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LA GUERRE SOUS TERRE (HISTOIRE 1ÈRE GUERRE MONDIALE) ... DIEU QUE LA GUERRE EST JOLIE !

11 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Une « guerre souterraine » est ré-apparue dans l’actualité récente au cours des guerres en Irak ou en Syrie où s’est développé de façon spectaculaire l’emploi de tunnels et autres souterrains.
Mais la guerre sous terre connut son paroxysme il y a un siècle, au cours de la Première guerre mondiale, où elle prit la forme d’une « guerre des mines » abordée dans ce documentaire produit par le CHS et réalisé par Jeanne Menjoulet.

Ce film a été réalisé à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Cote à côte : Berry-au-Bac dans la Première Guerre mondiale – Perspectives Franco-allemandes sur les fronts de l’Aisne », livre co-écrit par de jeunes historiens Allemands et Français.

Camille Laurent et Stephan Schubert, co-auteurs de plusieurs chapitres de ce livre, présentent dans ce documentaire la guerre des mines. Ils s’appuient pour cela sur les recherches qu’ils ont menées sur Berry-au-Bac et la cote 108 (dans l’Aisne), lieux parmi les plus emblématiques de la guerre des mines en France. A partir de cet exemple particulier, toute une guerre oubliée se découvre, une guerre sous terre qui se déroula également dans d’autres hauts-lieux de la Première Guerre mondiale, à commencer par Verdun ou la Somme.

De nombreuses séquences du documentaire mettent par ailleurs en scène cette guerre telle qu’elle est décrite dans les archives militaires et récits produits à la fin de la guerre par les régiments, ainsi qu’à travers le livre de Roland Dorgelès « les croix de bois », de façon à montrer comment elle fut vécue, subjectivement, par les soldats.

https://www.chemindesdames.fr/fr/le-chemin-des-dames/visiter/les-lieux-de-memoire/vestiges/la-cote-108-berry-au-bac-et-la-guerre-des-mines

La Cote 108 à Berry-au-Bac et la guerre des mines

Du haut de la cote 108, ainsi dénommée parce qu’elle culmine à 108 m de hauteur, on peut surveiller de près l’Aisne, son canal latéral, le canal de l’Aisne à la Marne ainsi que la route départementale. Cette position  privilégiée a fait l’objet de combats meurtriers dès septembre 1914, car elle se situe exactement sur la ligne de front, entre Français et Allemands.

A la jointure entre la Marne et l’Aisne, à l’extrémité Est du Chemin des Dames, ce lieu est indissociable de la terrible guerre des mines qui eut lieu durant le conflit.  Les premières galeries françaises commencent à être creusées sous la cote 108 dès la mi-novembre 1914 pour établir un poste d’écoute sous les lignes allemandes. Janvier 1915, marquera le début d’une longue série d’affrontements souterrains, où allemands et français chercheront à passer sous les lignes ennemis pour déposer assez d’explosifs et ainsi détruire le dispositif adverse en surface.

Le 23 juin 1915, 5 tonnes d'explosifs disposés en profondeur causent  l'explosion de la cote 108, qui sera remplacé par un entonnoir de 40 mètres de diamètre et de 80 mètres de profondeur. L’entonnoir ne sera jamais diminué par la suite. Classé monument historique en 1937, cette zone d’affrontement est restée fermée au public jusqu’à nos jours.  Depuis quelques années, il fait l’objet d’un nouvel éclairage initié par une équipe de chercheurs franco-allemands avec l’Association « Correspondance Côte 108 »  et dont des visites guidées sont organisées ponctuellement en partenariat avec la Caverne du Dragon-Musée du Chemin des Dames.

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HENRI BARBUSSE : PORTRAIT D'UN POILU CELEBRE

11 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Barbusse portrait

Henri Barbusse n'était pas seulement pour la jeunesse de notre pays celui qui a le mieux dépeint les horreurs de la guerre, dans son admirable livre « le Feu », victime de la guerre lui même, 11 ne voulait pas que les jeunes générations d'aujourd'hui soient sacrifiées dans un nouveau massacre impérialiste comme la sienne l'avait été pendant quatre années.

Henri Barbusse fut, avec Romain Rolland, l'initiateur du grand mouvement de lutte contre la guerre et le fascisme, sous l'égide duquel, dans le monde entier, s'organisèrent de vastes rassemblements.

barbusse lachaise

L Oeuvre publie le feu

Publication sous forme de feuilleton de l'ouvrage par le quotidien L'Œuvre de Gustave Téry, à partir du 3 août 1916.

Le Feu a été publié aux Editions Flammarion à la fin de novembre 1916 et a remporté le prix Goncourt quelques jours après.

 

Le FEU

Dans les premiers chapitres, Henri Barbusse nous présente la composition de son escouade (15 à 20 personnes).

Ces poilus sont issus de nos diverses provinces (Biquet, le Breton pas équarri, à peau grasse, à mâchoire de pavé) ; ils ont tous les âges, ils sont de toutes les races, ils exercent tous métiers.

Ils n'y a pas d'intellectuels, pas d'instituteurs, pas de profession libérale parmi eux. Alors que fait Henri Barbusse dans cette escouade ?

