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Si les milieux populaires votent, nous gagnons ! ()MA FRANCE (F. BLEUE)

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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VIOLENCES, FÉMINICIDES, PSYCHO-TRAUMA : L'HYPOCRISIE DE MACRON ET SCHIAPPA

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir

 

Comment fonctionne le psycho-traumatisme rencontré lors de violences faites aux femmes d’accidents, d’attentats, de violences physiques ou psychiques ? Le gouvernement est il a la hauteur de ces enjeux ? C’est ce que qu’on va voir dans cette nouvelle chronique santé de Sabrina Ali Benali. Bibliographie : Ined - Institut national d’études démographiques

 

 

Bibliographie : Ined - Institut national d’études démographiques [En ligne]. Enquête Virage et premiers résultats sur les violences sexuelles; [cité le 22 oct 2020]. Disponible: https://www.ined.fr/fr/publications/e... Ined - Institut national d’études démographiques [En ligne]. Enquête Virage et premiers résultats sur les violences sexuelles; [cité le 22 oct 2020]. Disponible: https://www.ined.fr/fr/publications/e... Debauche A, Lebugle A,Brown E, Lejbowicz T, Mazuy M, Charruault A, Dupuis J,Cromer S, Hamel C. Enquête Virage et premiers résultats sur les violences sexuelles. Paris: Ined; 2017. Rapport n° 229 WHO [En ligne]. OMS | Comprendre et lutter contre la violence à l’égard des femmes; [cité le 22 oct 2020]. Disponible: https://www.who.int/reproductivehealt... Vaiva G, Jehel L, Cottencin O, Ducrocq F, Duchet C, Omnes C, et al. Prévalence des troubles psychotraumatiques en France métropolitaine. L’Encéphale [En ligne]. 2008 [cité le 16 oct 2020];34(6):577‑83. Disponible: https://linkinghub.elsevier.com/retri... Leridon H. Les violences envers les femmes : une enquête nationale. Population [En ligne]. 2003 [cité le 16 oct 2020];58(4):645‑9. Disponible: https://www.persee.fr/doc/pop_0032-46... Organisation des Nations Unies Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes c1993. [consulté le : 15/05/2018] disponible sur : http://www.who.int/fr/news-room/fact-... International A, l’Europe C de. Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique [En ligne]. Conseil de l’Europe; 2015 [cité le 22 oct 2020]. Disponible: https://www.cairn.info/convention-du-... [En ligne]. Mécanismes; [cité le 8 nov 2020]. Disponible: https://www.memoiretraumatique.org/ps...

Sabrina Ali Benali : « Sur le passe, il faut tenir la rampe face à l’extrême droite »
 PAR 

La gauche doit-elle s’engager dans la bataille contre le passe sanitaire ? Comment défendre les libertés individuelles sans verser dans le complotisme ? On en débat avec le chercheur Philippe Marlière et la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali.

 

 

À l’air libre », l’émission qui ouvre en grand les fenêtres !

Au sommaire : 

> Entre combat pour les libertés individuelles et « antivax », reportage en immersion dans le rassemblement parisien de samedi dernier. Invité sur notre plateau, Stéphane Gaudry, professeur de médecine intensive - réanimation à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

> La gauche doit-elle s’engager dans cette bataille contre le passe sanitaire ? Comment défendre les libertés individuelles sans verser dans le complotisme ? Débat avec le chercheur Philippe Marlière et la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali.

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MEETING DE J.Luc MELENCHON A REIMS

17 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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PRESIDENTIELLE : J.LUC MELENCHON A REIMS

16 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Jean-Luc Mélenchon, chef de file du mouvement La France Insoumise

Dossier : Élection présidentielle 2022
Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon à Reims pour la Convention de l'Union Populaire
 - Mis à jour le  - 
Par , France Bleu Champagne-Ardenne

 

A six mois de l'élection présidentielle, le chef de file de La France Insoumise réunit ses soutiens autour de la Convention de l'Union Populaire qui s'ouvre à Reims le samedi 16 octobre. Jean-Luc Mélenchon sera en meeting au Parc des Expositions. Et sur France Bleu ce vendredi de 13 h à 14 h.

