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IL N'Y A PAS QUE LES VACHES § MACRON REGARDE PASSER LES TRAINS

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Jean-Luc Mélenchon

Le transport est un secteur clé de la bifurcation écologique. En effet, c’est le secteur le plus polluant. D’une façon ou d’une autre nous avons besoin d’une révolution du transport individuel et du transport de marchandises. La mobilité individuelle en véhicule automobile est une option qu’on devra repenser de fond en comble. Leur forme, leur usage en intelligence artificielle et en autopilotage sont un enjeu du futur immédiat. Quant au transport des marchandises, nous savons qu’il faut un mix de moyens : canaux, dirigeables, et bien sûr surtout le fret ferroviaire. Voilà le cœur de notre conviction sur le sujet : le train a tous les avantages. Sur le plan écologique, un trajet en train pollue 100 fois moins que le même trajet en avion, et jusqu’à 40 fois moins qu’en voiture. C’est aussi valable pour le transport de marchandises. Ainsi, la tonne de marchandise transportée par fret ferroviaire émet 9 fois moins de CO2 que par transport routier. C’est aussi un atout sur le plan social. En effet, le réseau ferré permet une desserte fine de l’ensemble du pays. Il crée par ailleurs de nombreux emplois qui ne sont pas délocalisables. En effet, il est impossible d’entretenir les rails ou de conduire des trains depuis une start-up à l’autre bout du monde 

Il faut donc miser sur le ferroviaire pour réduire le plus rapidement et le plus massivement les émissions de gaz à effet de serre. Je veux ici parler de deux usines essentielles à cette tâche. En effet, les usines France Rail Industry d’Hayange (Moselle) et Ascoval de Saint-Saulve (Nord) sont les principaux fournisseurs de rails de la SNCF. Leur destin est lié depuis leur rachat par le groupe britannique Liberty Steel, filiale du groupe GFG Alliance. C’était en juillet 2020. Or, la société Grénille, principal financeur de GFG Alliance, a fait faillite il y a deux

mois. Moins d’un an après leur rachat, elles sont donc de nouveau en vente. 

Or, le développement du ferroviaire passe par la rénovation des lignes et la mise en service de nouveaux tronçons. La tâche est d’ampleur. Nous avons perdu la moitié de nos lignes depuis 1950 et le fret ferroviaire ne représente plus que 9 % du transport de marchandises contre 89 % pour la route. De plus, le réseau est vétuste. Les voies ont en moyenne 30 ans, les caténaires 40, les appareils de voies 29 et les appareils de signalisation. 

Il y a donc urgence à faire revenir Ascoval et France Rail Industry dans le giron français. Pour l’heure, trois repreneurs étrangers sont sur les rangs. Fin mars, Bruno Le Maire déclarait : « les salariés d’Hayange, d’Ascoval, de Dunkerque doivent savoir que l’État sera derrière eux ». C’est-à-dire que « s’il y a des difficultés financières, l’État saura faire le pont, trouver des solutions alternatives, mais je ne laisserai pas tomber des salariés que j’ai soutenu depuis 2017 ». Mais l’outil industriel continue d’être balloté d’un investisseur à un autre sans qu’Emmanuel Macron ne bouge le petit doigt. 

Ces deux entreprises sont pourtant en bonne santé. Ainsi, ces derniers mois, l’aciérie Asocial a multiplié sa production et son chiffre d’affaires par cinq. Pour sa part, France Rail Industrie présente un bilan positif depuis des années. Elles font travailler tout un écosystème d’entreprises spécialisées et mobilisent des savoir-faire précieux. Par exemple, France Rail Industry fait travailler 450 personnes et pas moins de 40 entreprises locales. 

Il faut croire que le gouvernement met un point d’honneur à brader nos industries. En effet, les dégâts ne se limitent pas à ces deux entreprises abandonnées à leur sort. Ainsi, Alstom va devoir se séparer de son usine d’assemblage de TER hybrides à hydrogène située dans le Bas-Rhin. Ils consomment pourtant 20% d’énergie en moins. Les commandes se multiplient. Mais cette cession a été ordonnée par Bruxelles. C’est une condition à l’autorisation du rachat de Bombardier par Alstom. Macron n’a rien fait pour s’y opposer. 

