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Et en même temps : Brigitte Macron reçoit deux médecins de la galaxie antivax à l’Élysée

12 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

Le 8 novembre dernier, alors que le président de la République s’apprêtait à conditionner le maintien du passe sanitaire à une troisième dose de vaccin, Brigitte Macron déjeunait en compagnie de six médecins, dont deux sont très appréciés du mouvement antivax.

Une nouvelle illustration du « et en même temps » ?

C’est un tweet anodin, logiquement passé inaperçu : « Alors que la médecine générale devrait être au cœur de la prise en charge des patients, celle-ci a trop souvent été shuntée. Nous avons défendu le soin et la prise en charge précoce et personnalisée au cours de cette rencontre à l’Élysée. » Ces mots sont ceux du docteur Guillaume Barucq, qui a été reçu, lundi 8 novembre, au palais présidentiel par Brigitte Macron avec cinq de ses confrères, le temps d’un déjeuner. Or, Barucq, généraliste à Biarritz où il est conseiller municipal, n’est pas n’importe quel médecin.

S’il justifiait dans le quotidien Sud Ouest son refus de se faire vacciner par des « contre-indications » qui ne « figurent pas dans la liste officielle » – assurant au passage avoir lui-même « participé activement à la campagne de vaccination », force est de constater que ses prises de position l’incluent dans le camp des adversaires de la politique sanitaire gouvernementale : à longueur de tweets, cet adepte de la « Surf thérapie » attaque le « dogme du passe sanitaire », écrivant le 6 septembre dernier une lettre ouverte au ministre de la Santé pour dénoncer l’obligation vaccinale des soignants. Sur le vaccin lui-même, le propos rejoint celui des « anti » : « On manque de recul, à la fois sur son efficacité vis-à-vis de la transmission du virus, mais aussi sur ses potentiels effets », déclarait-il à France 3 Nouvelle Aquitaine. Précisons qu’en 2018, Barucq s’opposait à l’administration obligatoire de onze vaccins aux nouveau-nés.

CONTRIBUTEUR DU SITE « BAS LES MASQUES »

D’après la revue médicale Le Généraliste, Barucq était accompagné à l’Élysée d’un urgentiste, d’un spécialiste de santé publique et de trois autres généralistes, dont le docteur Fabien Quedeville, ancien président du syndicat des jeunes médecins, qui fait également figure de héraut des antivax : à l’origine en janvier 2021 du hashtag viral « #jenemeconfineraipas », il contribue, avec le professeur Jean-François Toussaint ou le sociologue Laurent Mucchieli au site « Bas les masques », lancé fin novembre 2020 (ainsi qu’à la chaîne Youtube éponyme fermée depuis par la plateforme), où défilent des figures du mouvement, comme Louis FouchéChristian Perronne ou l’ufologue Silvano Trotta.

 

Fervent opposant à l'obligation vaccinale, a été auditionné le 24 septembre au Sénat dans le cadre de la proposition de loi sur la vaccination obligatoire.

"Je suis pour une vaccination consentie et éclairée", a déclaré le médecin Guillaume Barucq devant le Sénat

 

 

Le jour où il sera démontré que la fermeture des plages était pertinente, que le port du masque en plein air sert à quelque chose et que la vaccination à elle toute seule résoudra tout…

Attaques en cours pour détourner mes prises de position.

La défense de la liberté vaccinale est un combat POUR une vaccination éclairée et choisie.

Elle renforce l’adhésion et ne s’assimile pas à de l’anti-vaccinalisme.

Triste que des journalistes créent la confusion.

Courrier adressé à : Dr Olivier VERAN

Ministère de la Solidarité et de la Santé

14 Avenue Duquesne

75700 PARIS

Monsieur le Ministre, cher confrère,

Vous avez souhaité, suite à l’allocution du 12 Juillet 2021 du Président de la République, rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19 pour l’ensemble des soignants de France.

La loi relative à la gestion de crise sanitaire promulguée le 5 août 2021 définit cette obligation pour tous les professionnels médicaux et paramédicaux exerçant en libéral ou dans les hôpitaux, cliniques, EHPAD, leurs personnels et étudiants.

Cette loi d’obligation vaccinale survient à peine plus de 6 mois (un record dans l’histoire des obligations vaccinales) après les Autorisations de Mise sur le Marché conditionnelles des vaccins à ARNm accordées par la Commission Européenne.

La donne a changé depuis le début de l’été quand vous nourrissiez encore l’espoir que la vaccination massive permette d’atteindre l’immunité collective. Nous avons pu vérifier sur le terrain avec le variant delta qu’il n’en était rien

Nous avons également observé que des établissements soumis au pass sanitaire (bars, discothèques, mais aussi EHPAD) n’échappaient pas aux clusters. Il serait d’ailleurs intéressant que les ARS en publient la liste exhaustive.

Dans ce contexte, considérer la vaccination obligatoire des soignants comme une protection garantie des patients est au moins une contrainte illusoire, au pire risquée, en donnant un faux sentiment de sécurité.

Les soignants méritent mieux qu’une injonction vaccinale sous peine de privation d’activité, de perte de salaire et de menace d’emprisonnement.

Des soignants vont se retrouver sans ressources, d’autres vont changer d’orientation, d’autres vont prendre leur retraite prématurément. C’est d’autant plus grave que nous connaissons déjà une pénurie dans l’offre de soins et que nous peinons à recruter soignants et médecins.

J’ai pu mesurer cette détresse par les témoignages désemparés reçus de médecins, dentistes, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmiers, aides-soignants, psychologues, orthophonistes, étudiants…

Les soignants ont avant tout besoin de mesures efficientes pour les protéger, leurs patients et eux : aération optimisée des locaux, masques et matériels de protection à disposition, bonnes conditions de travail...