C'est dans la Cité des sacres que Jean-Luc Mélenchon a décidé d'appeler ses militants et sympathisants à la "mobilisation générale", à 200 jours de l'élection présidentielle 2022. A Reims, il lancera véritablement sa campagne lors d'une Convention de l'Union populaire. Plus d'un millier de personnes sont attendues. Pour les deux tiers, des personnes tirées au sort dans toute la France en septembre dernier. 

 

Militants et sympathisants participeront à des ateliers sur l'urgence en matière sociale, démocratique, écologique et sanitaire, quatre thèmes définis en amont de l'organisation de cette journée. En clôture de la Convention, le dimanche 17 octobre à 10h00 se tiendra le meeting de Jean-Luc Mélenchon, au Parc des Expositions à Reims. Entrée gratuite et ouverte à tous.

Jean-Luc Mélenchon invité de "Ma France" sur France Bleu ce vendredi 

Le leader du mouvement La France Insoumise, en passe de devenir le candidat de l'Union Populaire, sera l'invité de Ma France, l'émission politique de France Bleu, ce vendredi entre 13 et 14h, en direct des locaux de France Bleu Champagne-Ardenne à Reims

Jean-Luc Mélenchon répondra aux questions de Wendy Bouchard sur l'actualité et les auditeurs peuvent lui poser leurs questions en appelant le 0810 055 056 (appel non surtaxé).

Replay du vendredi 15 octobre 2021
Jean-Luc Mélenchon
(48min)
 - Mis à jour le 

Ma France est à Reims aujourd'hui et retrouve Jean-Luc Mélenchon qui tiendra son premier meeting de campagne samedi 16 octobre au Parc des expositions. J-200. Il y déroulera son programme de candidat aux élections présidentielles devant un milliers de militants et sympathisants.

Jean- Luc Mélenchon
Jean- Luc Mélenchon

Plus d'un millier de personnes sont prévues au Parc des expositions à Reims, pour le premier meeting de rentrée de Jean-Luc Mélenchon, avec sa stratégie de l'Union populaire.

A J-200 avant la Présidentielle, le leader de la France insoumise axe ses rencontres sur l'urgence en matière sociale, démocratique , écologique et sanitaire.  

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17 octobre 1961.... UN CRIME D'ETAT EN PLEIN PARIS. IL A FALLU ATTENDRE 40 ANS POUR QUE LES FAITS SOIENT RECONNUS

16 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Cette semaine nous revenons sur un passage sombre de l’histoire : celui du massacre du 17 octobre 1961. C'était il y a tout juste 60 ans, en pleine guerre d’Algérie. À Paris, des Algériens manifestent pacifiquement pour demander l’indépendance de leur pays et l’arrêt du couvre-feu qui les vise. La répression est sanglante. Au moins 200 personnes sont tuées, certaines sont jetées dans la Seine... Il a fallu attendre 40 ans avant que les faits soient reconnus.

Ce jour-là, à l’appel du FLN, 30 000 manifestants bravent l’interdit et descendent dans les rues de Paris pour protester pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé. Les policiers tirent dans la foule sans sommation, jettent des manifestants dans la Seine, font preuve d’une rare violence à l’égard de ces "musulmans d’Algérie". Daniel Kupferstein analyse cet événement que les autorités vont, pendant près de 40 ans, tenter d’étouffer.

Le lendemain du massacre, les journaux relaient les propos du préfet de police Maurice Papon : "Le pire a été évité" ou "La bataille de Paris est gagnée". Une censure décomplexée et une presse bridée ou acquise referment la chape de plomb sur ce dossier brûlant. L’arrivée des socialistes au pouvoir en 1981 redonne l’espoir de faire éclater la vérité, mais on refuse pourtant d’ouvrir les archives : "Trop de plaies à vif", décrètent ces politiques dont la guerre d’Algérie est le patrimoine commun. Aujourd’hui, écrivains, historiens, journalistes et anciens parlementaires font la lumière sur ce triste épisode, et l’acharnement de quelques-uns d’entre eux, tels Pierre Vidal-Naquet et Jean-Luc Enaudy, auront raison de cette absence de volonté politique. La Bataille de Paris, livre choc d'Enaudy, fera l’objet d’un procès en diffamation par Papon et contribuera à faire avancer la vérité.

17 octobre 1961. Idéologie colonialiste. Un crime d’État jamais reconnu
Vendredi 15 Octobre 2021

Il y a soixante ans, le 17 octobre 1961, une manifestation parisienne organisée par le FLN en faveur de l’indépendance de l’Algérie était réprimée dans le sang par la police du préfet Maurice Papon. Le massacre de centaines de personnes dura plusieurs jours.

