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ON EN PARLE ! CE PASS QUI NE PASSE PAS

21 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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Reporters sans frontières dénonce les méthodes de Vincent Bolloré contre l'information

20 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Vincent BOLLORE : industriel, homme d’affaires, propriétaire de médias et milliardaire français.

Il est l’actionnaire majoritaire du Groupe Bolloré,

ainsi que l'ancien président du conseil de surveillance de Vivendi et du groupe Canal+.

« Ces atteintes répétées à la liberté de la presse et à l’indépendance des rédactions constituent une menace sans précédent pour la démocratie. » Ces mots tranchants, qu’on croirait destinés à dénoncer la situation d’un lointain pays autoritaire, caractérisent, selon Reporters sans frontières (RSF), la façon dont Vincent Bolloré appréhende l’information.

 

« Le moment est opportun du fait de l’expansion de l’empire Bolloré, mais aussi parce qu’à l’occasion de la campagne présidentielle, le débat public va porter sur le droit à l’information », assure M. Deloire.

Reste à savoir qui pourrait prendre position contre celui qui contrôle plusieurs chaînes de télévision, une radio, différentes maisons d’édition, ainsi que pléthore de magazines, et endosser ces préconisations.

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BLAST ... LE SOUFFLE DE L'INFO

20 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Qui sommes-nous ?

Dans un monde où le désastre écologique nous guette, dans un pays où la majorité des médias défendent les intérêts d’une minorité, où la surenchère autoritaire du pouvoir semble ne plus avoir de limites, il est nécessaire de compter sur des médias indépendants, accessibles au plus grand nombre pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de résister et d’agir.

C’est pourquoi nous avons décidé de créer Blast

Portée par une équipe soudée, complétée par des collaborations avec des journalistes reconnus pour leur intégrité et leur engagement, Blast se développe autour de l’investigation, de la politique, de l’écologie, de la géopolitique, de l’économie, de la santé, de la justice, des luttes sociales, de l’égalité des genres, de l’antiracisme et de la culture à travers des reportages, des chroniques, des live, des émissions et des entretiens.

Collaborateurs réguliers

Sabrina Ali BenAli, Maxime Carsel, Laure Dalondo, Caroline Delboy, Sofiane Devillers Guendouze, Jérôme Dittmar, Antoine Dreyfus, David Dufresne, Eugène Favier-Baron, Thierry Gadault, Jean-Étienne Garandon, Jean-Samuel Kriegk, Frédéric Loore, Yannick Malot, Bertrand Mertz, Xavier Monnier, Bernard Nicolas, Laurence Romance, Victor Woillet....

Photos :

Denis ROBERT -Serge FAUBERT - Salomé SAQUE -

Photo de Serge FaubertPhoto de Salomé Saqué

Dissolution des BAC, police proximité, refonte préfecture police, décroissance carcérale, délinquance en col blanc, reforme ou abolition de la police, enjeux politiques sur ces questions et calculs politiciens, police de droite, police de gauche, le rôle de l’Assemblée, des médias, des citoyens et des syndicats de police : Ugo Bernalicis était sur le feu roulant du tchat. Un moment incroyable. De la politique pure. Jusqu’à ce qu’il craque et se lance dans une imitation de Nicolas Sarkozy.

La fraude alimentaire est beaucoup plus invasive et malfaisante qu’on ne l’imagine: dans les supers et les hypers, dans les marchés bios, les restaurants étoilés, les chaînes de fast food, les plats cuisinés, les hangars chinois, les fermes piscicoles, chez les maraichers, les épiciers, dans les rizières camarguaises. Partout. Faux miel, fausses épices, poissons piqués aux nitrites, farines animales interdites mais consommées y compris en France, faux pesticides, faux bouillon cubes, fausses carottes, fausses tomates. Ce zoom arrière avec une journaliste spécialisée en malbouffe peut filer la nausée mais il est surtout formidablement instructif.