La vaccination obligatoire ne saurait être le cache-misère d’une politique de réduction des lits, de rentabilisation effrénée de l’hôpital et d’économie sur la médecine de ville qui n’ont pas cessé pendant cette crise.

Maintenant que votre objectif d’une large majorité de soignants vaccinée est atteint, pourquoi ne pas reprendre une approche plus souple avec les autres ? Je vous propose plusieurs pistes pour sortir de cette situation de tension en offrant aux soignants des alternatives :

 
- Laisser un délai au-delà des dates butoirs du 15 septembre (1ère dose) et du 15 octobre (2ème dose) à ceux qui souhaitent encore temporiser en leur proposant de réaliser des tests réguliers pour sécuriser leur prise de fonction dans leurs services ou lieux de consultation ;
 
- Encourager plutôt la vaccination ciblée des personnels après évaluation individuelle du rapport bénéfice-risques en fonction de l’âge, de l’état de santé et de leurs conditions de travail ;
 
- Laisser aux médecins traitants qui connaissent le mieux leurs patients le soin d’apprécier individuellement les contre-indications sans les verrouiller par décret.
 
C’est par la pédagogie, des mesures basées sur la science et le respect du choix éclairé des patients/soignants que nous parviendrons à atteindre les objectifs de réduction des risques qui ne sauraient faire appel qu’à une seule obligation vaccinale autoritaire.
 
 
 
 

En tant que généraliste, je ne saurais que trop vous recommander de vous appuyer davantage sur les médecins de premier recours que nous sommes pour suivre et soigner les patients, dans le but de réduire les hospitalisations.

Il serait également plus que temps de s’attaquer résolument aux facteurs de risques qui font le lit des formes graves : surpoids, obésité, diabète… en proposant un plan de prévention nutritionnelle et de sport santé adapté.

Dans la lutte que nous menons tous ensemble depuis le début de l’épidémie, pas un soignant ne devrait manquer à l’appel au 15 septembre pour affronter la saison hivernale qui nous attend.

En espérant que vous saurez entendre ces arguments, je vous prie de croire en l’expression de mes respectueuses et confraternelles salutations.

 

Dr Guillaume BARUCQ
 
 

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VOUS NE LES ENTENDEZ PAS A LA T.V. CHANSONS POUR LA PAIX OU CONTRE LA GUERRE

12 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

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MONTEBOURG félicité par l'extrême-droite, "LES JEUNES AVEC MONTEBOURG" se mettent en retrait de la campagne présidentielle, la FRANCE INSOUMISE réagit : terrain glauque, naufrage politique, programme zemmouristan ou lepenistan

10 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

J’ai proposé ce midi dans #LeGrandJury de menacer de bloquer temporairement les transferts d’argent particuliers vers les pays qui ne coopèrent pas avec la France pour faire appliquer les Obligations de Quitter le Territoire Français pour résoudre la situation suivante ⤵️
 
TAPER AU PORTEFEUILLE
L'ancien ministre socialiste a déclaré vouloir bloquer les transferts d'argent privé vers les pays qui refusent de rapatrier leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion du territoire français pour "taper au portefeuille".
Une déclaration qui intervient dans un contexte de réduction des visas avec l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, annoncé par le gouvernement français à la fin du mois de septembre.
 
Montebourg ce serait une erreur cruelle d'interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d'origine au nom des mauvaises actions des gouvernements. Reconnaissez l'erreur. Il y a assez d'angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque. (JLMELENCHON)
 
"Naufrage de l'opportunisme politique quand ceux qui se revendiquent de gauche s'inscrivent dans les pas de Zemmour", a embrayé l'eurodéputée LFI MANON AUBRY sur le même réseau social.
 
"Honteux, sans efficacité si ce n'est tracasser des gens honnêtes qui veulent aider leurs familles
Cette part de programme n'est plus 'made in France' mais hélas made in zemmouristan ou lepenistan", a réagi en début de soirée le député insoumis de Seine-Saint-Denis ALEXIS CORBIERE
 
 
L'EXTREME-DROITE APPLAUDIT
Dans l'intervalle, entre l'interview d'Arnaud Montebourg et ses tweets, ERIC ZEMMOUR s'est fendu d'une réaction, adoubant la proposition de l'ancien frondeur de François Hollande.
"En panne d'idées, (Arnaud Montebourg) a regardé en replay les vidéos de ma chaîne YouTube. Bravo Arnaud!", a réagi le quasi-candidat d'extrême droite à la présidentielle sur Twitter.
 

En juillet dernier, MARINE LE PEN avait déjà défendu une proposition comparable:

"Bloquer les visas des pays qui refusent de reprendre leurs clandestins, ou même bloquer les transferts d'argent comme nous le proposons: on peut agir face à l'immigration illégale et le Royaume-Uni le démontre"avait écrit la candidate du Rassemblement national à la présidentielle.

FAVAREL (GAUCHE REPUBLICAINE ET SOCIALISTE

S'EMPRESSE DE DIRE QUE DANS LEUR PROGRAMME,

 

 

 

"LA PROPOSITION DE MONTEBOURG N'Y FIGURE PAS"

Frédéric Faravel FRÉDÉRIC FARAVELAssistant parlementaire, trésorier adjoint de la CGT-CP (collaborateur parlementaire)
Le programme de la Gauche Républicaine & Socialiste a été adopté à #Marseille le 26 septembre. Je suis fier d'avoir coordonné sa rédaction avec quelques autres camarades. Vous remarquerez qu'il n'y figure aucunement le blocage des transferts d'argent des familles vers leurs pays d'origine
 

"LES  JEUNES AVEC MONTEBOURG" SE METTENT EN RETRAIT

DE LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

 

Le candidat à la présidentielle assure avoir été mal compris après sa proposition polémique, assurant ne pas vouloir cibler les personnes "qui envoient de l'argent dans leurs familles".