 

Ce fut, en plein Paris, sur les rives de la Seine, un crime d’une rare barbarie : un crime d’État, le plus grand massacre d’ouvriers en France depuis la Semaine sanglante et l’écrasement de la Commune en 1871. Longtemps, une lourde chape de silence et d’oubli a recouvert l’assassinat, le 17 octobre 1961, de centaines d’Algériens par la police de Maurice Papon, sur les ordres des plus hautes autorités de l’État, alors que grondaient de l’autre côté de la Méditerranée, comme en « métropole », les derniers fracas d’une guerre d’indépendance d’une violence sans nom.

Combien de cadavres cette funeste nuit charria-t-elle ? Combien de manifestants noyés, matraqués, pendus, étranglés, mutilés, battus à mort ? Deux cents, trois cents, davantage ? L’impossible bilan dit à lui seul le déchaînement de la terreur d’État, de la haine raciste qui s’est abattue, cet automne-là, sur les travailleurs immigrés algériens protestant pacifiquement contre un couvre-feu discriminatoire. Les 17 et 18 octobre 1961 représentent en fait le paroxysme de pratiques et de réflexes ancrés de longue date, qui avaient par exemple conduit les policiers, huit ans plus tôt, à ouvrir le feu sur le cortège des travailleurs algériens de la manifestation syndicale du 14 juillet 1953, faisant sept morts, place de la Nation. L’arrivée de Maurice Papon à la tête de la préfecture de police de Paris en mars 1958 conforta l’arbitraire, tout en légitimant dans les rangs policiers une intraitable logique d’exactions : interpellations au faciès, rafles, descentes dans les cafés, tabassages, et même, sur le sol ­métropolitain, la torture, dans les hôtels du 13e arrondissement de Paris ou dans les « caves qui chantent » de la Goutte-d’Or, pour reprendre l’expression de la journaliste Madeleine Riffaud, où des supplétifs enrôlés par la préfecture de police pensaient couvrir, avec de la musique, les cris des suppliciés.

À la fin du mois d’août 1961, le FLN, qui avait suspendu en juin les attentats contre les policiers pour ne pas entraver les négociations, reprenait, en réponse à cette violence quotidienne, les hostilités. Bilan : onze policiers tués jusqu’au mois d’octobre (sur un total de quatre-vingts durant toute la guerre). De quoi encourager, chez des fonctionnaires déjà politiquement travaillés par l’extrême droite et les acharnés de l’Algérie française, un vif désir de vengeance. Dans Paris 1961, les ­Algériens, la terreur d’État et la mémoire, une autopsie au scalpel de ce crime d’État, avec sa longue occultation et ses résonances mémorielles, les historiens britanniques Jim House et Neil MacMaster parlent de « formes particulières de répression d’État et de contre-insurrection utilisées en Afrique du Nord (…), importées et adaptées à la situation de la métropole » « Octobre, c’est l’émergence en plein Paris des pratiques criminelles qui s’étaient installées et généralisées en Algérie, c’est la manifestation de tout le système d’exactions que ce conflit a généré », résumait aussi, voilà dix ans, dans ces colonnes, Jean-Luc Einaudi, dont l’indispensable travail d’enquête, avec la publication, en 1991, de la Bataille de Paris, contribua de façon décisive à extirper le 17 octobre 1961 de l’oubli.

Meurtres pour mémoire: Roman (Folio Policier)

Paris, octobre 1961 : a Richelieu-Drouot, la police s'oppose a des Algériens en colere. Thiraud, un petit prof d'histoire, a le tort de passer trop pres de la manifestation qui fit des centaines de victimes. Cette mort ne serait jamais sortie de l'ombre si, vingt ans plus tard, un second Thiraud, le fils, ne s'était fait truffer de plomb, a Toulouse.