Le fret est également coulé un peu plus chaque jour. Le train des primeurs Perpignan-Rungis n’est toujours pas relancé. Cela a remis 25 000 camions supplémentaires sur les routes. La SNCF a aussi décidé de vendre sa filiale ERMEWA de location de wagons de marchandises à des Québécois et des Allemands. Cette filiale aux 100 000 wagons est pourtant un leader européen de la location de wagons industriels. Elle est aussi numéro un mondial de la location de conteneurs-citernes. Elle emploie 1.200 personnes et son activité est florissante. Elle a dégagé en 2020 une marge opérationnelle de 271 millions d’euros. Qu’a dit Macron ? Rien. 

Pourtant, la France vise un développement du transport ferroviaire de +27 % d’ici à 2030 et +79 % en 2050. C’est l’objectif fixé par la stratégie nationale bas carbone (SNBC). Or, pour planifier, il faut investir. Outre la protection d’industries stratégiques, nous avons besoin d’un plan d’investissement sur 10 ans. Selon un rapport de l’association Réseau Action Climat, au total, près de 3 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an jusqu’en 2030 sont nécessaires pour atteindre nos objectifs.  

Le rapport entre dans le détail des différents domaines dans lesquels nous devons progresser. Pour entretenir de manière satisfaisante les lignes et les gares les plus importantes, il manque 720 millions d’euros par an. Pour les « petites lignes », moins fréquentées mais indispensables pour désenclaver beaucoup de communes, il faut à nouveau ajouter 700 millions par an de travaux. Ne pas faire cela nous conduirait à fermer 4000 km de voies ferrées d’ici 2030. Le rapport préconise par ailleurs de mettre sur la table 1,5 milliard d’euros par an pour le fret et 150 millions d’euros pour les trains de nuit. 

Ce rapport constitue une feuille de route précise de ce que nous devons faire. Cela confirme l’intuition des Insoumis depuis des années : l’énergie populaire est disponible pour réaliser la bifurcation écologique. Les syndicats et les associations ont produit des plans d’action précis et concrets. Les travailleurs du rail et des industries de la métallurgie savent le mettre en œuvre. Il ne manque qu’un chef d’orchestre pour coordonner et gérer le temps long : l’État planificateur. 

 

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LES INSOUMIS SUR LE TERRAIN A PARIS POUR FAIRE ELIRE DANIELLE SIMONNET

5 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Jean-Luc Mélenchon

La semaine de l'élection législative qui décoiffe

Quand ça s’est su que Valls et Hollande appelaient à voter contre l’Insoumise Danielle Simonnet, des équipes de porte-à-porte insoumis et de téléphone ont vu doubler ou tripler le nombre de leurs participants. Sur le terrain, tout semblait électrique. Cette élection législative partielle à Paris aura été un incroyable révélateur de l’état de la gauche traditionnelle, de ses pesanteurs et de ses tensions internes face aux Insoumis et à ce qu’ils représentent dans notre peuple.

Quand je suis allé sur place, puis quand j’ai regardé faire mes collègues députés du groupe Insoumis, j’ai ressenti cette nouveauté radicale : la pérennité du courant d’opinion « insoumis » est une réalité ancrée dans les affects populaires. Les noms des députés, des fois leur seul visage, sont largement connus, les encouragements ont les mêmes mots : « merci », « tenez bon », « ne lâchez rien ». De plus, la conquête de haute lutte de cette présence au deuxième tour de la législative a galvanisé les équipes militantes que Danielle Simonnet a patiemment constituées. Au fil des mois, envers et contre toutes les difficultés du confinement, déconfinement, élection suspendue puis rétablie, ces groupes de filles et garçons se sont constitués comme des commandos de choc débordant d’énergie et de fraternité. Des talents se sont affirmés, des savoir-faire accumulés. Tout utile pour la suite.

L’enjeu politique est bien connu. Entre la candidate du PS et Simonnet au deuxième tour se joue le choix du rapport à la Macronie. Opposition ou girouette ? Le PS est un parti instable et ambigu face à la politique de Macron. Et cela depuis le début du quinquennat. Comment oublier ce 9 mai 2017 quand Olivier Faure déclarait à BFM : « nous voulons la réussite de Macron. Nous souhaitons participer à cette majorité. » ? De fait, au gouvernement depuis le remaniement ministériel de juillet 2020, huit ministres ont été, avant 2017, élus ou ont fait campagne avec l’étiquette PS dont Olivier Dussopt, Florence Parly, Marlène Schiappa, Gabriel Attal,  Jean-Yves Le Drian et Olivier Véran. Je cite Dussopt en premier parce que le personnage est sans doute le plus caricatural en opportunisme : en six jours, Dussopt est passé du vote contre le budget 2018 de Macron en tant que député PS avant de devoir le défendre au Sénat en tant que secrétaire d’État chargé de la Fonction publique.