Au fil des pages, nous suivons tous ces poilus dans leur vie quotidienne. Ils ont tous des qualités, des défauts. Ils nous paraissent sympathiques. Bref, ce sont des hommes !

Ces hommes, nous les découvrons morts les uns après les autres, tués lors d'affrontements avec les boches.

Combien en restera-il fin 1918 ?

Puis Henri Barbusse est évacué en 1916 vers les hôpitaux. Il nous fait vivre ses activités dans un poste de secours, près des lignes de feu.

Pendant des jours, pendant des nuits, on y verra rouler et confluer les longs ruisseaux d'hommes arrachés des champs de bataille, de la plaine qui a des entrailles, et qui saigne et pourrit là-bas, à l'infini.

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PREMIERE GUERRE MONDIALE : LE FEU d'HENRI BARBUSSE

11 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

https://www.humanite.fr/premiere-guerre-mondiale-lire-le-feu-cent-ans-apres-
Première guerre mondiale. Lire "le Feu", cent ans après
Jeudi 22 Décembre 2016

Ce n’est sans doute pas le plus facile des romans consacrés à la Première Guerre mondiale. Et pourtant, cent ans après, le souffle du Feu porte toujours très loin, avec l’acuité et la fraîcheur des précurseurs. Le sentiment de tenir entre ses mains un document rare éclate dès le premier chapitre : dans un sanatorium, des tuberculeux se reposent devant un paysage alpin. D’un coup, la guerre est déclarée. Dans une vision hallucinée, les malades voient des millions d’hommes se jeter les uns et les autres, creuser des tranchées et mourir dans la boue. Malgré le carnage, Henri Barbusse termine par ces mots : « L’avenir est dans les mains des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changé par l’alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis. »

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Nous sommes en 1916, en pleine guerre totale, et l’écrivain a déjà digéré l’enjeu à venir. Pacifiste, il couvre son engagement internationaliste et communiste. Ce n’est pourtant pas ce qui lui vaut, le 15 décembre de la même année, l’obtention du prix Goncourt ainsi qu’un formidable succès en librairie. Un autre aspect remarquable lui permet de survivre à Gaspard, de René Benjamin, Goncourt 1915 tombé dans l’oubli. « À la différence de ce roman, qui montre la guerre sous un jour gai et qui relève, de ce fait, du bourrage de crâne, le Feu prétend dire la guerre telle qu’elle est », relève Denis Pernot, professeur de littérature à Paris-XIII et spécialiste de la période.

Le Feu

Le soldat Barbusse écrit les dialogues tels qu’il les entend

En 1914, Barbusse a 41 ans et souffre des poumons. Mais il insiste pour rejoindre la ligne de front, et sera décoré deux fois. Sous la forme d’un feuilleton initialement paru dans l’Œuvre, journal revendiquant la lutte contre la censure, il raconte le quotidien des soldats qui l’entourent. Tous vivent dans la boue froide, sont pénétrés de pluie et dévorés de poux, s’habillent de tout ce qui leur passe par la main, puent à s’en réveiller la nuit, mangent mal, rient d’une presse qui raconte leur confort cinq étoiles, et comprennent mal ce qu’ils font là.

Le feu

Barbusse écrit les dialogues tels qu’il les entend, replaçant le poilu dans sa dimension populaire. Comme les milliers de kilomètres de tranchées, le livre est plein des patois et injures des quatre coins de la France, en plus de l’argot militaire. « Si tu fais parler les troufions dans ton livre, est-ce que tu les f’ras parler comme ils parlent, ou bien est-ce que tu arrangeras ça, en lousdoc ? C’est rapport aux gros mots qu’on dit », demande Barque au narrateur du Feu. « Les soldats se sont dit : dans ce livre c’est de nous dont on parle, c’est comme nous que l’on parle, c’est notre quotidien que l’on raconte. Cela a fait son succès », mesure Paul Markidès, président des Amis d’Henri Barbusse, et vice-président de l’Association républicaine des anciens combattants (Arac), cofondée par Barbusse en 1917.

Le Feu

Mais le Feu va encore plus loin. Froid, il raconte toute l’horreur des balles et des obus qui éclatent et déchiquettent les hommes, dont les cadavres en décomposition jonchent la ligne de front. Il ne le fait pas gratuitement. Il le fait sans sensationnalisme. Il le fait comme si c’était normal, de 1914 à 1918, parce que ça l’était. Il est le premier à le faire. Il est aussi le premier à expliquer que cette guerre est nouvelle. Il n’y a plus de stratégie militaire. Il n’y a plus d’inventivité, d’exploits utiles, de duels décisifs. Seule compte la capacité de deux nations à alimenter le front en hommes et en obus. « Barbusse est sans doute un des premiers à comprendre que la guerre moderne ne peut se dire qu’à condition de renoncer aux procédés traditionnels de l’épopée, mesure Denis Pernot. D’où son roman sans personnage central et sans intrigue construite. Simplement une alternance entre scènes de front et scènes de cantonnement. »

À sa sortie, le livre est un ovni. Il l’est toujours aujourd’hui dans son fond et sa forme. « Son impact a été très important sur ceux qui n’étaient pas au front. Les enfants, les femmes ont envoyé quantité de lettres pour remercier Barbusse d’avoir dit comment c’était », souligne Paul Markidès. Le tour de force n’est pas anodin. Car jamais autant d’écrivains ne se sont retrouvés au front, payant un lourd tribut de guerre, comme tous les corps de métier. Jamais la société française n’a été aussi éduquée et lettrée, donnant un caractère épistolier inédit à cette guerre. « Longtemps, les soldats ménageaient les familles dans leurs écrits. Il leur a peut-être fallu un porte-parole », ajoute-t-on à l’Arac.