Que peut le droit pour l’environnement et sa protection ? Ces dernières années, les associations ont de plus en plus recours au droit pour contraindre les Etats à agir pour protéger les humains et la planète. Depuis quelques mois, en France, les premières grandes décisions tombent, souvent au détriment du gouvernement. Mais il faut bien reconnaître que quand on lit ces actualités, il est souvent difficile de comprendre, ce qu’elles signifient, quand le Conseil d’Etat donne neuf mois au gouvernement pour respecter ses engagements climatiques ou qu’il le condamne à une amende de 10 millions d’euros pour son incapacité à réduire la pollution de l’air, Qu’est ce que cela implique concrètement ? Est-ce que c’est efficace ?

Les documents exclusifs que Blast s’est procurés montrent que le Qatar, à deux reprises, a voulu s’immiscer dans le processus électoral en Israël pour financer les campagnes de Benjamin Netanyahu, Premier ministre de 2009 à 2020. Dans le même temps, l’émirat gazier finançait le Hamas, l’organisation islamiste, à Gaza.

 

La Qatar Connection recèle bien des surprises. Notre source nous l’a toujours affirmé - avant que nous ne commencions à en dévoiler les lourds secrets en avril dernier : les documents qataris concernent des personnalités de premier plan non seulement en France mais aussi dans d’autres grands pays. Beaucoup de noms prestigieux au cours de nos premiers échanges ont ainsi été cités, avec toujours la même mécanique souterraine à l’œuvre : celle de la diplomatie par l’argent. De quoi provoquer quelques remous dans quelques-unes des grandes démocraties occidentales.

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Mélenchon relance sa campagne dans un grand bain populaire (REPORTERRE)

19 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Réunis à Reims, Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens ont esquissé les stratégies de leur campagne présidentielle : effacer La France insoumise derrière la plus fédératrice Union populaire, et aller chercher les voix des 10 millions de Français mal ou non inscrits.

Reims (Marne), reportage

La voix de l’Insoumis est nouée. À six mois de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a réuni 2 000 personnes dimanche 17 octobre au Parc des expositions de Reims. Selon son équipe, ils sont de surcroît près de 12 000 à le suivre en direct sur les réseaux sociaux. Le candidat est venu clore la convention de l’Union populaire, son nouvel attelage de campagne. Il faut quelques minutes pour que l’homme de 70 ans s’échauffe et réveille les réflexes acquis par une vie de politique. Le ton s’affermit. Les gestes se font plus secs, plus sûrs, plus amples. Cette étape marque le départ de sa troisième campagne présidentielle. À l’horizon, s’il la remporte, il dessine : « Vivre bien, vivre mieux, ensemble, sans haine, sans guerre de religion, dans le partage ! »

Pour atteindre l’objectif, l’équipe de La France insoumise (LFI) pave le chemin de la présidentielle de bonnes résolutions. La première d’entre elles : combattre l’abstention. Soit inscrire sur les listes électorales 1 million de Français sur les 10 millions qui sont non ou mal inscrits. Militant dans le quartier de Wazemmes, à Lille, Aurélien Riche y plante régulièrement les tonnelles de l’Union populaire : « Notre but, c’est de combattre l’abstention qui donne des voix à Macron. On fait du porte-à-porte pour inciter les gens à s’inscrire. » La semaine dernière, ce jeune instituteur est passé devant les sonnettes six jours d’affilée : « Les gens ont une colère folle, ils ont besoin d’en parler. Quand on toque à leur porte, ils ont enfin face à eux quelqu’un qui peut prendre leur colère. Et on y va avec un programme, des choses concrètes à proposer. »

Pour convaincre, les Insoumis ont affûté leurs outils de campagne. Un kit militant distribué à la convention enseigne un argumentaire en quatorze points pour convaincre et répondre aux critiques : passer à la VIe République, la planification écologique, l’insoumission à l’Europe, etc. Il est complété par sept fiches pratiques pour détailler les actions utiles et comment les appliquer : agir sur les réseaux sociaux, récolter des dons, rencontrer et convaincre des élus de parrainer leur prétendant, etc. Le kit conseille notamment de viser en priorité les maires « divers gauche » ou « sans étiquette » en « zone rurale », de privilégier les rencontres directes sans « hésiter à se rendre directement en mairie pour obtenir une rencontre sans prévenir de son arrivée ». Et si l’élu concerné ne souhaite appuyer aucun des candidats « Ne fermez jamais la porte à la discussion et recontactez l’élu·e dans deux ou trois semaines. »

