignement de 90 jours sur les origines de la pandémie, ce qui est une bonne nouvelle pour ceux d'entre nous qui ont appelé COVID-19 un "Tchernobyl chinois" exigeant une responsabilité géopolitique sérieuse depuis le premier jour, mais triste nouvelles pour ceux qui ont pu présumer un minimum d'honnêteté intellectuelle de la part de nos élites politiques.

La politique américaine est actuellement en proie à un moment populiste. Ce moment populiste est caractérisé par une méfiance généralisée à l' égard des élites et un gouffre perçu de plus en plus grand entre les prérogatives de la classe dirigeante et les souhaits du peuple américain dans son ensemble. Alors que nous commençons enfin à sortir de COVID-19, ce gouffre ne fera que s'élargir. La classe dirigeante s'est finalement souillée une fois de trop.

Josh Hammer est rédacteur d'opinion de Newsweek , chroniqueur syndiqué et chercheur à la Fondation Edmund Burke. Il est également bénévole pour l'Internet Accountability Project en tant qu'avocat et conseiller politique. Twitter : @josh_hammer .

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur.

 
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VACCIN CONTRE DOLLARS

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Vaccin contre Dollars : l’Etat de Californie annonce une cagnotte de 116,5 millions dollars pour les vaccinés
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https://lecourrier-du-soir.com/vaccin-contre-dollars-letat-de-californie-annonce-une-cagnotte-de-1165-millions-dollars-pour-les-vaccines/

Payer les citoyens pour qu’ils se fassent vacciner. La pratique ne gêne plus personne aux Etats-Unis où depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, elle a été normalisée pour encourager les citoyens réfractaires à se faire immuniser avant la date du 4 juillet, fête d’indépendance nationale.

Ainsi, depuis bientôt un mois, c’est devenu un sport national et les Etats annoncent des montants faramineux qui font rêver plus d’un. Dans l’Etat d’Oregon, une cagnotte d’1 million de dollars est en jeu. A New York, les résidents vaccinés peuvent espérer toucher jusqu’à 5 millions d’euros. A Washington, 2 millions de dollars sont sur la table et dans l’Etat d’Ohio, 1 million de dollars attend les citoyens vaccinés.

 

Mais, dans cette surenchère au parfum très politique, l’Etat de Californie semble avoir battu tous les records. En effet, ce 28 mai, le gouverneur de l’Etat, Gavi Newson, a annoncé une cagnotte de 116,5 millions de dollars. Dans un poste publié son son compte Twitter officiel, il explique tout en détails.

“15 gagnants pourront toucher 15 millions de dollars en espèces et 6 autres pourront toucher 50 000 dollars”, explique-t-il. Le concours est ouvert à toute personne vaccinée.

 

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QUI VA PAYER LES COMPTEURS LINKY ??

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Jean-Luc Mélenchon

Le compteur Linky n’en finit pas de faire parler de lui. Mais pas de la meilleure des façons. Ces compteurs « communicants » sont installés par Enedis depuis 2013, quel que soit le fournisseur d’énergie. Ils collectent et communiquent au jour le jour des informations sur la consommation électrique de chacun ! Évidemment, le consentement a été piétiné. Depuis, ils ont été imposés à 32 millions de foyers. 

Le but officiel est de favoriser les économies d’énergie. Pour l’heure, cela va surtout permettre à Enedis de supprimer les postes des milliers de techniciens chargés de faire les relevés des compteurs. L’électricité pourra aussi être coupée à distance sans sommation. C’est aussi et surtout la première pierre du rêve libéral en matière d’énergie. J’évoquais dans ma dernière note de blog l’arrivée de la « tarification dynamique » en France. Ces compteurs intelligents en seront sans aucun doute le bras armé. Votre facture pourrait être parfaitement alignée sur les soubresauts de l’électricité en bourse et exploser en temps réel au moindre emballement du marché. On n’arrête pas le progrès !

Mais le scandale ne s’arrête pas là. Il avait été assuré il y a 10 ans qu’il ne coûterait « pas un centime aux particuliers ». Cette promesse était celle de M. Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie en septembre 2011. 10 ans plus tard, il semble que les Français devront finalement rembourser leur compteur Linky.

La question d’Adrien Quatennens adressée au gouvernement était très claire : « qui va payer les compteurs ? ». 