Le feu - Henri Barbusse - Folio - Site Folio

Le Feu évoque aussi les fusillés pour l’exemple, la colère, l’ennui, le désespoir, la nostalgie, le recours à l’alcool. Il mesure que la « boucherie » sert à ce que des « gens dorés brassent plus d’affaires ». Et puis il s’intéresse aux Allemands. Le personnage du caporal Bertrand, peu avant sa mort, salue la figure de Karl Liebknecht, socialiste d’outre-Rhin opposé à la guerre. Admirable, « quoique pacifiste » comme l’écrit le Figaro en 1917, Bertrand est aux yeux de Barbusse l’archétype du soldat parfait, justement parce qu’il est pacifiste. À la toute fin du livre, les soldats échangent des points de vue qui, s’ils sont divergents, se concentrent sur un ennemi commun à abattre : la guerre. « Faut tuer la guerre dans le ventre de l’Allemagne », dit l’un. « Si l’esprit de la guerre n’est pas tué, t’auras des mêlées tout le long des époques », dit un autre. « Deux armées qui se battent, c’est comme une grande armée qui se suicide ! » ajoute un troisième. Et, dès 1916, déjà, écrit noir sur blanc, les prémices de la formule « la der des der » avec un poilu qui crie : « Il ne faut plus qu’il y ait de guerre après celle-là. » Et pourtantLe feu - Poche - Henri Barbusse - Achat Livre | fnac

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PRESIDENTIELLES : QUELS PARRAINAGES ? Un parrainage citoyen ça existe en Europe... Quand on ne sait pas, on s'informe et on ne se gausse pas comme le font les ignorants.

10 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Pour être acceptée, une candidature aux élections présidentielles de la 5e République française doit recevoir l'accord d'un nombre minimal d'élus. Cet accord est nommé « parrainage », et avait pour objectif initial d'écarter les candidatures fantaisistes. En 1962, le nombre minimum de parrainages nécessaire était de 100, puis il est passé à 500 en 1976.

 

Après la loi organique du 25 avril 2016 de « modernisation de diverses règles applicables à l'élection présidentielle », les élus envoient leur parrainage directement au Conseil constitutionnel. Au fur et à mesure de la réception et de la validation des présentations, le Conseil constitutionnel rend publics, deux fois par semaine à partir de la publication du décret de convocation des électeurs, le nom des élus ayant parrainé un candidat.

Cette loi a été critiquée par les partis minoritaires qui l'ont qualifiée de « verrouillage » et de « mesure anti-démocratique ».

Dans une lettre aux parlementaires en Jean-Luc Mélenchon s'insurge contre un projet de loi visant à modifier les règles de l’élection présidentielle. Il appelle les députés à y inclure le parrainage citoyen

 

https://melenchon.fr/2016/03/30/presidentielle-parrainage-citoyen-lettre-melenchon-parlementaires/

extrait :

A côté du pouvoir exclusif de parrainage par certains élus locaux, à qui ce privilège a été attribué sans qu’ils l’aient demandé, créez une deuxième voie d’accès au droit d’être candidat à l’élection présidentielle. Accordez le droit de parrainage citoyen à tous les électeurs.

... Les responsables PS qui sont à l’initiative de ce texte aimeraient notamment se débarrasser de ma candidature pour l’élection présidentielle de 2017 par ce moyen.

...

Car, comme vous le savez, j’ai proposé ma candidature. Certes je n’ai l’aide d’aucun parti représenté au Parlement actuel. Mais je crois que j’ai le droit de proposer mon programme aux suffrages si l’on tient compte des soutiens que j’ai déjà reçus de notre peuple dans un passé récent. J’ai déjà rassemblé 4 millions de voix en 2012, j’ai été réélu en 2014 député européen avec autant de voix que pour élire cinq députés nationaux, j’ai déjà recueilli 87 000 parrainages citoyens pour ma proposition de candidature. Envisagez-vous que je sois empêché de me présenter parce qu’il me manquerait le parrainage de quelques-uns de ces élus qui sont la condition pour être candidat ? Sérieusement, vous accepteriez de ridiculiser notre République déjà si mal en point par ce mode d’élimination d’une fraction aussi consistante de l’opinion de notre peuple ? Que vaudrait alors l’élection ? Quelle serait la légitimité de la personne élue qui aurait bénéficié d’un tel subterfuge pour être débarrassé de ses concurrents ?

Mesdames, messieurs les parlementaires nationaux, si vous ne refusez pas votre vote à une disposition inique, du moins donnez aussi au peuple une part de son pouvoir et laissez-le décider de qui est digne de se présenter à ses suffrages.

Avec mes salutations républicaines les plus fermes.