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Lettre ouverte aux sénateurs et députés (Docteur BALIQUE)

15 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

Le Docteur Jean-Gabriel Balique affirme qu’une catastrophe sanitaire est en cours à cause des vaccins et de l’obligation vaccinale
 
Dans une lettre ouverte datée du 2 Octobre 2021 et adressée aux sénateurs et députés, le docteur Jean-Gabriel Balique, membre de l’académie de chirurgie, alerte sur les conséquences désastreuses du vaccin et invite à la remise en cause d’une obligation qui n’a aucun effet sur l’immunité collective escomptée et qui en plus semble exposer les vaccinés à des Covids plus virulents, voire mortels et à une contagiosité plus importante. Il est clair que le vaccin ne répond pas vraiment à son objectif de protection, d’autant plus qu’il faut multiplier les doses !
 
Le docteur Balique cite Israël en exemple pour démontrer que désormais ce sont les doublement, voire les triplement vaccinés qui occupent les lits d’hôpitaux, ce qui remet en cause la stratégie sanitaire reposant uniquement sur les vaccins, à l’exclusion de tout traitement curatif ! Le Portugal et l’Islande très vaccinés ont des résultats équivalents à Israël. Il ne comprend pas comment on peut encore continuer à imposer une vaccination qui ne fonctionne pas et qui a le terrible désavantage de provoquer de graves blessures, d’engendrer des maladies invalidantes et même des décès qui ne sont pas suffisamment remontés à la pharmacovigilance.
 
Il dénonce » les complications graves, mortelles, inadmissibles et éthiquement insupportables » et le rejet du serment d’Hippocrate dans toutes ses composantes : « primum non nocere » (avant tout ne pas nuire), le secret médical, le consentement libre et éclairé…dont le gouvernement se rend responsable et coupable. Le docteur Balique s’appuie sur l’agence européenne du médicament qui au 2 Octobre recensait 26 523 décès liés formellement au vaccin et 2 millions de complications, dont 1 million graves, et affirme que de nombreux cas ne sont pas du tout répertoriés.
 
 
(sxminfo est un média numérique gratuit édité depuis l'île de Saint-Martin - Antilles. Actualité locale, régionale et internationale en temps réel.)

.... un nombre croissant de scientifiques n’hésitent plus aujourd’hui à ouvertement reconnaître que la vaccination ne permettra pas d’atteindre la moindre immunité collective. En particulier, au regard des vaccinés qui deviennent les plus sensibles au variant Delta, comme le montre l’exemple d’Israël.

Le bon côté de cette situation est qu’elle remet de facto sur le devant de la scène la nécessité de mettre en place une stratégie de traitements précoces soit avec des médicaments existants repositionnés (Ivermectine, Hydroxychloroquine, autres ?…), soit avec de nouveaux médicaments encore à développer [9] .[9] https://reinfocovid.fr/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

Enfin, pour terminer sur une note positive, toutes les courbes disponibles sur les décès suite à une infection par le variant Delta indiquent que la létalité de ce dernier est considérablement plus faible que celle des variants précédents. Ceci suggère qu’une adaptation SARS-CoV-2/humain est peut-être en cours, et pourrait à terme permettre de considérer cette maladie comme une infection respiratoire virale relativement bénigne.

https://reinfocovid.fr/science/pourquoi-la-vaccination-contre-la-covid-19-est-a-double-tranchant/

Par : Collectif Reinfocovid

Résumé d’un article scientifique analysant les données officielles issues du CDC et du VAERS américain concernant les risques de myocardites et péricardites post-vaccinales des 12-17 ans. Les auteurs concluent à l’absence de bénéfice de la vaccination des jeunes en bonne santé en l’état actuel des connaissances.

Entre 1 garçon sur 3000 à 6000 souffre de Myocardite/péricardite post-vaccinale selon les estimations israéliennes !

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Conférence de Jean-Luc Mélenchon à Sciences Po Paris

7 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

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Odieux et ordurier, poujadiste et pétainiste; LA BULLE DE HAINE DE ZEMMOUR

5 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

La bulle de haine Zemmour -  Décrépitude(s) - le bloc-note de Jean-Emmanuel Ducoin

