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CHAPITRE 4 : SORTIR DES TRAITÉS EUROPÉENS - L"AVENIR EN COMMUN

14 Août 2021 , Rédigé par michelle

L’Europe de nos rêves est morte. L’Union européenne est seulement un marché unique et les peuples sont soumis à l’avarice d’une poignée d’États et à la dictature des banques et de la finance. Comment stopper ce cauchemar ? 

Les politiques menées dans le cadre des traités européens ont aboli la capacité d’action de l’État face aux différentes urgences. Pire, pour pouvoir bénéficier du prétendu plan de relance européen nous devrons adopter de nouvelles mesures austéritaires qui nous empêchent de mener la grande bifurcation écologique. Et tout cela alors même que nous devrons rembourser la dette contractée qui vient s’ajouter à des dettes dont tout le monde sait qu’elles ne peuvent être payées dans aucun pays !

Notre indépendance d’action et la souveraineté de nos décisions ne doivent plus être abandonnées aux obsessions idéologiques de la Commission européenne ni à la superbe du gouvernement allemand et de ses alliés !

41. Prendre les mesures immédiates et unilatérales de sauvegarde des intérêts de la Nation et d’application de notre projet

Les règles des traités européens et les politiques européennes ne nous permettent pas de répondre à l’urgence écologique et sociale. En effet, au nom de ces règles, la Commission européenne a désarmé la capacité de nos services publics à faire face aux urgences de notre temps, par exemple en demandant 63 fois aux États de privatiser des pans entiers du secteur de la santé et en réduisant les dépenses publiques dans ce domaine. Encore à cette heure, la Commission, présidée par Ursula von der Leyen, condamne notre avenir. Officiellement elle déclare vouloir faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050. Dans les faits la Commission s’en remet à l’arbitraire du marché carbone, conclut des accords de libre-échange climaticides à tout va et fixe des objectifs de réduction des gaz à effet de serre incompatibles avec le respect de l’Accord de Paris. De nombreuses mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat sont impossibles dans le cadre des traités. Dès lors, pour appliquer notre programme, il nous faudra donc désobéir à la Commission et déchirer les traités par des mesures de sauvegarde de la souveraineté du peuple français.

Mesure clef : Refuser le pacte de stabilité et les règles européennes encadrant les déficits et dénoncer le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG)

Aller plus loin :

  • Cesser d’appliquer unilatéralement la directive sur le détachement des travailleurs en France et refuser les traités de libre-échange
  • Refuser les régressions du droit européen vis-à-vis du droit national, sur les questions sociales et écologiques
  • Refuser tout nouvel élargissement sans harmonisation sociale, fiscale et environnementale préalable
  • Stopper la libéralisation et la privatisation des services publics 
  • Encadrer les mouvements de capitaux pour éviter l’évasion fiscale et les attaques spéculatives contre la France
Pour financer la bifurcation écologique et sociale, enterrons définitivement le carcan budgétaire européen !

L’un des traités fondamentaux de l’Europe libérale est déjà caduc. En effet, le traité sur la coordination, la stabilité et la gouvernance (TSCG) n’est plus valide ! Le TSCG est une clef de voûte de l’édifice autoritaire européen. Il a instauré une absurde « règle d’or » budgétaire ; à la règle des 3% du prétendu Pacte de stabilité, il rajoute celle des 0,5% de déficit structurel maximum. Il empêche les investissements nécessaires à la bifurcation écologique et aux services publics, pousse aux coupes dans les budgets sociaux et au démantèlement des États. Il forme un cadre avec des directives européennes et le mécanisme européen de stabilité (MES) qui met les budgets nationaux sous tutelle de la Commission européenne et de la doctrine ordo-libérale. 

L’article 16 de ce TSCG donnait à ses signataires 5 ans pour trouver un accord définitif entre les gouvernements, et transférer le traité dans le droit européen. La date est donc passée depuis le 1er janvier 2018. Le TSCG n’a plus de raison d’être juridique. Les délais de transcription sont amplement dépassés. Il est temps d’acter ce qui doit l’être, comme l’ont exigé Jean-Luc Mélenchon et les députés européens Younous Omarjee et Emmanuel Maurel : le TSCG est mort.