Ces cas lamentables ne sont pas des situations hors sol au PS. Au contraire, ils se contentent d’aller au bout d’une ambiguïté permanente spectaculairement exprimée dans les circonstances graves ou importantes. Ainsi en juillet 2017, à l’occasion du premier vote de confiance à Edouard Philippe, il y aura eu 23 abstentions et même 3 votes pour et seulement 5 deputés PS pour voter contre ! Et de même, à chacune des déclarations générale du Premier ministre macroniste, le PS n’a pas été un parti d’opposition mais plutôt un soutien à Macron. Ainsi, le 27 avril 2020 dans le vote sur la Déclaration du gouvernement sur la crise sanitaire, s’il y a bien eu 20 votes contre il y a quand même eu 10 abstentions soulignant l’incohérence du groupe sur ce rapport essentiel de positionnement dans ou contre la majorité. D’ailleurs, dès le 29 octobre 2020 la situation s’inversait à l’occasion d’une nouvelle déclaration du gouvernement sur la situation sanitaire. La quasi-unanimité du groupe a voté avec le gouvernement : 29 votes pour sous le label ridicule un « oui de colère », et encore une abstention. Pas un vote contre !

Le pire s’est vu chaque fois qu’il a été question de sécurité et de police. Ainsi, en octobre 2017, à l’heure du vote sur la « loi Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme » transposant dans le droit commun les dispositions de l’état d’urgence, tout le groupe PS a voté pour (24) sauf 5 députés qui se sont abstenus. En février 2021, la débandade sécuritaire se confirme à l’occasion de la loi Séparatisme contre les musulmans : un seul vote contre et 28 abstentions ! Pour les votes sur les questions écologiques, ce n’est pas mieux. Je me limite à l’exemple de la loi sur les néonicotinoïdes où 2 députés socialistes trouvent encore le moyen de voter avec le gouvernement. La racine de toutes ces capitulations ou hésitations est dans le fait que le groupe PS à l’Assemblée n’a pas rompu avec la période précédente où il était majoritaire sous Hollande et où Olivier Faure était le président entre décembre 2016 et avril 2018. À l’époque, en décembre 2016, Valls Premier ministre, au moment prorogation de l’état d’urgence, Faure fait voter le groupe PS pour par 119 voix et 8 seulement s’y opposent ! En février 2017, quelques semaines avant la fin du mandat Hollande, Bernard Cazeneuve fait encore voter un projet de loi de sécurité publique qui assouplit les règles de légitime défense pour les policiers et durcit les peines pour outrage aux forces de l’ordre. Il n’y a qu’une abstention et 25 voix pour.

Tous ces votes du passé pèsent sur le présent. Comment ne pas penser qu’ils pèseront aussi sur le futur au cours de cette dernière année de Macron. Car sur l’essentiel des thèmes du programme politique plébiscité par le peuple, la vieille gauche reste contre comme avant. Ainsi quand 9 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC, on doit se rappeler : quand ils gouvernaient, les socialistes ne l’ont augmenté que de 0,6%. Et quand 9 Français sur 10 sont pour un grand plan de réinvestissement dans les services publics, on sait comment les socialistes ont fermé 1 école par jour et supprimé 25 000 lits d’hôpitaux. Quand 9 Français sur 10 sont pour le pôle public du médicament, on doit se souvenir comment les sénateurs socialistes se sont abstenus sur une proposition de loi communiste sur le sujet. Et quand 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans ? Le contre-projet du PS de janvier 2020 maintenait l’âge légal à 62 ans alors que le gouvernement PS avait déjà rallongé a 43 annuités les durées de cotisations pour une retraite à taux plein. Je finis avec cette dernière statistique sondagière. Quand 7 Français sur 10 sont pour la sortie du nucléaire, le projet écologie du PS prévoit la prolongation des centrales et juge le nucléaire « indispensable au moins jusqu’en 2050 ».