Une partie des milliardaires qui contrôlent les médias en France ont décidé de faire la courte échelle au racisme, à la misogynie, à l'homophobie, et pour finir au fascisme débridé d'un Zemmour. C'est lié certes à une pénétration ancienne des idées xénophobes et ultra-réactionnaires dans la bourgeoisie (Zemmour incarnant mieux le fascisme bien né des beaux quartiers que le désormais - faussement - plébéien Front National de Marine Le Pen), mais aussi à la volonté d'activer le conflit national-identitaire pour détourner de la lutte des classes (Plutôt Hitler que le Front Populaire!), voire, dans un raisonnement cynique d'apprenti sorcier qui est celui sans doute de Macron dont beaucoup de magnats des médias sont les alliés politiques, pour fracturer l'extrême-droite de manière à fragiliser la concurrente principale Marine Le Pen, voire pour s'offrir peut-être un second tour des présidentielles avec deux représentants conventionnels du MEDEF - Macron et Bertrand par exemple. Cette validation et banalisation des thèses de Zemmour s'observent aussi de beaucoup de quotidiens et magazines, et même désormais sur France Culture (avec le raciste multi-récidiviste Finkelkrault) ou sur France Inter où un chroniqueur de Nicolas Demorand dans la matinale du 7/9, Alexandre de Vechio (mercredi 29 septembre), pouvait la semaine dernière exposer une version "personnellement étayée" de la thèse du grand remplacement.

Résultat, l'hypothèse Zemmour aux présidentielles devient crédible et des sondages le créditent même de 15% ces derniers jours!!!

Pour un type qui ne s'est jamais présenté à une élection comme Macron il y a 5 ans! Ce monde est fou!

Jean-Emmanuel Ducoin, dans son bloc-note de L'Humanité du vendredi 1er septembre, rappelle la signification profonde et le danger du phénomène Zemmour, incarnant une forme de retour en puissance de l'extrême-droite nationaliste, bourgeoise, raciste et ultra-réctionnaire d'Action française s'affirmant en particulier dans le régime de Vichy:

 

Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin. Décrépitude(s)
Vendredi 1 Octobre 2021 - L'Humanité

Zemmour - le-voilà, ou l’Action française…

 

Histrion. À l’heure où s’écrivent ces lignes, tandis que l’époque vire idolâtre, aguicheuse et sans scrupule, nos cœurs de républicains se serrent. Les sondages ne sont que des sondages et d’ici l’échéance des prétendant(e)s à l’élection monarchique, qui rend folle la France, le paysage politique et social peut encore se modifier et même se désagréger – qui sait ? Ici-et-maintenant, le bloc-noteur atterré se doit néanmoins de constater que, désormais, deux potentiels candidats d’extrême droite trustent environ 30 % des intentions de vote. Le phénomène s’avère tellement inouï et improbable qu’il est presque trop tard pour tergiverser. Après des années de chroniques sur la famille Le Pen, père et fille, après une bonne quinzaine d’écrits sur les atrocités de Zemmour-le-voilà, un fait politique déplorable s’impose à tous : la vieille pulsion nationaliste, qui a conduit à la collaboration avec le nazisme, est non seulement de retour, mais elle sature l’espace médiatique. L’irruption zemmourienne, et les ponts qu’elle installe entre les fascistes de toutes tendances et la droite extrême, en dit long sur l’état du camp conservateur et réactionnaire, prêt à se jeter dans les bras d’un histrion révisionniste. Minable moment d’involution, entre Action française et Vichy…

Pétainiste. Que les non-informés nous pardonnent : il suffisait d’avoir lu, dès 2014, le Suicide français (Albin Michel), pour comprendre la matrice fondamentale de Zemmour-le-voilà et à quel point le personnage était déjà en place, à la fois odieux et ordurier, poujadiste et pétainiste. Nous ne sommes pas en train d’écrire qu’il est plus ou moins néfaste que Fifille-la-voilà (encore que), mais l’ampleur de la « bulle » médiatique et politique autour de son nom, de son dernier livre et de ses prestations publiques hallucinées, a de quoi nous inquiéter. Sa mécanique est huilée et sa dialectique – machiavélique – se veut savante. L’ex-polémiste, moitié Maurras contemporain moitié Pauwels qui ose tout, même s’approprier l’héritage du général, n’incarne que la revanche xénophobe et ultranationaliste. Dans son livre, il s’avouait deux ennemis de classe privilégiés : les soixante-huitards et les féministes (enfin, surtout les femmes en vérité). Invraisemblables propos : « La propagande consumériste mina la culture traditionnelle du patriarcat ; les publicitaires, sociologues, psychologues s’allièrent aux femmes et aux enfants contre les pères qui contenaient leurs pulsions consommatrices. » Il louait les « hommes retrempés dans une virile vertu spartiate », refusait ce qu’il appelait la « domination émolliente des femmes » et regrettait que « ces vagues de féminisation et d’universalisme postchrétien » puissent briser « les digues d’une France encore patriarcale, reposant sur l’imperium du père, à la maison comme à la tête de l’État ».