Mais la réponse de la ministre Emmanuelle Wargon traduit le malaise. « Les consommateurs ne paieront pas plus au titre de Linky » a-t-elle promis. Un peu plus tard : « Les économies de charges sont bien au rendez-vous et donc incluses dans le tarif ». Et de nouveau : « Je vous le répète, les consommateurs ne paieront pas un coût supplémentaire dû à Linky ». Dire qu’ils « ne paieront pas plus au titre de Linky » ne veut pas dire qu’ils ne paieront pas plus tout court. Il suffit de lire le rapport de la Cour des comptes de 2018 pour mesurer l’ampleur de l’entourloupe. 

Ainsi, le déploiement de ces compteurs aurait coûté 5,7 milliards d’euros à Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution de l’électricité. C’est l’équivalent de 130 euros par compteur. La majeure partie de cette somme a fait l’objet d’un emprunt auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI). Et il semblerait qu’Enedis s’apprête à mettre les consommateurs à contribution pour le rembourser. 

En effet, Enedis a mis en place un mécanisme de « différé tarifaire » sur la facture des usagers. Il s’agit officiellement d’éviter que le prix de la redevance d’acheminement de l’électricité payée par les consommateurs n’augmente d’un coup à cause du déploiement des compteurs Linky. Mais la Cour des comptes est limpide quant à la supercherie : « ce différé constitue donc une avance faite par Enedis, remboursée par les consommateurs à partir de 2021. »

Mais ce n’est pas tout. La Cour des comptes précise que le taux d’intérêt appliqué aux clients serait de 4,6%. Or, l’emprunt auprès de la BEI serait lui de 0,77%. La différence de taux n’échappe à personne. Cela permettra à Enedis de réaliser « une marge de 2,8 % correspondant à un surcoût pour les usagers de 506 millions d’euros ». C’est la Cour des comptes qui le dit. 

Je résume la manœuvre. C’est toujours la même chose. On vous promet les yeux dans les yeux que cela ne vous coutera rien. Pour finir, ils font payer aux consommateurs un investissement souhaité par personne… mais à un taux plus cher que celui auquel ils ont emprunté ! Pour Enedis, c’est une opération juteuse. En effet, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité va faire supporter aux usagers environ 2 milliards de la somme investie. Au passage, il réalisera aussi une belle marge d’un demi-milliard d’euros grâce à la différence des taux. 

Pour les usagers, c’est plus cher. Concrètement, tous ceux qui en sont équipés vont le rembourser. Ainsi, le coût du compteur Linky sur les factures devrait représenter entre 8 et 15 euros par an jusqu’en 2030. Alors pourquoi la ministre Emmanuelle Wargon continue-t-elle de dire que les consommateurs ne paieront pas plus cher ? Sans doute espèrent-ils encore que les économies promises grâce à ces compteurs géniaux compensent la manœuvre d’Enedis. 

Mais les économies d’énergies sont loin d’être démontrées. Le meilleur moyen de faire baisser la consommation d’électricité dans ce pays est de faire baisser les besoins. Cela doit commencer par la rénovation des 5 millions de passoires thermiques. Mais au rythme actuel, il faudra plus de 30 ans pour y arriver ! Pour finir, il n’y a aucune garantie que les économies réalisées par Enedis en réduction de personnel se répercutent à la baisse sur les factures. 

Cette entourloupe de plus est d’autant plus indécente au regard de la situation sociale du pays. En effet, la barre des dix millions de pauvres a été franchie. Un Français sur cinq a subi une perte de revenus entre mars 2020 et mars 2021. De plus, le prix de l’électricité a déjà augmenté de 50% en 10 ans, notamment en raison du coût croissant du nucléaire. 

Mais ce n’est pas fini. Le projet Hercule est la cerise sur le gâteau. Il prévoit de placer Enedis dans un « EDF Vert » regroupant les activités jugées rentables. Cette filiale serait ouverte à des investisseurs privés à hauteur de 35 %. Bien sûr, on sait comment cela se finit : en privatisation complète. Les marges réalisées entre temps par Enedis grâce à Linky rempliront encore davantage les poches des actionnaires. Mais les Français ne sont pas dupes. EDF, qui possède la filiale Enedis à 100%, perd des clients à toute vitesse : 150 000 clients par mois optent pour un autre fournisseur. Cela ne fait que fragiliser davantage notre géant public français. Ainsi, le chaos libéral profite sous toutes les coutures au démantèlement du service public de l’électricité. Il est temps d’arrêter l’hémorragie.

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