Il y a mieux encore : depuis le mois de mars 2020 ce sont l’ensemble des règles budgétaires européennes qui sont suspendues ! Cette situation ouvre une occasion historique que la France doit saisir. C’est le moment d’engager un rapport de force pour sortir nos États des carcans libéraux et autoritaires de l’Union européenne. Il est plus que temps d’exiger que la souveraineté des États sur leurs budgets et leur politique économique soit rétablie et garantie. C’est ce que défend la France insoumise au Parlement européen, notamment dans son plan de 25 mesures pour sortir de la crise du Covid-19.

Pour l’égalité entre les travailleurs, interdisons unilatéralement le travail détaché

Le régime du travail détaché permet aux travailleurs d’effectuer les mêmes tâches, sur un même lieu de travail, avec une rémunération et une protection sociale différentes. Qu’ils soient Français ou étrangers, les signataires d’un contrat de travail contracté dans un autre pays de l’Union sont privés des cotisations sociales associées à leur activité. C’est‑à‑dire qu’une partie des richesses qu’ils produisent leur est retirée et qu’ils n’ont donc pas accès à la même rémunération brute que leurs collègues exerçant dans les mêmes conditions. Ils sont donc moins reconnus, à travail égal. 

Ce système introduit un dumping social intolérable, puisque la rémunération des travailleurs détachés est inférieure à celle des travailleurs sous statut régulier. Les systèmes de sécurité sociale et les acquis sociaux sont mis en concurrence dans l’Union européenne afin de garantir les « prix les plus bas », sur le dos des travailleurs. Par cette mise en concurrence, et faute des revenus nécessaires pour assurer la protection sociale des travailleurs (assurance‑maladie, assurance‑chômage, assurance‑vieillesse et assurance‑accidents), l’ensemble des résidents en France sont priés de contribuer par l’impôt à la sécurité sociale lorsqu’elle est déficitaire.

La France insoumise s’oppose à ce système inique tant à l’Assemblée nationale qu’au Parlement européen. À l’Assemblée nationale, le groupe de la France insoumise a présenté lors de sa niche parlementaire 2019 une proposition de loi pour l’interdiction du régime européen de travail détaché sur le territoire national. Au Parlement européen, la délégation France insoumise, aux côtés de ses alliés de Maintenant le Peuple et de la GUE/NGL, ont dénoncé la situation indigne des travailleurs détachés lors de la crise sanitaire, abandonnés sans aucune mesure de protection sociale ou sanitaire. La délégation France insoumise a également déposé de nombreux amendements pour demander l’interdiction du travail détaché, notamment dans le domaine de l’exploitation forestière.

Fidèle à cet engagement, dès son arrivée au pouvoir, la France insoumise abrogera unilatéralement les dispositions transposant le régime des travailleurs détachés dans le droit français !

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APPEL SOLENNEL DU DOCTEUR MONTESINO -hopital BICHAT- AUX VACCINES ET NON VACCINES

14 Août 2021 , Rédigé par michelle

"J'ai l'honneur de faire partie des 10 médecins, contre lesquels le Conseil de l'Ordre vient de porter plainte"
 
Le Dr Laurent Montesino parle avec gravité du système qui se cache derrière la vaccination et le #PassSanitaire tout en annonçant que l'@ordre_medecins
a porté plainte contre 10 médecins.
Le Dr Laurent Montesino, médecin réanimateur à l’hôpital Bichat, dénonce les motivations sanitaires qui ont pour but d’asservir le peuple de France.
« Nous sommes entrés en dictature. Ce qui se passe n’a aucune motivation sanitaire. Le but est d’asservir la population. Pourquoi ? Si nous acceptons ce chantage, tout sera possible pour ce gouvernement dictatorial. Il n’y aura plus de retour en arrière, plus jamais de liberté. […] Alors j’en appelle à tous les Français, prenez conscience de ce qui se passe, réfléchissez ! »

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LISTE non exhaustive DES MANIFESTATIONS PREVUES CE SAMEDI 14 Heures

14 Août 2021 , Rédigé par michelle

Dax - Samedi 14 - 10H - parc de la mairie
 
Mont-de-Marsan- Samedi 14 - 10h - Place st rock
 
Bayonne - Samedi 14 - 14H - Devant la mairie
 
Bordeaux - Samedi 14 - 13H30 - Place de la bourse
 
( 13H centre routier pour rejoindre les manifestants piétons place de la bourse à 14h)

http://

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JE NE POUVAIS PAS LES LAISSER MOURIR

13 Août 2021 , Rédigé par michelle

www.lalibrairie.com

Coronavirus.