Arnaud Montebourg a reconnu ce mardi 9 novembre s’être "mal exprimé" et a regretté une "incompréhension", après sa proposition, émise la veille, de bloquer "tous les transferts" d’argent vers les pays qui refusent d’accueillir leurs ressortissants visés par une obligation de quitter le territoire français

Trop tard, les Jeunes pour Montebourg ont aussitôt annoncé, sur Twitter, se mettre "en retrait" de la campagne présidentielle.

Quitter le navire. Et de stigmatiser une proposition "injuste" et "inhumaine".

"Il ne s'agit pas pour nous d'une incompréhension mais bien d'une erreur. L'absence de remise en cause de ces propos dans les heures qui suivent son intervention nous fait dire que cette propos était pensée, voulue et assumée" ajoutaient-ils encore.

LA GAUCHE REPUBLICAINE ET SOCIALISTE A CHOISI SON CANDIDAT

Arnaud MONTEBOURG

MARIE-NOELLE LIENNEMAN et Emmanuel MAUREL (député européen sur la liste FRANCE INSOUMISE) SE SONT RALLIES

A Arnaud MONTEBOURG

 

 

Les adhérents de la Gauche Républicaine et Socialiste ont choisi leur candidat à l’élection présidentielle : Ce sera Arnaud Montebourg
 
L'ancien ministre de l'Économie est crédité dans les sondages de 2 à 3% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle.

C'est une indiscrétion rapportée par le Journal du dimanche. Ce ne sont pas les militants les plus connus du grand public, mais plusieurs personnalités autrefois dans le giron de Jean-Luc Mélenchon ont décidé de rallier l'ancien ministre de l'Économie et du Redressement productif de François Hollande, Arnaud Montebourg.

Ainsi, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et l'eurodéputé Emmanuel Maurel, eux-mêmes transfuges du Parti socialiste (PS) après la dernière présidentielle, ont rejoint les rangs d'Arnaud Montebourg, crédité de 2 à 3% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle 2022.

https://www.bfmtv.com/politique/
 
 
Voilà une excellente nouvelle : 🍒 Les adhérents de la Gauche Républicaine et Socialiste (#GRS) 🍒 - Emmanuel Maurel, Marie-Noëlle Lienemann -, qui avaient le choix entre 4 candidatures dont celles de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Fabien Roussel, ont décidé, fidèles à leurs valeurs et à leur idéal, de soutenir la candidature d'#ArnaudMontebourg à l'élection présidentielle : 😊 !
🎆
Un choix logique, l'attachement indéfectible de Montebourg à nos valeurs republicaines et à la République sociale n'étant plus à démontrer.
📌
Après le MRC et bien sûr L'Engagement, c'est donc le 3è mouvement à soutenir la candidature
🇨🇵
du défenseur du #MadeInFrance . Un renfort précieux, compte tenu de la bonne structuration et du dynamisme de ce courant majeur du #socialisme

LIENEMANN ET MAUREL AVAIENT SOUTENU LA FRANCE INSOUMISE AUX EUROPEENNES.

MAUREL ETAIT SUR LA LISTE FI ET A ETE ELU DEPUTE EUROPEEN

 

Merci Marie-Noëlle Lienemann sénatrice (ex-PS comme son ami Emmanuel Maurel aujourd'hui député LFI au parlement Européen). Des vrais Socialistes (au sens noble du terme) de cœur, de conviction et de combats progressistes et humanistes. Je ne suis pas partisan d'une énième "union de la gauche" (préférant une fédération populaire autour de causes communes) tant ce beau mot a été dévoyé, flétri, trahi par Hollande et cie (voyez tous ces ps ayant renié leur logiciel de pensée en se vautrant par opportunisme carriériste dans le "en même temps" macroniste : Véran, Castaner, Belloubet, Ferrand, Dussopt ...)
mais rêver une union des "gôôches" sans Mélenchon et les insoumis, c'est comme vouloir faire une omelette sans œufs, prendre une douche sans eau ... Illusoire et même absurde !
LA PRASE DU JOUR
Marie-Noelle Lienemann (sénatrice socialiste de gauche):
 
"J'en entends qui veulent faire l'union des forces de gauche sans Mélenchon mais ils oublient que la France insoumise est la principale force de gauche" !!
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MANON AUBRY (Députée européenne LA FRANCE INSOUMISE) A LA COP 26

10 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

Manon Aubry était en direct.

🔴 EN DIRECT DE LA MARCHE CLIMAT À LA COP26 : CHANGEONS LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT

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Publié depuis Overblog

10 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

 https://reporterre.net/Nucleaire-Macron-lance-la-construction-de-nouveaux-reacteurs

Emmanuel Macron a annoncé la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France lors de son allocution télévisée, mardi 9 novembre. « Trop cher, trop lent et trop dangereux, le nucléaire est obsolète », ont réagi, en colère, les écologistes.

Fin du suspens. Emmanuel Macron a annoncé la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France lors de son allocution télévisée consacrée à la pandémie, à la reprise économique et aux réformes, mardi 9 novembre à 20 h. Cette déclaration officielle confirme, pour la première fois, la volonté du gouvernement de mener à son terme le projet de construction de six nouveaux EPR2 — des EPR « simplifiés » —, à l’étude depuis plusieurs années.

« Nous allons pour la première fois depuis des décennies relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer de développer les énergies renouvelables », a ainsi déclaré le président de la République. « Si nous voulons payer notre énergie à des tarifs raisonnables et ne pas dépendre de l’étranger, il nous faut tout à la fois continuer d’économiser l’énergie et d’investir dans la production d’énergies décarbonées sur notre sol », a-t-il ajouté, arguant que « ces investissements nous permettront d’être à la hauteur de nos engagements au moment où nous allons clôturer la COP26 à Glasgow ».