Parrainage électoral

pour l'élection présidentielle en France


 

Définition du parrainage (présentation) pour l'élection présidentielle


Le but principal du parrainage pour l'élection présidentielle est de limiter le nombre des candidatures fantaisistes. Cette disposition a été instaurée dans la loi de 1962 qui a institué le suffrage universel direct. Le nombre de signataires requis qui était de 100 est passé à 500 lors d'une réforme de la loi en 1976. A cette occasion, il a été décidé de rendre publique l'identité des élus signataires.

A partir de 1981, pour chaque candidat, les noms de 500 élus choisis par tirage au sort (si la liste dépassait le nombre minimum nécessaire) ont été publiés par le Conseil constitutionnel. Depuis la loi organique n° 2016-506 du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l'élection présidentielle, le Conseil constitutionnel rend public l'intégralité des parrainages, au fur et à mesure de leur réception, au moins deux fois par semaine. En outre, depuis cette dernière loi, c'est l'élu signataire qui transmet le formulaire de parrainage au Conseil constitutionnel et non plus le candidat.

Les élus habilités à "parrainer" (présenter, selon la loi) un candidat sont environ 45 000. Ce sont :

  • les députés et les sénateurs,
  • les conseillers régionaux et les membres de l'Assemblée de Corse,
  • les conseillers départementaux,
  • les membres du conseil de la métropole de Lyon, de l'Assemblée de Guyane, de l'Assemblée de Martinique, des conseils territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon, du Conseil de Paris, de l'assemblée de la Polynésie française, des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l'assemblée territoriale des îles Wallis-et-Futuna,
  • les maires, maires délégués des communes déléguées et des communes associées, maires des arrondissements de Paris, de Lyon et de Marseille ou conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger,
  • les présidents des organes délibérants des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d'agglomération,
  • les présidents des communautés de communes,
  • le président de la Polynésie française et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie,
  • les ressortissants français membres du Parlement européen élus en France.


Un élu ne peut parrainer qu'un seul candidat et n'apporter à ce dernier qu'un seul parrainage, même s'il cumule plusieurs mandats.

Les parrainages d'un candidat doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différentes. En outre, il ne faut pas que plus d'un dixième d'entre eux soient issus du même département ou de la même collectivité d'outre-mer.

Parrainage citoyen

Le parrainage citoyen pour les élections est un mode de sélection des candidats où une candidature est validée lorsqu'un certain nombre de citoyens donnant leur accord à cette candidature est atteint.

 

Europe

Les pays où les parrainages citoyens sont institués sont l'Autriche, la Bulgarie, la Finlande, l'Irlande, l'Islande , la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Pays Nombre minimal de citoyens
pour valider une candidature
(chiffres de 20122)
Population Nombre de candidats
parrainés par les citoyens
Autriche 6 000 8 665 550 en 2014  
Finlande 20 000 5 491 054 en 2015  
Lituanie 20 000 2 939 431 en 2014 17 (en 2002), 5 (en 2004), 7 (en 2009)
Pologne 100 000 38 505 614 en 2015 12 (en 2000), 16 (2005)
Portugal 7 500 10 374 822 en 2014 Entre 1976 et 2011 : entre deux et six maximum
Roumanie 200 000 19 942 642 en 2014 12 (en 2004), 12 (en 2009)
Slovaquie 15 000 5 410 836 en 2013

Le parrainage citoyen peut être conçu comme alternatif ou complémentaire

du parrainage d'élus.

"Le parrainage citoyen relève du courage et des affaires politiques"

Dominique ROUSSEAU - Juriste-

Philippe Blachèr, professeur de droit constitutionnel, indique que « dans les États européens qui pratiquent un mode de scrutin comparable » à l'élection présidentielle française (Autriche, Bulgarie, Finlande, Irlande, Lituanie, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie), « la sélection des candidatures est réglementée de façon plus simple : ce sont les parlementaires ou les électeurs qui soutiennent un candidat à la magistrature suprême »

 

 

La possibilité d’un parrainage citoyen a été évoquée par plusieurs candidats ou comités de réflexion, mais aucune suite n’y a été donnée pour le moment.

 

Jean-Luc MELENCHON l'a fait en interne au sein de la FRANCE INSOUMISE

pour PRESENTER SA CANDIDATURE...et comme certains ignorent ou font semblant d'ignorer cette possibilité, ils se gaussent, ils rigolent comme des gogols

Oh ! 150 000 signatures de citoyens, c'est RIEN ! répètent-ils en boucle

 

RIEN ? Pas pour tout le monde ! En 2012 

Créée en 2012 par le président François Hollande et présidée par Lionel Jospin, la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique propose elle aussi de supprimer le parrainage des élus et qu'une candidature aux présidentielles puisse être acceptée si un nombre minimal de 150 000 citoyens soutient cette candidature.

 Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, Corinne LepageNicolas Dupont-Aignan critiquent la proposition de parrainage citoyen, arguant que le nombre de 150 000 signatures est beaucoup trop élevé, et va provoquer une impossibilité de se présenter pour les « petits » candidats. 