Tout cela est aussi l’arrière plan du vote de dimanche dans la 15ème circonscription de Paris et permet de comprendre ce que Valls et Hollande viennent faire dans cette campagne. Il s’agit d’avoir sous la main un groupe PS capable de composer avec Macron le moment venu. Et alors Simonnet est le grain de sable qui a enrayé la belle machine à mentir.

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LA GUERRE EST DECLAREE.

4 Juin 2021 , Rédigé par michelle

J'ai volontairement voulu passer une info et impossible..

Comme sur Facebook.

 

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REVUE DE LA SEMAINE : JEAN-LUC MELENCHON.... INSTRUCTIF COMME D'HABITUDE

3 Juin 2021 , Rédigé par michelle

JEAN-LUC MÉLENCHON
 
Dans ce 139e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la manifestation des policiers du 19 mai. Il évoque, surtout, le problème des suicides dans la police alors que 14 policiers se sont suicidés depuis le début de l'année. Un sujet sur lequel les députés insoumis Alexis Corbière et Ugo Bernalicis avaient déposé une commission d'enquête.
Le député insoumis parle ensuite de la question des féminicides : ces actes meurtriers commis contre les femmes et souvent leurs enfants par des conjoints ou ex-conjoints. Il explique qu'il faut y faire face en prenant au sérieux les alertes, quand elles sont lancées, et y mettre les moyens pour protéger les femmes de leurs potentiels agresseurs.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle de la mort au travail et de la pénibilité au travail. Il dénonce le burnout, cette situation à laquelle arrivent ceux qui travaillent trop et qui sont tellement épuisés qu'ils ne peuvent plus travailler. Le candidat à l'élection présidentielle explique aussi pourquoi ceux qui disent que les Français ne travaillent pas assez sont des menteurs.
***SOMMAIRE***
00:00 : Intro : nouveau livre en librairie
02:43 : Manif de policiers du 19 mai
07:01 : Suicides dans la police
12:28 : Féminicides : ça suffit !
15:07 : Mort au travail et Burnout
22:03 : Pénibilité au travail
25:25 : La baisse de l'assurance chômage
27:53 : Revue 3 de L'Avenir en commun et émission BFM Business
32:51 : La petite vidéo cadeau ❤️
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ON Y CROIT ! Danielle SIMONNET ELUE DEPUTEE DE LA FRANCE INSOUMISE, DIMANCHE DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS

2 Juin 2021 , Rédigé par michelle

3tt1 mSaupaddoni,s 2os2hcr:57ghnreersd PARIS LE PS ISOLE, SIMONNET RENFORCEELe deuxième tour de l’élection législative partielle à Paris dans le 20eme est en place. L’exploit-surprise de Danielle Simonnet et de ses équipes militantes qui ont accroché le passage au second tour produit son effet. Nombre de personnes viennent vers les Insoumis convaincues que le succès est possible dans une position claire d’opposition à la Macronie. La candidate PS mesure le désaveu que son score représente, en total repli par rapport à 2017. Mais elle mesure aussi son isolement. Ses alliés au Conseil de Paris, EELV, PCF et Génération lui refusent leur soutien pour le deuxième tour de dimanche prochain. la pression de la base de ces organisations a été la plus forte. En effet il existe une volonté de tourner le dos à une candidate qui s’était vanté d’avoir participé à la manifestation des policiers d'extrême droite. Par contre, Hugues Ranson, vice-président LREM de l’Assemblée Nationale est immédiatement accouru à son aide pour la soutenir dès la soirée de dimanche. Dans ces conditions le rassemblement populaire peut se faire autour de Danielle Simonnet sans l’encombrement d’un conflit généralisé avec la gauche traditionnelle. Nombre de ceux que des consignes en faveur du PS auraient projeté dans l’abstention peuvent se sentir libre de voter pour Simonnet sans inconvénient pour leur parti. La campagne du deuxième tour, peut-être une campagne positive. Ca voter Simonnet c’est voter pour le programme qui guidera ses votes à l’Assemblée : 6éme république, partage des richesses, planification écologique, plein emploi. On peut avoir bon espoir de voir des électeurs de tous horizon se reconnaitre dans la volonté d’élire une députée des milieux populaires en opposition sans arrangements, avec le régime Macron.
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REGIONALES NOUVELLE AQUITAINE : Y'a pas photo...entre Clémence GUETTE (FRANCE INSOUMISE et Alain ROUSSET (PS COMPATIBLE LREM)

2 Juin 2021 , Rédigé par michelle

 Appel de 500 citoyens : "nous avons besoin du meilleur candidat à la tête de la Nouvelle-Aquitaine. Vous comprendrez donc pourquoi,, pour

nous, c’est Alain Rousset. » TU PARLES !