Un médecin parle. Un médecin raconte. Un médecin dénonce.

Dans un récit aux tons pamphlétaires, le docteur Erbstein lève l'omerta médicale. Il raconte comment, en très peu de temps, les cabinets médicaux de province, ceux-là même qui sont oubliés de notre administration centrale, sont devenus des champs de bataille, des lieux de souffrance où il a fallu se battre avec abnégation, presque à mains nues. Un virus sous-estimé au départ, devenu en une fraction de seconde la pandémie du siècle, face à laquelle il aura fallu confiner comme au Moyen Âge, à défaut de pouvoir offrir aux médecins les moyens de soigner.

La faillite de l'État-providence et du soi-disant meilleur système de santé au monde, est révélée au grand jour, à travers ce cri du coeur d'un praticien qui a livré une bataille sur le terrain, pour sauver des vies, au péril de la sienne. Un texte fort, puissant, inoubliable.

 
 

 

 
Jean-Jacques Erbstein (Médecin généraliste) J'ai traité 80 patients..0 hospitalisation et 0 décès.(AZM+ZINC+Anticoagulants). (..)Coup de téléphone de l'ordre des médecins me disant d'arrêter toute communication(..) La DGS déconseille l'azithromycine
 

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Danielle Vergnaud

Vous êtes un humaniste, merci pour votre courage de dire la VERITE.
 
 
La preuve que le but c'est le vaccin et la mise en esclavage........
 
 
 

 

https://static.mediapart.fr/etmagine/og/club-billet-blog/files/2020/12/29/jenepouvaispasleslaissermourir-1.jpg

Le Club de Mediapart

....Il faut se remettre dans le contexte, se souvenir de ce qu'on a vécu dans le Grand Est. En Moselle, on a morflé ! Quand l'épidémie nous a frappés, en quinze jours, j'ai perdu dix patients avec le Covid-19.

On a laissé les médecins aller se contaminer au front, sans protection, avec des charlottes et des blouses apportées par les patients. En tant que porteur de maladie chronique lourde, on m'a demandé de me mettre en retrait, mais j'ai refusé. Je pense avoir été touché par le virus dès février. Aujourd'hui, cela fait trois semaines que je n'ai pas vu un patient Covid. Mais le retour à la normale est compliqué ; pour beaucoup de médecins il n'y a même plus de colère, juste de la tristesse…

Appréhendez-vous votre convocation ordinale ?

Je n'ai pas peur d'aller voir l'Ordre. Je ne sais pas si nous serons sanctionnés avec mon confrère, mais si c'est le cas, nos patients vont se déchaîner. Nous ne sommes pas des méchants, nous n'avons aucun conflit d'intérêts avec les laboratoires et on ne touche pas d'argent pour ce qu'on a fait. Nous sommes juste des médecins, qui savent pourquoi ils font ce métier. Comme beaucoup de généralistes, on a fait ce qu'on pouvait, quand il le fallait.

JE NE POUVAIS PAS LES LAISSER MOURIR !

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Du jamais vu dans l'histoire de France et de la médecine.