 Ce délai semblait trop court pour que les candidats aient le temps de convaincre les électeurs de les parrainer, et François Bayrou signale de plus qu'« il faudrait que le Conseil constitutionnel vérifie la véracité de centaines de milliers de signatures en un temps bien trop court. ».

Mais Roselyne Bachelot, femme politique, ou encore le professeur de droit Dominique Rousseau, tous deux membres de la commission Jospin, ne pensent pas que le parrainage citoyen ait été rejeté pour un motif d'ordre technique. Roselyne Bachelot fait remarquer que le parrainage citoyen existe sans problème dans de nombreux pays européens, et Dominique Rousseau estime que la mise en place du parrainage citoyen relevait du « courage et des affaires politiques ».

Qui est courageux dans l'affaire ? Jean-Luc MELENCHON, lequel en 2016, appelait les députés à inclure un parrainage citoyen. Quand on ne sait pas, on ne se moque pas, ou on s'informe.. comme moi, citoyenne lambda.

 

« Oui, je suis prêt : je propose ma candidature ». C’est par ces mots que Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa décision concernant l’élection présidentielle de 2022 au journal télévisé de 20h de TF1, ce dimanche 8 novembre 2020.

Une investiture populaire

«Alors je ne dis pas que je sois une projection sympathique pour tout le monde, mais pour des millions de braves gens, oui, c’est le cas. Et je les appelle à se regrouper. Alors oui je suis prêt, et je propose ma candidature. ».

Il a immédiatement assorti cette proposition de candidature d’une « condition » : celle de réunir une « investiture populaire ». Il s’agit, comme il l’a expliqué, de recueillir 150 000 parrainages citoyens. 

Le Président du groupe parlementaire La France Insoumise avait récemment déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour ouvrir à 150 000 personnes inscrites sur les listes électorales la possibilité de sélectionner les candidats à l’élection présidentielle, un droit réservé pour l’instant à 500 élus.

Une proposition que Jean-Luc Mélenchon a donc décidé de s’appliquer à lui même. Un site internet, « noussommespour.fr » a été ouvert pour permettre cette collecte de signatures. Sur TF1, l’insoumis a appelé ses soutiens à s’y rendre pour remplir le formulaire de parrainage.

"Par ailleurs, malgré ses déboires des dernières années, Mélenchon demeure d'après les études d'opinion la personnalité la plus fédératrice à gauche, lui qui avait réuni plus de 7 millions de voix lors de l'élection présidentielle en 2017 et se présente aujourd'hui comme un « pôle de stabilité ». Peu d'autres ténors de gauche peuvent prétendre réunir en un tournemain 150.000 signatures sur leur nom."
MARIANNE qu'on ne peut pas soupçonner de tendresse envers J.L MELENCHON
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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https://www.habas.fr/Vie-municipale/Les-commissions

9 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Les commissions
Les élus se réunissent au sein de commissions de travail thématiques.

Suite aux élections du maire et de ses adjoints en date du 28 mars 2014, les nouveaux membres composants les différentes commissions municipales ont été élus comme suit

Commissions   Délégué(es) Membre(s)

FINANCES

 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Sébastien VIDAUCOSTE

Dominique DUPUY

Jean-Claude DUBOY

André BONNAFÉ
Viviane MAGESCAS

Catherine LASSERRE
Maurice PEREZ LOPEZ
Isabelle GOUY
Nicolas MAGESCAS

TRAVAUX - VOIRIE - MATERIEL
CIMETIERE - SECURITE - ACCESSIBILITE
 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Sébastien VIDAUCOSTE

Dominique DUPUY

Jean-Claude DUBOY

Sébastien CASIMIRO

Didier LAHITTE

Vincent GETTEN

URBANISME - PLUi
 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Virginie SAVINE

Sébastien VIDAUCOSTE

Dominique DUPUY

Jean-Claude DUBOY

Viviane MAGESCAS

Didier LAHITTE

Vincent GETTEN

EDUCATION - PERISCOLAIRE
RESTAURANT SCOLAIRE
JEUNESSE
 

Jean-François LATASTE

Virginie SAVINE

Dominique DUPUY

Maurice PEREZ LOPEZ

Carole HOURIEZ

Sandrine CASSEN

Hélène BARROSO

VIE LOCALE - CULTURELLE - SPORTIVE - ASSOCIATIVE
COMMERCES / ARTISANAT
 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Virginie SAVINE

Sébastien VIDAUCOSTE

Dominique DUPUY

André BONNAFÉ

Catherine LASSERRE

Maurice PEREZ LOPEZ

Carole HOURIEZ

Sandrine CASSEN

Isabelle GOUY

Hélène BARROSO

Céline MARMION

Nicolas MAGESCAS

CONSEIL D’ÉCOLE
  Jean-François LATASTE Carole HOURIEZ
PATRIMOINE / ENVIRONNEMENT
 

Jean-François LATASTE

Virginie SAVINE

Dominique DUPUY

Jean-Claude DUBOY

André BONNAFÉ

Carole HOURIEZ

Hélène BARROSO

Didier LAHITTE

Nicolas MAGESCAS

COMMUNICATION
 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Virginie SAVINE