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JLUC MELENCHON : LE PLEIN EMPLOI - MEETING A AUBIN

2 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Le candidat insoumis à l’élection présidentielle a inscrit son discours dans cet héritage, appelant le peuple à l’unité à l’heure où certains cherchent à le diviser par le « venin du racisme ». Il a rappelé que la barrière la plus infranchissable contre le racisme était l’amour des êtres humains entre eux, alors que la moitié de la population de notre pays serait métissée en 2050.

Jean-Luc Mélenchon a expliqué son objectif de réparer la France alors que l’industrie a reculé de 10 points dans la richesse nationale, que 8 000 km de voies ferrées ont été fermées au cours des 40 dernières années ainsi qu’un tiers des maternités, 100 000 lits d’hôpitaux, une école par jour et un bureau de poste par jour au cours des 20 dernières années.

Face à cette situation, le chef de file des insoumis à l’élection présidentielle a donné une ligne directrice : le plein emploi. Pour l’atteindre, il a appelé, d’abord, à partager la richesse alors que les plus riches se sont gavés d’argent comme jamais. Il a ainsi expliqué qu’avec les baisses de cotisations patronales et les cadeaux fiscaux pour les plus riches, on aurait pu créer 2 millions d’emplois rémunérés au salaire moyen. Jean-Luc Mélenchon a aussi affirmé qu’il fallait partager le temps de travail et revenir aux 35h réelles pour créer de l’emploi. Il a aussi rappelé sa proposition de la garantie emploi faisant de l’État l’employeur en dernier ressort pour les chômeurs de longue durée.

Jean-Luc Mélenchon s’est également posé en opposant principal aux libéraux Le Pen et Macron. Il a expliqué que, contrairement à lui, l’un comme l’autre voulaient que le peuple français rembourse la dette et s’opposaient à la retraite à 60 ans. Il a de son côté expliqué qu’il fallait annuler la dette de la France détenue par la BCE et rétablir la retraite à 60 ans, affirmant que « c’est parce qu’on travaille moins longtemps qu’on vit plus longtemps ».

Le candidat insoumis a également dit comment gagner en 2022 : en rassemblant une majorité de Français autour d’un programme, « L’Avenir en commun ». Il a ainsi expliqué que 9 Français sur 10 sont d’accord pour augmenter le SMIC, pour la garantie d’emploi, pour conditionner les aides publiques à des contreparties sociales et écologiques, pour créer un pôle public du médicament, pour interdire le glyphosate et limiter la malbouffe. Il a rappelé que 8 Français sur 10 sont d’accord pour rétablir l’ISF, pour taxer les profiteurs de crise, pour la gratuité des premières quantité d’eau, pour plafonner les frais bancaires, pour reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle et pour ouvrir le droit à un parrainage citoyen à l’élection présidentielle. Il a dit que 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans, pour la proportionnelle aux élections législatives, pour le référendum d’initiative citoyenne ou encore pour la sortie du nucléaire. Enfin, il a expliqué que 6 Français sur 10 sont pour la sixième République, pour la semaine de 4 jours, pour le RSA jeune, pour interdire le travail détaché ou pour en finir avec les fermes-usines.

Le tribun a conclu sur les mots de Jaurès : « Le courage, c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense ».

Ce direct est également disponible dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendants.

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APPEL AU 12 JUIN ... POUR LES LIBERTES, CONTRE LES IDEES D'EXTREME-DROITE

2 Juin 2021 , Rédigé par michelle

Les premiers signataires :

Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, UNEF (Union nationale des Étudiants de France), UNL (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédération Paysanne, USP (Union Syndicale de la Psychiatrie).

Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre, Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, SOS Racisme, comité justice pour ibo QNQF (Quartiers nord, Quartiers forts Marseille) , observatoire contre l’extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté.e.s, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) , AFPS,  Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine, 

Médias : Regards, L’Humanité, Politis, Contretemps, Le Media ; 

Organisations politiques : ENSEMBLE !, Génération.s, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Parti de Gauche, Place Publique, les jeunes écologistes, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Génération.s, Rassemblement Communiste, UCL (Union Communiste Libertaire)

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