Ce projet est à l’étude depuis plusieurs années. En août 2018, le quotidien Les Échos dévoilait un rapport commandé par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre de la Transition écologique et solidaire de l’époque Nicolas Hulot qui préconisait la construction de six nouveaux EPR à partir de 2025 pour maintenir les compétences de la filière nucléaire française. Depuis, l’État et EDF avancent main dans la main et dans la plus grande discrétion dans la mise en œuvre de ce chantier.

En novembre 2020, Reporterre rendait public un rapport prévoyant le financement par l’État de la moitié des 47,2 milliards que devaient coûter ces nouveaux équipements nucléaires. Un mois plus tard, les sites convoités par l’électricien étaient dévoilés à leur tour : Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Hauts-de-France), et Bugey (Ain) ou Tricastin (Drôme). En janvier 2021, on apprenait qu’EDF avait déjà commandé des pièces forgées en vue de la construction de ces nouveaux EPR.

En principe, la décision de construire de nouveaux réacteurs ne devait pas intervenir avant la mise en service de l’EPR de Flamanville, prévue fin 2022. Mais deux événements ont entraîné l’accélération du calendrier. L’élection présidentielle à venir en avril 2022 d’une part. Deux sondages commandés ces dernières semaines par le groupe nucléaire français Orano puis Les Échos suggèrent qu’un nombre croissant de Français sont favorables à l’énergie nucléaire. Le président candidat doit se positionner sur la question de l’atome pour faire face à ses concurrents, notamment de droite. Lundi 8 novembre, lors de leur débat sur LCI, les candidats Les Républicains ont tous annoncé leur volonté de lancer la construction de nouveaux réacteurs : six pour Valérie Pécresse, « six ou huit, peut-être dix » pour Michel Barnier et dix pour Xavier Bertrand. Côté extrême droite, Marine Le Pen a déjà exprimé son intention de construire trois nouveaux EPR et Éric Zemmour, dix.

D’autre part, lorsqu’il a dévoilé ses six scénarios énergétiques pour 2050 le 25 octobre dernier, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité haute tension RTE a présenté comme plus faciles à mettre en œuvre et moins coûteux ceux prévoyant la construction de nouveaux réacteurs à partir de 2035. Tant pis s’ils reposent sur une hypothèse de consommation électrique à la hausse dénoncée par les écologistes. Ces scénarios ont donné des ailes à EDF. Lors d’une conférence de presse le 8 novembre dernier, l’électricien s’est dit « prêt » en cas de lancement d’un programme de construction.

Reste à savoir si ces déclarations tonitruantes et cette confiance conquérante ne relèveraient pas de la pensée magique. Selon un document de travail daté d’octobre dévoilé par le média Contexte, le gouvernement ne tablerait pas sur une mise en service de nouveaux EPR avant 2040. Le coût du programme y est réévalué à la hausse, à 64 milliards d’euros au lieu de 52-56 milliards. Une version officielle du rapport qui doit être publiée prochainement devrait prendre des hypothèses plus optimistes, précise toutefois Contexte.

La réalité est que pour l’heure, un seul des EPR lancés dans le monde depuis 2005 a pu être achevé et mis en service : celui de Taishan, en Chine. L’un de ses réacteurs a dû être mis à l’arrêt en juillet dernier à cause d’une accumulation de gaz rares radioactifs dans son circuit primaire. L’EPR de Flamanville, lui, n’a toujours pas démarré et accuse dix ans de retard et 8,7 milliards de surcoûts — il devait coûter 3,3 milliards et est désormais estimé à 19 milliards. L’EPR finlandais d’Olkiluoto a lui aussi plus d’une décennie de retard et ne devrait pas fournir d’électricité avant juin 2022.

« Quel manque de vision sur la
transition  écologique !
La relance du nucléaire est incroyable »

L’annonce d’Emmanuel Macron a fait bondir les écologistes. « Une nouvelle fois, Emmanuel Macron se contente de miser sur le nucléaire comme seule et unique solution à la crise énergétique et climatique. Quel manque de vision sur la transition écologique ! L’annonce de la relance du nucléaire était certes prévisible, mais elle est incroyable (et presque illégale sur la forme, un débat national étant nécessaire) », a écrit le député écologiste du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, porte-parole de Yannick Jado, candidat Europe Écologie-Les Verts à l’élection présidentielle.

Même indignation du côté de Greenpeace. « Annoncer une relance du nucléaire et la construction de nouveaux réacteurs alors que l’industrie nucléaire enchaîne les fiascos est totalement déconnecté de la réalité. [...] Trop cher, trop lent et trop dangereux, le nucléaire est obsolète dans un contexte d’urgence climatique, a tancé Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique. Pire, en annonçant unilatéralement cette décision, le “président candidat” Macron revient sur son engagement de ne pas lancer de nouveaux réacteurs avant la mise en service de l’EPR de Flamanville. Il est encore une fois dans un déni démocratique en ne consultant ni le Parlement ni l’ensemble des citoyennes et des citoyens sur ce choix de société et ce à six mois de l’élection présidentielle. »

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale et quotidienne dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
  • celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre accès, sans aucune restriction. Nous considérons que l’information est un bien public, nécessaire à la compréhension du monde et de ses enjeux. Son accès ne doit pas être conditionné par les ressources financières de chacun.
  • celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation, elle-même encouragée par la publicité. Le journal n’affiche donc strictement aucune publicité. Cela garantit l’absence de lien financier avec des entreprises, et renforce d’autant plus l’indépendance de la rédaction.