Sébastien VIDAUCOSTE

Jean-Claude DUBOY

André BONNAFÉ

Isabelle GOUY

Hélène BARROSO

Nicolas MAGESCAS

COHESION SOCIALE
 

Jean-François LATASTE

Damien DELAVOIE

Dominique DUPUY

Catherine LASSERRE

Carole HOURIEZ

Isabelle GOUY

Sandrine CASSEN

Céline MARMION

ACTION SOCIALE - APA
  Dominique DUPUY Viviane MAGESCAS
CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE
 

Viviane MAGESCAS

Catherine LASSERRE

Carole HOURIEZ

Céline MARMION

Henriette DUPRÉ

Jean-Claude CAZAUX

André MARIMPOUY

Francine LABORDE

BANQUE ALIMENTAIRE
 

Dominique DUPUY

Viviane MAGESCAS

Sandrine CASSEN
SYDEC - ENERGIE
  Jean-Claude DUBOY Sébastien CASIMIRO
SYDEC - EAU
  Sébastien VIDAUCOSTE Didier LAHITTE
SYDEC - STATION EPURATION
  Vincent GETTEN Didier LAHITTE
SYDEC - NUMERIQUE
  Damien DELAVOIE André BONNAFÉ
SYNDICAT BAS ADOUR
  Vincent GETTEN Sébastien VIDAUCOSTE
SYNDICAT DES LUYS
  Sébastien VIDAUCOSTE  
SIETOM
  Damien DELAVOIE Didier LAHITTE
ALPI
  Virginie SAVINE André BONNAFÉ
ECOLE DE MUSIQUE
  Damien DELAVOIE Nicolas MAGESCAS
MEDIATHEQUE DES ARRIGANS
  Catherine LASSERRE Viviane MAGESCAS
CORRESPONDANT DEFENSE
  Catherine LASSERRE Sébastien CASIMIRO
CORRESPONDANT MOUSTIQUE TIGRE
  Damien DELAVOIE Sébastien VIDAUCOSTE
PAYS ADOUR LANDES OCEANE
  Dominique DUPUY Virginie SAVINE
PLAN CLIMAT AIR ENERGIE TERRITORIAL (PCAET) // GEMAPI
  Dominique DUPUY André BONNAFÉ
COMMISSION D'APPEL D'OFFRES
 

Damien DELAVOIE

Sébastien VIDAUCOSTE

Dominique DUPUY

Virginie SAVINE

Jean-Claude DUBOY

Vincent GETTEN

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Le saviez-vous ? le "MAHOMET" de VOLTAIRE scandalise (1741)

8 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Lors de sa première représentation en province, en 1741, la tragédie de Voltaire (1694-1778) fut très applaudie de certains prélats, trop heureux que le prophète des " mahométans " y apparaisse comme un vieillard cynique et avide de pouvoir, qui pousse un jeune disciple au meurtre politique.

Voltaire a-t-il cherché à blasphémer contre l'Islam, comme des musulmans le croient aujourd'hui ?

Les autorités ecclésiastiques ne se laissèrent pas duper longtemps : la pièce fut interdite dès 1742, après la troisième représentation parisienne.

Ce Mahomet visait en premier lieu l'Eglise apostolique et romaine.

Bien plus que la perversité et la malhonnêteté d'un faux prophète de théâtre, c'est le fanatisme en général que te philosophe dénonce : le véritable sujet de sa pièce est de montrer l'étrange séduction du discours religieux et la fascination qu'il exerce sur les jeunes âmes.

VOLTAIRE s'amuse. Le soir de la première de Mahomet ou le Fanatisme, au théâtre de la Comédie Française, il réussit à provoquer un scandale.

Les dévôts se déchaînent, exaspérés par ce provocateur. Ils accusent l'auteur de faire le procès du christianisme et d'attaquer Jésus-Christ, sous couvert d'une condamnation du "faux prophète" Mahomet.

Athée et libre-penseur, VOLTAIRE s'en prend à tous les fanatismes et reproche aux jansénistes** leur obéissance à un Dieu implacable; 

Poussant l'audace jusqu'au bout, il adresse sa pièce au pape Benoît XIV et fait imprimer une fausse approbation du Vatican.

Après trois représentations, la pièce sera interdite.

Jansénistes

  • Doctrine de Jansénius et de ses disciples ; mouvement religieux animé par ses partisans.

Tout d’abord, les jansénistes sont des disciples de Jansémies, entre 1588 et 1638. Ils pensent que tout est écrit à l’avance et qu’ils devront se référer à ce qui a été écrit dans le livre saint. De la sorte, ce ne sera pas par l’action qu’on obtient la grâce de Dieu.

Ensuite, le janséniste prenait pour référence Saint Augustin, à travers Jansénius. Ils sont des fidèles au dogme catholique et appliquent un règlement sévère. Ils adoptent également un état d’esprit de pessimisme et ne considèrent que « nul ne peut mériter le pardon par ses actes ». Évidemment, ils pensaient que le paradis était destiné aux élus uniquement, ce qui n’est pas le cas dans l’enseignement jésuite. En outre, ils contestent le pouvoir royal et celui du Pape, ce refus représente un grand danger pour les souverains et pour l’État.

Voltaire, la religion et Dieu. Le philosophe était-il athée ?