Alors que Mélenchon s’est déjà éclipsé, la jeune garde insoumise reste profiter de la foule. © Moran Kerinec/Reporterre

L’équipe de Jean-Luc Mélenchon a aussi développé une application militante : Réseau Action Populaire, disponible sur iOS et Android. Cette plateforme permet de créer des événements militants, de commander du matériel, faire des dons, mettre à jour sa fiche personnelle, trouver des militants à proximité, etc. « Ça fait un peu Tinder », s’amuse l’eurodéputée Leïla Chaibi en présentant l’application, puis d’ajouter sérieusement : « Surtout, ça nous permet d’être autonomes vis-à-vis des plateformes américaines. » Les militants espèrent prioritairement convaincre les primovotants de la présidentielle de 2022, soit 5 millions de 18-24 ans, d’aller voter et de déposer un bulletin siglé Jean-Luc Mélenchon. Un pari basé sur le soutien reçu à l’édition 2017 : les jeunes électeurs avaient alors majoritairement voté pour l’Insoumis au premier tour.

Jean-Luc Mélenchon en meeting à Reims, 17 octobre 2021. © Moran Kerinec/Reporterre
La France insoumise s’efface derrière l’Union populaire

Nouveau nom, nouvelle marque, même recette ? Sur les affiches, « l’Union populaire » remplace déjà « La France insoumise ». Elle aura même son propre « parlement de campagne », qui ouvrira ses portes en janvier. Les Insoumis espèrent bâtir une « nouvelle maison commune » qui accueillera les syndicalistes, les intellectuels ou encore les acteurs culturels. « Il y a des gens qui n’ont pas envie de rejoindre un mouvement politique déjà constitué, observe le député LFI Adrien Quatennens. Les signataires de la plateforme Mélenchon2022 sont plus de la moitié à ne pas être membres de La France insoumise. Celle-ci soutient l’Union populaire comme une composante qui continue d’agréger de nouvelles personnes. »

Quitte à supplanter à terme La France insoumise « Si ça agrège convenablement au cours de la campagne présidentielle, il faudra voir si ça débouche sur un nouveau mouvement politique », louvoie le député du Nord. D’un point de vue pratique, le parlement de l’Union populaire aura le rôle de « nourrir les plans, les propositions de la campagne, de mettre en pratique la fédération populaire », espère Manon Aubry, eurodéputée LFI.

De g. à dr. : Danièle Obono, Mathilde Panot, Manon Aubry et Caroline Fiat en prélude de l’allocution de Jean-Luc Mélenchon. © Moran Kerinec/Reporterre
Macron, l’ennemi politique n°1

Côté casting, la garde rapprochée du candidat reste peu ou prou la même qu’en 2017. Manuel Bompard, Éric Coquerel, Alexis Corbière, Adrien Quatennens... L’expérience en plus. L’équipe insoumise assure s’être « professionnalisée » en se frottant aux arcanes de l’Assemblée. Elle semble également laisser une place de premier plan aux femmes du mouvement. « Vous avez vu celles qui seront un jour les visages de notre gouvernement », a assuré Jean-Luc Mélenchon après un prélude à son allocution animée par la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot, ses collègues députées Danièle Obono, Caroline Fiat et leur consœur au Parlement européen Manon Aubry.

Jean-Luc Mélenchon en meeting à Reims, 17 octobre 2021. © Moran Kerinec/Reporterre

Une fois sur scène, le tribun mène un discours offensif, tout consacré à s’ériger en seul adversaire du président sortant. L’extrême droite est à peine évoquée. Les candidats de gauche sont égratignés sans les nommer. Seul Emmanuel Macron est digne de son attention. Jean-Luc Mélenchon passe son bilan à la moulinette. Il en liste les renoncements : « Les glyphosates, il disait “on n’en veut plus”. Il a lâché prise, et on s’est retrouvé avec cinq ans [supplémentaires]. Tout le monde sait qu’il ne tient pas la longueur ! » Les promesses non tenues : « Contre les violences faites aux femmes : rien ! » Il vilipende la stratégie nucléariste d’Emmanuel Macron : « Le président ayant entendu dire que vous n’aimiez pas les éoliennes, vous propose de mettre des mini-réacteurs partout. Je vous garantis qu’un mini-réacteur qui dysfonctionne fait des maxi-dégâts ! » Et d’assurer à rebours : « Il n’y aura pas de mini-réacteur si nous gagnons l’élection présidentielle, et nous fermerons tous les réacteurs en France. »