Décrépitude. Le pire était encore ailleurs. Et par les hasards de son propre agenda, qu’il semble pouvoir imposer aux chaînes d’information en continu, nous en parlons en boucle depuis au moins quinze jours : le rôle de Pétain dans la déportation des juifs. Pour lui, une « doxa édifiée » qui repose sur « la malfaisance absolue du régime de Vichy ». Vous avez bien lu. Dès le Suicide français, Zemmour-le-voilà exaltait la figure de Pétain, qu’il disait sauveur de « juifs français » (ignoble nuance, même entre juifs) et pointait « l’efficacité de l’échange juifs français contre juifs étrangers, voulu et obtenu par Vichy ». Pétain en héros, voilà tout. Sept ans plus tard, il récidive. En vérité, l’ultraréactionnaire a procédé depuis longtemps à sa mue de pré-fascisant. En 2014, il ne cachait pas : « Maurras exalta jadis les quarante rois qui ont fait la France ; il nous faut désormais conter les quarante années qui ont défait la France. » Nous serons d’accord sur un point. Oui, les quatre dernières décennies furent assez tragiques. Sauf que Zemmour-le-voilà n’est aujourd’hui que le produit monstrueux de cette lente et terrifiante décrépitude idéologique…

 

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Quand travailler tue… en silence

5 Octobre 2021 , Rédigé par michelle

 

C’est le sujet tabou par excellence. Les uns le nient, les autres le minimisent, beaucoup regardent ailleurs. De tous côtés on fait comme si cela tenait à la fatalité. Les morts au travail. Ou bien les 1200 morts du travail, ceux qui périssent du fait de maladies contractée en travaillant ou en se rendant au travail. Autant de cas infiniment moins médiatiquement excitants que les morts de violences physiques qui sont pourtant deux fois moins nombreux. Ou moins nombreux que les agressions violentes qui sont pourtant du même nombre chaque jour si l’on accepte le chiffre Zemmourien. Les chiffres de 2019 sur ce thème sont restés sous les radars du grand bavardage cathodique où règne sans partage la haine des musulmans et la parano sécuritaire. Notez : 733 personnes ont perdu la vie au travail cette année-là, dont 70% d’ouvriers et d’employés. Même les trente pour cent restant pourtant mieux situés dans l’échelle des salaires n’ont pas réussi à capter l’attention des observateurs.

Le détail des décès recensés mérite qu’on s’y arrête, histoire de remettre quelques pendules à l’heure: 176 ouvriers du BTP, 71 chauffeurs-routiers, 51 intérimaires. Mais bien sûr n’oublions pas les 11 policiers et gendarmes dont il est question sans trêve ni pause. leurs agresseurs font l’objet de « circonstances aggravantes » pour le prononcé de leurs peines. Ce qui n’est jamais le cas du moindre responsable de morts au travail ! Pourtant les alertes ne manquent pas. Elles sont quotidiennes. 650 000 accidents du travail sont déclarés chaque année, soit plus de 1700 accidents par jour. Et de même pour les maladies professionnelles mortelles. 50 000 maladies ont été reconnues comme telles en 2019. Et là encore un regard sur le détail en dit long. 88% sont liées à des troubles musculo-squelettiques. Mal partout au point de ne plus pouvoir rien faire. Mal quelque part au point de ne pouvoir dormir ou mal à se tenir droit ou debout, ou de marcher ou de se pencher sans souffrir !

Le reste du total n’est guère plus bénin. 8% sont d’autres pathologies : surdités, allergies, asthme, affections psychiques, tout le panel de souffrances incomprises ou niées est là. Enfin, 4% sont liées à l’amiante dont cent mille personnes vont mourir à plus ou moins petit feu. L’amiante, c’est 90 % des cancers professionnels reconnus. Il s’en diagnostique 1700 morts par an ! Après quoi viennent les ravages de la Silice cristalline. 365 000 travailleurs, principalement du BTP, y sont exposés avec un risque élevé de silicose et cancers des poumons. N’oublions pas les basses œuvres des radiations sur les 160 000 sous-traitants du nucléaires qui ne bénéficient pas du tout des mêmes conditions de sécurité que les agents EDF. Enfin, il y a les trop célèbres six cancers liés aux pesticides, dont les leucémies et les cancers de la prostate. Ils frappent d’abord et davantage les agriculteurs.