Voltaire (1694-1778) est l'un des grands philosophes français qui assista au déclin du Grand Siècle. Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l'infâme » nom qu'il donne au fanatisme religieux.

Il invente en 1759 le slogan « écrasons l'infâme » par lequel il termine ses lettres à ses intimes.

À près de 70 ans, exilé loin de Paris dans son château de Ferney, il prend, seul, la défense des victimes de l'intolérance religieuse et de l'arbitraire dans des affaires qu'il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally) et met son immense notoriété auprès des élites éclairées de l'Europe des Lumières à leur service.

C'est ce Voltaire-là, « l'homme aux Calas », le « don Quichotte des malheureux » que le peuple de Paris ovationne, à son retour dans la capitale en 1778.

Il inaugure ainsi la figure de l'intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser.

Voltaire reconnaît un Dieu à l’origine du monde et Lui attribue une influence dans le fonctionnement de ce dernier. Il rejette par contre, et c’est là que réside la subtilité de sa position,  tout intermédiaire entre Dieu et les hommes d’où procède dès lors sa lutte contre les religions positives et leurs traditions délétères...

 Notre homme ne lutte pas contre Dieu, mais contre le fanatisme religieux et l’intolérance. « Dieu ne doit point pâtir des bêtises du prêtre » peut-on lire dans l’une de ses lettres...

Voltaire a concentré toute son ironie et son sens de la formule au service de cette cause : « On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole », écrit-il dans le Dictionnaire philosophique, à l’article « Fanatisme »… Fanatisme qu’il qualifie d’infâme à partir de 1759. A compter de cette date, il signera désormais ses lettres de la fameuse devise « écrasons l’infâme »

Autre manifestation de son déisme résolu : c’est bien un  « Traité sur la Tolérance » et non sur l’Athéisme qu’il publie en 1763.

Pamphlets, pièces de théâtre, poèmes, tout est bon pour condamner et dresser la liste des malheurs et des crimes du fanatisme et de l’intolérance, qui entravent le progrès de la civilisation.

L’Islam, le Judaïsme ou le Christianisme, aucune foi n’est épargnée

 

Un rayon de soleil, un gros livre ouvert : LAROUSSE Chronique de la France et des Français... et je me coucherai moins bête ce soir.

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Fermeture temporaire des urgences du plus vieil hôpital de Paris : vent de colère chez les soignants

7 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Sur décision de l'AP-HP, l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, le plus ancien de Paris, doit faire face à une fermeture temporaire de son service d'urgences. En pleine «deuxième vague», l'initiative est vivement contestée au sein de la profession. A l'heure où le système de santé français affronte la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19, la direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé, le 3 novembre, un «arrêt temporaire» du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, entraînant le redéploiement d'une quinzaine d'infirmiers spécialisés, ainsi que de 18 aides-soignantes, vers un autre établissement de la capitale : l'hôpital Cochin. «On en a discuté avec l'équipe des urgences de l'Hôtel-Dieu et tout le monde a convenu que l'importance de ce renfort justifiait pleinement ce redéploiement», a assuré Alain Cariou, docteur à l'hôpital Cochin mais aussi directeur médical de crise du groupement Centre-Université de Paris. Toutefois, force est de constater que cette décision a provoqué une vague d'indignation dans la profession, qui réclame une augmentation des capacités hospitalières. 

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«Déshabiller Paul pour habiller Jacques» ?

«La situation est à ce point tendue que la pénurie de personnels oblige la direction a déshabiller Paul pour habiller Jacques», a dénoncé l'antenne Sud Santé de l'APHP, dans un communiqué publié le 4 novembre.

«L'Etat doit créer des lits, des emplois à l’hôpital et les programmer dès aujourd’hui», a estimé le syndicat, exprimant son amertume face à la fermeture de lits «pour assurer ailleurs le nombre nécessaire de personnels».

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La section CGT de l'établissement a pour sa part dénoncé «une décision unilatérale prise par des bureaucrates» :

«L'Hôtel-Dieu doit ré-ouvrir [un service] Covid-19 au cœur de la capitale avec des salles d'hospitalisation fonctionnelles immédiatement avec des circuits de fluides opérationnels pour les unités de soins», peut-on lire dans le communiqué de la CGT.

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On a fait venir le psychiatre pour des infirmières qui étaient en pleurs

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Contacté par nos soins, le docteur Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, fulmine. «Il n'y a eu aucune concertation, ni avec l'équipe médicale ni paramédicale, c'est une décision administrative et unilatérale de Cochin dans ce qu'on appelle un jeu à somme nulle, puisque c'est pour récupérer les moyens de l'un pour les attribuer à l'autre», affirme le médecin urgentiste.

«On va prendre des infirmières de Cochin pour les mettre dans des services de réanimation qu'elles ne connaissent pas, pendant que nos infirmières qui ne connaissent pas Cochin, sont envoyées dans des services qu’elles ne connaissent pas non plus !

La sécurité des soins c'est quand les équipes connaissent leur environnement de travail, le fait de déstabiliser ça, c'est un facteur d'accidents», déplore encore Gérald Kierzek, selon qui une telle décision n'a pas été sans conséquences pour le personnel.