Jean-Luc Mélenchon, invité de RTL le lundi 8 novembre 2021

Alba Ventura & Théo Putavy

"La question n'est pas de savoir quand nous pourrons sortir du nucléaire mais surtout pourquoi". Jean-Luc Mélenchon maintient sa position sur la sortie de la France du nucléaire. "Avant l'ère Macron, l'association NégaWatt annonçait 2035 pour la sortie du nucléaire. On a déjà perdu 10 ans avec lui", a-t-il souligné au micro de RTL.

 

Pour le candidat de la France insoumise à la présidentielle 2022, les risques liés à l'énergie nucléaire sont trop importants. "Il y a une centrale nucléaire aux abords de Paris à Nogent, bon courage quand vous devrez déplacer 12 millions d'habitants", a-t-il lancé, expliquant que "ce mode de civilisation doit changer".

"Il faudra de la sobriété dans la consommation", a estimé le candidat de la France insoumise pour la prochaine présidentielle. Il a rappelé que certaines habitudes de consommation énergétique sont "absurdes" comme l'éclairage des rues, des autoroutes ou la consommation d'eau qu'il faut pour produire un jean. 

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CES ARTISTES ENGAGES CONTRE LE PASSE-SANITAIRE... ILS NOUS FONT DU BIEN, ILS SONT SI PEU

8 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

Refusant de jouer avec pass sanitaire, le chanteur HK reporte une nouvelle fois la date du Zéphyr. Photo archives Ludovic Maillard

Opposé au pass sanitaire, le chanteur HK reporte le concert du Zéphyr à Hem

Huit cents personnes avaient réservé leur place, selon l’artiste, expliquant tenir particulièrement à cette soirée de solidarité au profit de l’association Enfance Handicap et citoyenneté sans frontières. Le remboursement est possible pour ce concert. Le chanteur précise toutefois souhaiter «  trouver une nouvelle date au plus vite dans une nouvelle salle de la région », envisageant « une réunion politique incluant une partie musicale » pour contourner l’obligation du pass.

Artiste engagé

Depuis le deuxième confinement et la chanson Danser encore, l’artiste, dont l’engagement à gauche est connu, est devenu une figure de la lutte contre les restrictions d’accès aux lieux culturels, s’associant à différentes manifestations, comme à Lille ou Tourcoing. Depuis la réouverture des salles, il s’oppose ouvertement au pass sanitaire, annulant « 30 à 40 dates », dont celle du 13 novembre au Zéphyr.

LE CONCERT DU 13 NOVEMBRE À HEM EST REPORTÉ
(Concernant nos autres concerts prévus en novembre et décembre, nous communiquerons sur cette page mardi prochain au plus tard).
Voilà les ami-es, on a tout essayé pour maintenir le concert de Hem à la date prévue du 13 novembre ; Mais il faut nous résoudre à un nouveau report. Bien sûr, toutes les personnes souhaitant obtenir remboursement de leur billet, le peuvent sans attendre. Pour les autres, on vous promet de très vite revenir vers vous avec une nouvelle date. Toutes et tous, nous vous remercions pour votre confiance et pour votre patience.

Nous avons, depuis notre décision de ne pas jouer avec pass sanitaire, annulé entre 30 et 40 concerts. Mais celui-là, nous y tenons particulièrement, car ce n’est pas qu’un concert, c’est aussi et en premier lieu une soirée de solidarité au profit de l’association Enfance Handicap et de leur merveilleux projet solidaire entre les deux rives de notre Méditerranée.
Alors nous ne nous résignons pas. Certes, nous devons reporter ce concert, et nous nous en excusons pour les plus de 800 personnes qui ont réservé leur place. Mais NOUS SOUHAITONS TROUVER UNE NOUVELLE DATE AU PLUS VITE, dans une nouvelle salle de la région.
Nous avons bien noté que les concerts ne peuvent pas avoir lieu sans pass, mais qu'à l'inverse les meetings politiques en sont exemptés… c’est absurde et incompréhensible, mais puisque les choses sont ainsi, prenons-les au mot !
Nous inviterons donc toutes les personnes ayant conservé leur billet à participer à une réunion politique (au sens de la parole citoyenne partagée et apartisane) incluant une partie musicale clôturant la soirée, où nous chanterons des chansons sur scène pour un public face à nous, comme dans un vrai concert ! A la différence que ce sera sans pass, car dans le cadre légal d’une soirée politique… Cela n’a aucun sens on est bien d’accord, tout comme lorsque l'on demande un pass aux enfants pour accéder à une médiathèque, mais pas pour entrer dans un magasin ou un centre commercial...
Nous ne sommes que des artistes, nous ne voulons pas sortir de notre rôle, mais lorsqu’un jour on a décidé de prendre le micro c’était pour exprimer nos idées, nos façons de penser, de voir et de vivre les choses; nos incompréhensions, nos indignations, nos révoltes, nos rêves, nos espoirs… Pas pour nous taire, surtout pas au moment où l’on voit naître devant nos yeux une société du contrôle généralisé, dont nous ne voulons pas ! Alors quoi qu'il arrive, on trouvera toujours des façons et de continuer à nous exprimer et à partager nos chansons avec toutes et tous sans distinction. Prenez soin de vous, prenons soin de Nous, à très vite sur la route, en vrai et en musique 🙂

Pass sanitaire: est-il vrai qu’il n’est pas exigé lors des meetings politiques comme HK le prétend?

« Nous avons bien noté que les concerts ne peuvent pas avoir lieu sans pass, mais qu'à l'inverse les meetings politiques en sont exemptés... … c’est absurde et incompréhensible ». Dans son post publié vendredi sur sa page Facebook, le chanteur roubaisien HK explique pourquoi il a décidé d’annuler son prochain concert, qui était prévu à Hem le 13 novembre. Dans son long texte, l’artiste explique qu’il ne comprend d’ailleurs pas pourquoi le pass sanitaire est exigé dans les concerts alors qu’il ne l’est pas pour les meetings politiques.