D’une façon générale l’indifférence aux morts au travail est un sous-produit de l’indifférence aux conditions de travail des ouvriers et des employés. Chaque silence se nourrit de l’autre. Et cela porte un nom : la surexploitation du travail humain. Signal d’alerte frappant : le temps de travail en France augmente alors qu’il baisse ailleurs en Europe. Et avec cela un salarié sur trois travaille le dimanche et un salarié sur 5 travaille la nuit ! Au quotidien, les gestes du travail sont une source inépuisable de maux durables. Ainsi quand chaque jour une infirmière fait 10km sur son lieu de travail ou qu’une caissière soulève une tonne de marchandise par jour. Deux ouvriers sur trois portent des charges lourdes, deux employés sur trois travaillent debout. Et au bout de cette chaîne de motifs de souffrances, quatre employés sur dix sont reconnus comme travaillant dans une posture pénible ! Cela incluant évidemment l’exposition aux risques les plus évidents. Ainsi quand deux ouvriers sur trois respirent des fumées ou des poussières. Et quand la moitié des ouvriers sont exposés à des produits cancérogènes sans le savoir.

À cette comptabilité sinistre, il est nécessaire d’ajouter encore aussi les détresses psychiques liées au travail. Niées par un état d’esprit viriliste dans certains métiers ou par des injonctions infantilisantes, ces situations sont terriblement fréquentes. Et elles deviennent encore beaucoup plus nombreuses quand l’environnement général devient lui-même plus tendu. En 2019, le taux de burn-out a doublé en un an et on a compté 2 millions de personnes en burn-out sévère. Dans le même temps les observateurs qualifiés évaluaient que près de la moitié des salariés étaient en détresse psychologique dans le contexte de la COVID 19. Comme c’est la règle de notre époque ou toute vision doit avoir un débouché utilitariste évalué en coûts, cette situation peut être décrite par ses dégâts financiers à la charge de tous. Sachez donc qu’il en coûte 13 milliards par an pour l’Assurance maladie (branche accidents et maladies professionnelles). Sachez aussi que le temps de travail « perdu »  de cette façon représente 66 millions de journées non travaillées. Comme ce chiffre ne dit rien sans comparaison, sachez que cela représente l’équivalent de 280 000 emplois… à temps plein… perdus chaque année.

Face à tout cela, j’accuse le gouvernement de ne rien faire et d’avoir aggravé considérablement la situation. Et cela dès les premiers mois de la nouvelle présidence. Dès septembre 2017, c’était le vote des ordonnances Pénicaud instaurant une précarité sans précédent dans les contrat de travail. Ce fut la suppression des « Comité d’hygiène, de sécurité́ et des conditions de travail » (CHSCT). Conséquence : le nombre de représentants du personnel qui peuvent s’investir sur les questions de santé au travail a été divisé par six ou sept dans les grandes entreprises. Puis ce fut la transformation du « Compte pénibilité » en « compte de prévention ». Là, sur dix facteurs de pénibilité reconnus quatre ont été supprimés. Et pas n’importe lesquels ! La liste de ces suppressions fait froid dans le dos par sa cruauté : les manutentions de charges lourdes (une caissière charrie une tonne par jour à bout de bras), les postures pénibles (deux salariés sur trois travaillent debout et quatre sur dix en situation reconnue de pénibilité), les vibrations mécaniques (merci le marteau-piqueur) et le risque chimique (dont viennent 90% des cancers professionnels). Après cela, il a fallu encore subir la suppression des attestations d’exposition professionnelle aux risques cancérogènes, rendant plus difficile la reconnaissance des maladies professionnelles. Je n’en dis pas davantage quoique beaucoup d’autres méfaits de cette nature pourraient encore être cités. On rappellera seulement que le temps de travail en France augmente alors qu’il baisse ailleurs en Europe. On notera qu’un salarié sur 3 travaille le dimanche et un sur cinq 5 travaille la nuit. Autant de circonstances qui aggravent la souffrance et l’usure des corps au travail. Autant de réalités invisibilisées par le jacassin d’extrême droite.

https://melenchon.fr/2021/10/01/la-semaine-ou-la-scene-politique-est-pulverisee/

 

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