Dans la salle, les militants s’avouent conquis. En toile de fond avec les autres élus insoumis, le député Alexis Corbière a plusieurs fois fait tomber le masque pour rire aux pointes d’humour du candidat. Nathalie, animatrice du groupe Le Mans insoumis, l’a trouvé « pétillant, même quand c’est grave ». La militante puise son énergie d’avant-campagne dans cet exercice oratoire : « Ça me motive à partir faire du porte-à-porte, il faut vraiment gagner cette année ! Si on repart avec une politique libérale, on finira par détruire tous nos acquis sociaux, notre solidarité. Ce pays qui était le pays des droits de l’Homme sera fini. » Son champion s’est déjà éclipsé de la tribune. Derrière lui, sa jeune garde reste profiter des applaudissements. Eux aussi auront besoin d’énergie.

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale et quotidienne dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
  • celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre accès, sans aucune restriction. Nous considérons que l’information est un bien public, nécessaire à la compréhension du monde et de ses enjeux. Son accès ne doit pas être conditionné par les ressources financières de chacun.
  • celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation, elle-même encouragée par la publicité. Le journal n’affiche donc strictement aucune publicité. Cela garantit l’absence de lien financier avec des entreprises, et renforce d’autant plus l’indépendance de la rédaction.

En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
Le journal emploie une équipe de journalistes professionnels, qui produisent chaque jour des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Nous faisons cela car nous pensons que la publication d’informations fiables, transparentes et accessibles à tous sur ces questions est une partie de la solution.

Vous comprenez donc pourquoi nous sollicitons votre soutien. Des dizaines de milliers de personnes viennent chaque jour s’informer sur Reporterre, et de plus en plus de lecteurs comme vous soutiennent le journal. Les dons de nos lecteurs représentent plus de 97% de nos ressources. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, le journal sera renforcé. Même pour 1 €, vous pouvez soutenir Reporterre — et cela ne prend qu’une minute. Merci.

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17 octobre 1961, un massacre d’Algériens au cœur de Paris

19 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

En 1961, voilà sept ans que durent “les événements” d’Algérie, cette guerre qui ne dit pas son nom. Elle a provoqué la chute de la IVe République et le retour du général de Gaulle au pouvoir en tant que président du Conseil, après le putsch d'Alger du 13 mai 1958, mené par des militaires français pour notamment contrer les indépendantistes algériens.

Loin du “Vive l’Algérie française” prononcé le 6 juin 1958, Charles de Gaulle, qui deviendra, six mois plus tard, le premier président de la Ve République, sait que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est inéluctable et souhaite mettre un terme à ce conflit sanglant. Les Français lui donnent raison. Le 8 janvier 1961, 75,26 % des citoyens approuvent par référendum le principe d’autodétermination de l’Algérie. Mais la route vers la paix est pavée d’embûches.

Le 11 février, l’OAS (Organisation de l’armée secrète) est fondée à Madrid par Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde. Hostiles à la politique du général de Gaulle, ces ultras veulent maintenir coûte que coûte l’Algérie française, quitte à employer la violence qu’ils justifient par celle du FLN. L’OAS se dresse désormais contre le pouvoir en place.

Dans la nuit du 21 au 22 avril, les généraux André Zeller, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et Maurice Challe tentent de prendre le pouvoir à Alger, c’est le putsch des généraux. Cette tentative se solde par un échec quatre jours plus tard. Maurice Challe puis André Zeller se constituent alors prisonniers, tandis que Raoul Salan et Edmond Jouhaud choisissent la clandestinité et prennent la tête de l’OAS. Désormais, elle “frappe où elle veut, quand elle veut”.