Un courrier de Gérald Darmanin

Qu’en est-il ? Et bien c’est vrai. Dans un courrier envoyé le 28 septembre dernier, révélé par RTL le 21 octobre et consulté par l’AFP, « aux présidents des principaux partis politiques et aux présidents des groupes au Parlement », Gérald Darmanin a indiqué que le pass sanitaire n’était « pas exigé des participants » aux réunions politiques. « La participation de tous les citoyens à la vie politique de la Nation est l’un des principes fondateurs de notre République », écrit le ministre, avant d’ajouter : « Je souhaite néanmoins souligner la responsabilité des organisateurs dans la mise en place et le respect des autres mesures sanitaires permettant de limiter la diffusion du virus. »

Selon le même courrier, le ministère de l’Intérieur suit l’avis du Conseil constitutionnel du 31 mai, qui avait indiqué que les réunions politiques n’entraient pas dans le champ des grands rassemblements de personnes où les participants doivent disposer du pass sanitaire. Sauf qu’en date du 31 mai, il n’avait pas été prévu que le pass sanitaire serait exigé jusqu’au 31 juillet 2022, comme l’a récemment voté l’Assemblée nationale.

Une incompréhension partagée du côté des médecins

Du côté des médecins, cette justification d’assurer le principe démocratique peine à convaincre. « Il est totalement incompréhensible d'imaginer qu'on puisse avoir des dérogations, le virus se fiche de savoir si on est à un meeting politique ou à un concert de musique. Le risque de propagation est exactement le même », a réagi sur LCI, le Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'hôpital de Garches. Une incompréhension partagée par l'épidémiologiste Antoine Flahaut. « N’est-ce pas ainsi qu'a débuté la vague en Inde du premier semestre 2021 ? A-t-on la mémoire courte à ce point ? Grands rassemblements = risques de superpropagation », observe-t-il sur Twitter.

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On va au bout de nos convictions": pourquoi IAM rembourse les tests  antigéniques de leurs fans

"ON VA AU BOUT DE NOS CONVICTIONS": POURQUOI IAM REMBOURSE LES TESTS ANTIGÉNIQUES DE LEURS FANS
Akhenaton, le leader du groupe IAM, était l'invité de BFMTV ce vendredi 15 octobre. Il n'est toujours pas vacciné et se dit toujours "contre le pass sanitaire".
 

Le groupe IAM a décidé de rembourser les tests antigéniques pour les spectateurs qui viennent assister aux concerts de leur "Warrior Tour" qui débute le 19 octobre après avoir été annulé à trois reprises à cause de la pandémie.

"Sur les grands monuments français, il y a marqué 'liberté, égalité, fraternité'. Les décisions gouvernementales vont actuellement à l'encontre de la liberté et de l'égalité. Et nous on voulait l'égalité d'un point de vue financier entre les vaccinés et les non-vaccinés qui viennent à nos concerts", explique sur BFMTV Akhenaton, qui n'est pas vacciné et se dit toujours "contre le pass sanitaire".

Tentes devant les concerts

"On a décidé de prendre en charge, on fait des efforts", poursuit-il. "On demande aussi à beaucoup de gens dans la population de comprendre ce que vivent nos métiers, notamment les métiers du spectacle privé et de comprendre l'initiative. On va au bout de nos convictions, quitte à perdre de l'argent sur une tournée. Ce n'est pas grave."

Et Akhenaton précise que des tentes seront installées devant les lieux de concert. Le groupe est aussi partenaire avec des pharmacies à Paris, Rennes ou Nancy. Ces établissements situés non loin de lieux de concerts réaliseront les tests antigéniques.

Jérôme Lachasse
Journaliste BFMTV

Contre le passe-sanitaire

Concerts privés "chez l'habitant" avec

Ingrid COURREGES

UNE BELLE PERSONNE

 

Elle vient de terminer sa première tournée en organisant des soirées musicales chez les particuliers, qui n'étaient pas soumises aux contraintes sanitaires.


Chacun était libre de venir comme il le souhaitait, dans le respect des règles de bon sens et de bienveillance.
Selon le lieu, les concerts privés pouvaient se faie dans une ambiance acoustique, cocooning, chaleureuse ou festive.
Accès gratuit, participation libre au "chapeau" pour l'artiste.

Elle vient de poster sur son blog
 
Nostalgie… retour à la maison après 40 jours
🎶
❤️‍🩹
45 concerts ... des personnes de coeur ...
à la rencontre d'une résistance coriace et bienveillante
Merci Professeur Perronne pour votre venue hier soir ! Quelle surprise, et quelle gentillesse d’être venu exprès depuis Paris.
♥️
 
♥️
Les trois dernières dates de la tournée dans le quartier de Saint Etienne, Romans (COMPLET) et dans la Drôme. Il reste quelques places mais ça part vite vite… ensuite ce sera dans le sud la semaine prochaine.
Tout à l’heure à côté de Saint Etienne à 15h30 et 20h00.
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Bastien Lachaud, un député insoumis en Arabie... ILS SONT TRES COMPETENTS NOS DEPUTES INSOUMIS... PRETS A GOUVERNER

7 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

Même si je suis totalement inexperte en la matière, j'ai toujours envie de découvrir,

lire le travail d'expert par contre de nos députés insoumis. Jamais déçue.

J'apprends toujours

l'article

Bastien Lachaud, un député insoumis en Arabie

Du 23 octobre au 2 novembre le député insoumis Bastien Lachaud était en déplacement dans la péninsule arabique, aux Émirats Arabes Unis et en Oman. Nous publions cet article-récit, écrit par Aurélien Lepeletier sur le voyage du député insoumis en Arabie, où les questions des projets spatiaux, de paix et des relations entre nos pays, ont été abordées.
 