«On a fait venir le psychiatre pour des infirmières qui étaient en pleurs, c'est une situation de maltraitance institutionnelle», relate notre interlocuteur qui, par ailleurs, explique comprendre la position de son confrère de Cochin, Alain Cariou : «Il manque du personnel dans son service, il le prend quand on lui en propose, il n'est pas neutre.» Tourisme oui, santé non ? Fait notable, la fermeture temporaire du service des urgences d'Hôtel-Dieu intervient un an et demi après l'officialisation par l'AP-HP du projet de réaménagement de l'établissement, qui a été confié au promoteur immobilier Novaxia.

Le 17 mai 2019, on apprenait ainsi qu'un tiers de la surface aménageable du plus vieil hôpital de Paris serait à terme consacré à une offre variée de restauration et de commerces, incluant un restaurant gastronomique : «Cela permet une ouverture de l’Hôtel-Dieu sur la ville [...] pour les Parisiens et les touristes», s'était alors réjouie la direction des hôpitaux de Paris. 

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Vous prenez une clé, vous ouvrez la porte : les salles existent à l'Hôtel-Dieu !

«Il faut arrêter de se focaliser uniquement sur la réanimation, il faut diagnostiquer les gens par un scanner, c'est ce qu'on à l'Hôtel-Dieu», confie pour sa part le docteur Kierzek, selon qui la priorité est de pouvoir hospitaliser les patients précocement, et de leur fournir de l'oxygène. Quant aux capacités de son établissement à se développer, il est formel : «Vous prenez une clé, vous ouvrez la porte : les salles existent à l'Hôtel-Dieu !

L'oxygène y est, l'air comprimé y est, tout y est, il suffit de mettre des lits, ça sauverait des malades.» S'il n'écarte pas une potentielle «logique de déshabiller l'hôpital de l'Hôtel-Dieu pour le transformer en centre commercial», Gérald Kierzek espère toutefois que la récente fermeture temporaire des urgences d'Hôtel-Dieu est bel et bien provisoire. «Je n'ai pas de raison de penser que ce n'est pas temporaire.

En pleine période de carence de lits, comment le ministère pourrait cautionner une fermeture d'hôpital ? La crise du coronavirus met en péril notre hôpital public, on n'a pas les capacités de soigner les malades, d'où le confinement, ça peut remettre en cause la politique de fermeture d'hôpitaux, non ?», interroge encore le soignant.

Une gestion de crise au détriment des patients atteints de pathologies graves ? «On a besoin de lits normaux, il faut arrêter de déprogrammer les malades, il faut que les services de pneumologie et de cancérologie puissent continuer à suivre leurs malades», souligne Gérald Kierzek, qui prône la création d'«un volant de sécurité de lits conventionnels» au lieu d'une stratégie qui consiste à décaler les traitements de maladies graves.

 Et le médecin urgentiste de poursuivre : «On n'invente rien : la Chine a créé un hôpital de campagne en 15 jours, on met des hôpitaux militaires à Mulhouse, Varsovie a créé un hôpital de plusieurs centaines de lits sur un stade...

On a la chance d'avoir un établissement au cœur de Paris qui est déjà un hôpital !» S'exprimant sur l'augmentation des capacités hospitalières du pays, le président Emmanuel Macron avait pour sa part déclaré aux Français, lors de son allocution du 28 octobre, qu'il n'existait pas de «solution magique» sur le court terme. 

«Ce n’est pas en quelques mois que nous pourrons créer véritablement une capacité totalement différente», avait-il entre autres expliqué afin de justifier la nécessité du confinement national. Fabien Rives

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BRILLANT CE JEUNE MEDECIN ! "FAUT QU'ON PARLE !" ON L'ECOUTE. ON NE PERD PAS SON TEMPS

7 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

 

Le Docteur Louis Fouché est l'invité de Putsch live animé par Nicolas Vidal : #confinement, conflits d'intérêt, traitement, #démocratie... Un entretien qui décoiffe !

Tout d’abord il déclare ne pas avoir de lien ou conflits d’intérêt en invitant le présentateur à faire de même pour tous les intervenants sur les plateaux télévisés.

Etat des unités de réanimation à Marseille, protocole réanimatoire, tests PCR, les coulisses de la réanimation avec le Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste réanimateur.

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COVID : PARCE QU'IL EST RASSURISTE, HONNETE, IL A ETE CONVOQUE PAR SA DIRECTION. QUI ? LE BRILLANT DOCTEUR FOUCHE à MARSEILLE.

7 Novembre 2020 , Rédigé par michelle

Covid-19 : on vous explique la polémique entre le docteur Louis Fouché et la direction des hôpitaux de Marseille

Soutenu par Didier Raoult, il a été entendu jeudi par sa direction, qui lui reproche de nier la gravité de la situation dans les hôpitaux marseillais. Anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception, il se montre très critique sur la gestion de la crise sanitaire dans les médias.
 

Depuis le 30 octobre, la France est à nouveau confinée. Face à un Président de la République qui s’est voulu pédagogue, Louis Fouché, médecin anesthésie-réanimation au CHU de Marseille et membre actif du collectif «Réinfo Covid», dénonce «une manipulation» et «une politique sanitaire actuelle injuste, inadaptée et disproportionnée».

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