En mai, la France et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), bras politique du Front de libération nationale, ouvrent officiellement des négociations à Évian. Un mois plus tard, elles s’interrompent brutalement. Les Français souhaitent garder le Sahara, territoire géostratégique, ce que les Algériens refusent.

Un véritable climat de guerre s’installe alors, et pas seulement sur le sol algérien. “À partir d’août 1961, l’objectif [des opposants à l’indépendance en Algérie, NDLR] est de déclencher une répression violente contre le FLN en France qui ferait un élément de rupture du processus engagé”, explique Gilles Manceron, auteur de 

l’ouvrage “La Triple Occultation d’un massacre”, publié conjointement avec “Le 17 octobre des Algériens” de Marcel Péju et Paulette Péju. “Le général de Gaulle, qui avait suspendu les négociations plusieurs semaines à cause du Sahara, renonce à la souveraineté sur le désert algérien. Les pourparlers peuvent alors reprendre.”

Mais pour l’historien, ce retour à la table des négociations n’est pas du goût de tout le monde, y compris au sein du gouvernement. “Michel Debré, alors Premier ministre, et une bonne partie des gens qui avaient soutenu [le général] de Gaulle le 13 mai 1958 n’étaient pas favorables à l’indépendance de l'Algérie. Michel Debré, qui a gardé la responsabilité du maintien de l’ordre en France, fait ainsi remplacer le ministre de l’Intérieur par un de ses hommes, Roger Frey, un dur du RPF [Rassemblement du peuple français, NDLR]. Et, depuis le début, il a Maurice Papon comme préfet de police de la Seine. La répression commence par des raids de policiers mais aussi de polices parallèles, un peu l’équivalent des escadrons de la mort en Amérique latine.”

En métropole, le FLN fait monter la pression, dès la suspension des négociations à Évian, en multipliant les attentats terroristes notamment au cœur de Paris. Les forces de l’ordre, symbole de l’autorité de l’État, sont particulièrement visées.

“On assiste à une sorte de guerre à Paris. Les commissariats de police sont entourés de fils de fer barbelé, les sentinelles sont dans des blocs de béton”, raconte Jean-Marc Berlière, historien spécialiste des polices en France. “De janvier 1958 à fin 1961, pour la seule préfecture de Police, il y a eu 47 policiers tués et 137 blessés.”

La préfecture de police de Paris, “un État dans l’État”

La préfecture de police est, à l’époque, totalement indépendante de la police nationale. “Vichy a échoué à intégrer la préfecture à la police nationale. C’est un État dans l’État”, ajoute Jean-Marc Berlière, en précisant qu’elle représente alors à 

elle seule “plus de policiers que le reste de la police de France. On dit d’ailleurs souvent du préfet de police qu’il est plus puissant que le ministre de l’Intérieur car il dirige des milliers de policiers dans la capitale de l’État”.

Cet homme, c’est Maurice Papon. Rentré d’Algérie en 1958, il décide d’accentuer la répression, en appliquant des méthodes utilisées lorsqu’il était en poste à Constantine. Ceux que l’on appelle alors administrativement les Français musulmans d’Algérie (FMA) voient se multiplier les contrôles d’identité.

Les forces de police auxiliaires (FPA), composées de supplétifs musulmans de l’Algérie française (harkis) et créées en 1959 à l’initiative du Premier ministre Michel Debré, sont chargées de lutter contre la Fédération de France du FLN. “Ils ont subi sur leur corps ou dans leur famille des meurtres, tortures ou pressions du FLN”, précise Jean-Marc Berlière. “Ils feront preuve d’une sauvagerie équivalente.” Les FPA organisent des rafles, des exécutions, des interrogatoires musclés. Chaque jour, des corps d’Algériens sont ainsi repêchés dans la Seine, affirme Fabrice Riceputi, auteur de “Ici, on noya les Algériens”.

“C'est une époque où règne en France un racisme colonial important dont les Algériens sont particulièrement les victimes, et où peuvent s’exercer des violences policières extrêmes qui restent impunies avec le concours d’institutions de la République : le gouvernement, la hiérarchie policière qui couvre, la justice qui ne poursuit pas, la presse à grands tirages qui relaie les versions mensongères”, précise Fabrice Riceputi.