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Bastien Lachaud est membre de la commission de la défense de l’Assemblée nationale et « parmi les plus bosseurs » selon les mots du journaliste et blogueur spécialisé Jean-Marc Tanguy. A ce titre il suit particulièrement les questions spatiales et avait été invité par la Fédération Astronautique Internationale (IAF) à s’exprimer lors du 72ème Congrès Astronautique International qui se tenait cette année à Dubaï du 25 au 29 octobre. Se refusant à faire un tel déplacement pour un unique événement, la décision avait été prise d’en profiter pour examiner l’action de la France dans la région, l’un des points les plus chauds du monde. En lien avec les ambassades en Oman et aux Émirats, un programme de rencontres et de visites fut rapidement mis sur pied : l’occasion d’en savoir plus, de rencontrer certains dirigeants et également de faire connaître la singularité insoumise à des interlocuteurs qui n’ont souvent de la France qu’une image, celle de Macron.

Le voyage commence donc à Dubaï. Bastien Lachaud y retrouve deux collègues parlementaires, la sénatrice Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques et le sénateur Claude Raynal, président de la commission des finances. Il est donc seul pour représenter l’Assemblée nationale d’un des pays les plus avancés dans le domaine spatial… Le Congrès est l’occasion de discussions avec des personnalités étrangères, des experts, les dirigeants du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et de se tenir au fait des projets des différentes agences spatiales dans le monde.  Le domaine est en plein « boum » :  après les Etats pionniers, de nouveaux acteurs arrivent tels que les Emirats eux-mêmes et bien sûr les « startup » du New Space dans le sillage des milliardaires comme Elon Musk. Les rivalités s’aiguisent, le risque de pollution, d’accidents et de conflits s’aggravent. La logique du capitalisme, la course au profit, entre en contradiction avec la logique de la science, la coopération au service du savoir et de l’intérêt général humain. Seule la volonté politique peut faire primer la seconde. Telle est en substance la thèse générale que Bastien Lachaud a défendue lors de ce congrès, parmi un panel de haut niveau, comptant notamment le président de l’Agence spatiale européenne, le ministre brésilien de l’Innovation et une ancienne ministre grecque. Il l’a illustré en démontrant comment une action spatiale planifiée dans la durée au niveau international pourrait permettre d’apporter des réponses aux grands problèmes de santé mondiaux et en particulier aux épidémies.

Profitant de sa présence à Dubaï, Bastien Lachaud s’est rendu à l’exposition universelle qui vient d’y ouvrir. L’événement est d’importance puisque les autorités émiriennes espèrent 25 millions de visite. La France a consacré un budget de plusieurs millions d’euros à un pavillon qui doit être une véritable vitrine du pays. L’exposition est en réalité un concentré de diplomatie culturelle ou autrement dit de « soft power ». On y lit les stratégies des différentes puissances et leurs ambitions sur la scène internationale : certains choisissent de montrer les muscles, d’autres font profil bas mais rien en tout cas n’est laissé au hasard. Dans ce jeu, le pavillon français emprunte un peu à tous les registres. L’excellence française dans maint domaine y est très bien représentée mais le message au monde est un peu flou ; assez emblématique finalement de la politique internationale des années Macron.

En Oman, le déplacement prend un tour plus officiel. Des rencontres avec les autorités omanaises ont été prévues. Le pays est très singulier dans la région. Il est un faiseur de paix très discret et néanmoins très actif. Alors que les tensions sont vives entre Arabie saoudite et Iran et que la guerre fait rage au Yémen, Oman est le repère de ceux qui tâchent de faire primer l’action diplomatique et la paix, par exemple pour les négociations sur le nucléaire iranien. C’est ce qu’ont rappelé aussi bien le vice-président de l’Assemblée représentative (Majliss Choura) que le vice-ministre des Affaires étrangères qui ont successivement reçu Bastien Lachaud. Cet accueil de haut-niveau symbolisait bien la disponibilité d’Oman pour des échanges plus nourris avec la France alors qu’aucun officiel français ne s’y était rendu de tout le quinquennat. Le déplacement du député insoumis a finalement quelque peu réparé l’indifférence qu’a choisie le gouvernement ces dernières années.

La visite a aussi été l’occasion de visiter le Collège national de défense et de rencontrer le général qui le commande. Oman est certes un pays pacifique et même pacifiste, il est cerné par des crises qui l’obligent à préparer sa défense sérieusement et en impliquant largement la population. Pour la France c’est aussi un client qui n’est pas toujours traité au mieux. Ne faisant pas la guerre, il ne dépense pas les sommes faramineuses de l’Arabie saoudite par exemple. C’est bien la raison pour laquelle il devrait être mieux considéré.

Enfin, les Omanais respectant scrupuleusement le repos des fins de semaine, Bastien Lachaud en a profité pour visiter le centre culturel franco-omanais, rencontrer des promoteurs de la francophonie dans ce pays où la communauté française ne compte quelques centaines de personnes et enfin pour visiter une mission archéologique française dont les résultats bientôt publiés ne manqueront pas d’étonner. Il a obtenu confirmation que le rayonnement et l’influence de la France dans le monde passe par ce genre d’échanges scientifiques et culturels, tout en vérifiant que les moyens font trop souvent défaut.

Dernière partie du voyage, Bastien Lachaud s’est rendu à Abu Dhabi, l’émirat-clé des Emirats Arabes Unis afin de rendre visite au forces françaises qui y sont stationnées. Leurs activités lui ont été présentées dans le détail. Leur rôle avait récemment été mis en lumière avec l’opération Apagan, qui a permis l’évacuation d’un peu moins de 3000 personnes d’Afghanistan. Sur ce sujet, Bastien Lachaud et les députés insoumis ont demandé que soit créé une commission d’enquête. En vain. Sur place, il a pu recueillir des informations sur les conditions de l’opération et la façon dont les forces armées comme le personnel de l’ambassade ont dû s’affairer en urgence avec des moyens somme toute modestes.

Une autre opération militaire a également retenu toute son attention, l’opération Agénor. Il s’agit d’une opération internationale visant à sécuriser la navigation dans le détroit d’Ormuz. Alors que les Etasuniens avaient choisi en 2019 de faire une démonstration de force face à l’Iran en choisissant une stratégie de « pression maximale », les Etats membres de l’opération Agenor ont préféré mener une action autonome visant simplement à rassurer les compagnies qui passent par le détroit. Cette fois encore, la visite a permis de mettre en lumière aussi bien le professionnalisme de ceux qui y participent que certaines faiblesses structurelles du dispositif.

Enfin, en guise de conclusion, Bastien Lachaud a rencontré l’ambassadeur de France à Abu Dhabi avec lequel il est revenu sur les différents aspects de la relation entre la France et les Emirats. Ils ont ensemble évoqué l’opposition manifestée de longue date par les députés insoumis aux ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats aussi longtemps que ceux-ci violent le droit international dans la guerre au Yémen. C’était d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles aucune rencontre avec les autorités émiriennes n’avait été organisée. Dans ce pays, c’est principalement la stratégie française que voulait examiner ce bon élève de la commission de la défense nationale.

LES DEPUTES INSOUMIS SONT VRAIMENT AU TOP CHACUN DANS LEURS DOMAINES

PRETS A GOUVERNER

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VIGILANCE SANITAIRE : l'Assemblée nationale a balayé la motion de rejet des Insoumis

6 Novembre 2021 , Rédigé par michelle

Projet de loi «vigilance sanitaire» :

l'Assemblée nationale a balayé la motion de rejet des Insoumis 5 nov. 2021, 12:14 © RT France

Les députés insoumis ont proposé une motion de rejet contre le projet de loi «vigilance sanitaire» porté par la majorité présidentielle. Après d'intenses délibérations dans l'hémicycle, la proposition a été balayée par une majorité de parlementaires.

Alors que l'Assemblée nationale se penchait le 5 novembre pour la dernière fois sur le projet de loi «vigilance sanitaire» dont plusieurs mesures font polémique (comme la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'à l'été 2022 ou encore l'accès au statut vaccinal pour les enfants), les députés ont majoritairement voté contre la motion de rejet proposée par le groupe des insoumis.

En effet, seuls 71 députés ont voté pour, contre 112 ayant fait le choix inverse.

 

Les prises de parole dans l'hémicycle qui ont précédé ce vote témoignent d'un véritable fossé sur la question sanitaire.

Vous voulez créer un pass sanitaire éternel

Première à s'exprimer sur la motion de rejet présentée par son groupe, la députée insoumise Mathilde Panot a entamé son intervention par une véritable diatribe visant les promoteurs du projet de loi.

«C'est pour votre bien qu'une partie de la population continuera de scanner à tout va une autre partie de la population, c'est pour votre bien que continuera la gestion sécuritaire de la sécurité publique», a-t-elle ironisé dans un premier temps, estimant que le fait de contraindre n'avait jamais prouvé son efficacité : «Et même pire, [cela] a démontré sa contre-productivité», a affirmé l'élue du Val-de-Marne.

«Vous infantilisez les Français et empêchez la démocratie sanitaire. Quand vous nous présentez un texte sanitaire, vous veillez à ce qu'il ressorte intact et qu'aucun amendement de l'opposition ne vienne le ternir : c'est l'immaculée conception revisitée», a-t-elle également tonné avant de pointer «les mensonges, les couacs et les cafouillages en tout genre» de l'exécutif. 

«Vous voulez créer un pass sanitaire éternel», a-t-elle déclaré en référence à son renouvellement conditionné à la troisième dose.

Les Insoumis entendent saisir le Conseil constitutionnel

Huée par ses adversaires au moment où elle évoquait le nombre de lits d'hôpitaux supprimés ces dernières années, Mathilde Panot a annoncé que la France insoumise saisirait le Conseil constitutionnel en cas de non vote de sa motion de rejet.

Se sont ensuite succédées une petite dizaine d'interventions, au cours desquelles les parlementaires de différents groupes, à droite comme à gauche, ont exprimé leur soutien à la motion de rejet présentée par les insoumis, à l'instar d'Antoine Savignat, élu républicain du Val-d'Oise, Paul Molac, ex-LREM qui fait aujourd'hui partie du groupe Libertés et territoires, Hubert Wulfranc du groupe de la gauche démocrate et républicaine, ou encore la socialiste Lamia El Aaraje des socialistes et apparentés.

«Deux tiers du Parlement vous alertent mais vous n'en avez que faire», a par exemple déclaré cette dernière, avant de dénoncer ce l'absence de débat selon elle : «J'appelle pas ça un dialogue, j'appelle ça un monologue des oppositions qui, dans une démarche responsable et constructive, essaient d'apporter leur pierre à l'édifice [...]

L'urgence ne justifie pas tout, surtout quand on n'est plus en situation d'urgence, nous sommes dans un régime de droits communs et il est temps de renouer avec», a notamment déclaré la députée de Paris. «Pleins pouvoirs», «politique sanitaire incontrôlée»

«Ça fait depuis mars 2020 que vous avez les pleins pouvoirs et vous nous dites que la pandémie redouble. On pourrait se poser la question de savoir si vous avez fait les bons choix ! […] Vous ne savez pas véritablement où vous allez», a pour sa part critiqué Paul Molac. «Pourquoi vous arc-boutez sur une prolongation jusqu'au 31 juillet ?

Pour éviter peut-être, tout débat avant les élections présidentielles», a quant à elle suggéré la députée insoumise Sabine Rubin.

 

Le Parlement autorise le recours au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022

 

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