À l’automne 1961, les choses s’accélèrent. Les nerfs sont à fleur de peau. Chaque attentat perpétré contre les policiers démoralise un peu plus les troupes. “D’août à septembre 1961, huit policiers parisiens sont tués”, détaille Jean-Marc Berlière. “Chez les policiers, la révolte gronde. Il y a des menaces de grèves, de manifestations, d’insubordination. Le pouvoir est tétanisé. Il ne veut pas revivre la grève et la manifestation policière du 13 mars 1958 qui a précipité la chute de la IVe République.”

Les syndicats de police réclament des mesures fortes. Ils seront rapidement entendus. “Pour un coup reçu, nous en rendrons dix”, assène Maurice Papon, le 2 octobre 1961, lors des funérailles d’un brigadier assassiné. Il encourage même les policiers à tirer en premier.

“La police est déjà rongée par les activistes de l’OAS alors pour qu’elle reste fidèle au gouvernement, Maurice Papon, Michel Debré et Roger Frey vont accorder à ces policiers un certain nombre de choses, notamment ce couvre-feu qui est la cause du 17 octobre”, poursuit Jean-Marc Berlière.

Le 5 octobre, Maurice Papon signe une circulaire mettant en place un couvre-feu pour une seule catégorie de citoyens : les FMA.

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ESSENCE : IL FAUT BLOQUER LES PRIX (J.L MELENCHON)

18 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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Intervention de Jean-Luc Mélenchon sur France 3 Champagne-Ardenne le 15 octobre 2021. Le candidat à l'élection présidentielle a appelé les citoyens à se mêler des affaires politiques et à ne pas se laisser détourner des vrais problèmes par des diversions comme les questions religieuses. Il a expliqué que c'était une nécessité à l'heure où le changement climatique impose d'agir de manière collective. Il a aussi affirmé porter un message d'optimisme et a expliqué que son but était d'apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans le pays. Jean-Luc Mélenchon a également défendu sa proposition de blocage des prix. Il a en particulier évoqué le prix de l'essence et a dit que c'était aux producteurs de pétrole de payer, alors que Total a versé 7,6 milliards d'euros de dividendes cette année. Il a également appelé à un blocage des prix de l'alimentation et à ce que la grande distribution mette la main à la poche. Alors que plus d'un Français sur deux soutient son programme, Jean-Luc Mélenchon a appelé les gens à voter pour des propositions : retraite à 60 ans, 6e République... Il a expliqué qu'il voulait faire l'union populaire autour d'un programme.
 
 

 

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APPEL AUX JEUNES ET AUX ABSTENTIONNISTES (DE LA FRANCE INSOUMISE)

18 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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"Nous sommes entrés dans une ère où notre liberté est enfermée dans un QR Code"

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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Le 19 octobre, l’Assemblée nationale examinera en première lecture le projet de loi portant sur la prolongation de l’état d’urgence et autorisant le recours au pass sanitaire jusqu’à l’été 2022. A quoi doit-on s’attendre ? Eléments de réponse avec l’éditorialiste Nicolas Vidal (Source RT France)

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La prolongation du pass sanitaire est-elle un abus de pouvoir ?

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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Alexis Poulin, éditorialiste, Bruno Megarbane, chef du service réanimation à l'hôpital Lariboisière et Alain Houpert, sénateur LR Côte d'Or étaient invités à discuter du projet de loi pour proroger le pass sanitaire. Alors que le Sénat dominé par l'opposition de droite examinait ce 13 octobre une proposition de loi visant à instaurer la vaccination universelle obligatoire contre le Covid-19, le gouvernement prévoit de son côté la prolongation de l'état d'urgence sanitaire, et l’autorisation du recours au pass sanitaire jusqu'à l'été 2022. Entre la possible prolongation du pass sanitaire et cette idée de vacciner tout le monde sans exception, quelle place pour la liberté individuelle ? La prolongation du pass sanitaire est-elle un abus de pouvoir ?
 
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" Les sous-doués gèrent la France. " | Adrien Quatennens

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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