12 Août 2021 , Rédigé par michelle

Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, personnes qui marchent et plein air

Peut être une image de texte qui dit ’Nombre de personnes actuellement en soins cri- tiques (sr/si/sc) avec diagnostic covid-1 hommes et femmes Évolution temporelle 8 000 France 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 2021-08-11’

Peut être une image de texte qui dit ’Nombre quotidien de nouvelles personnes hospitali- sées avec diagnostic covid-19 déclarées en 24h Évolution temporelle 4 500 France 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 2021-08-11’

ALERTE. APPEL À SOLIDARITE.
MANIFESTEZ VOUS SYMBOLIQUEMENT PAR UNE RÉACTION À CE POST.
Chers amis FB voilà plus d'un an que je m'évertue à vous informer sur l'épidémie et les moyens d'y faire face. Comment se protéger, protéger la santé de tous et garder le moral.
Or comme nombre de collègues soignants, nous venons de recevoir un message historique de la Direction Générale de la Santé. Il est assorti de la promesse de mise en action systématique du prochain contrôle de notre état vaccinal.
Pour les soignants salariés, le contrôle sera exercé par l'employeur au mépris du secret médical.
Cela s'accompagne de moultes menaces organisées pour être exécutées : suspension d'activité professionnelle pour les salariés avec suspension de rémunération immédiates (au 15 septembre ou 15 octobre 2021), amendes faramineuses de plusieurs milliers d'euros, de peines de prisons, voire de menaces de sanction par l'ordre des médecins (suspension, radiation,...) alerté par l'employeur.
Pour les professionnels (dont les médecins) libéraux, ils sont déjà contrôlés par les agences régionales de santé (ARS). Comme moyen de pression, ceux-ci verront les remboursements de leur actes suspendus par la sécurité sociale jusqu'à ce qu'ils cèdent à l'obligation vaccinale. Ils s'exposent également à des amendes et à de la prison.
Tout cela pour une nouvelle épidémie de variant delta, dont les hospitalisations peinent à décoller, dont la mortalité est encore plus faible. Une maladie enrayée désormais par des médicaments qui eux, contrairement aux vaccins géniques expérimentaux, ont fait la preuve de leur innocuité.
 
Les contre indications à la vaccination sont très restreintes pour le ministre de la santé contrairement aux réalités médicale. Elles sont fixées par décret par le gouvernement et les situations médicales singulières et donc les avis des médecins traitants ne seront pas pris en compte.
Ceux qui cèderont à ce chantage car leur situation financière les contraint et finiront par se faire vacciner, encourent des risques vitaux.
Du jamais vu dans l'histoire de France et de la médecine.
DONC si vous avez un peu de temps les samedis qui viennent, que vous soyez ou non vaccinés, vous pouvez vous joindre aux manifestations contre l'obligation vaccinale de vos soignants, accompagnants et celle des pompiers. Pour l'abolition du Pass sanitaire.
 
Écrivez à vos partis politiques afin qu'ils prennent conscience de la destruction programmée de la population des soignants suite à cette loi inique.
RÉSISTANCE.

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CHAPITRE 3 : FACE À LA CRISE CLIMATIQUE, LA PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE - L'AVENIR EN COMMUN

11 Août 2021 , Rédigé par michelle

39. Souveraineté alimentaire et révolution agricole : pour une agriculture écologique et paysanne

L’agro-business détruit tout : les écosystèmes, la santé des consommateurs et celle des paysans. Les maux sont connus : pesticides chimiques, gigantisme agricole et soumission au libre marché. Ce système met à mal notre capacité à nourrir l’Humanité. Il faut produire autrement pour se nourrir tous et mieux !

Mesure clé : Instaurer une agriculture relocalisée, diversifiée et écologique

Pour y parvenir :

  • Créer 300 000 emplois agricoles : plafonner les marges de la grande distribution pour garantir des prix rémunérateurs aux producteurs, interdire les ventes à perte pour les agriculteurs, refondre la PAC
  • Pour une autre agriculture : imposer les circuits courts, stopper les projets de fermes-usines, développer l’agriculture biologique
La bataille contre les pesticides et pour la souveraineté agricole et alimentaire

Le groupe parlementaire de la France insoumise s’est fortement investi sur la question des pesticides. Jean-Luc Mélenchon a demandé la création d’une commission d’enquête sur le scandale du Chlordécone dans les Antilles en octobre 2018. Les députés insoumis se sont vivement opposés à la prolongation de l’utilisation du glyphosate et ont proposé son interdiction immédiate par une proposition de loi de Bénédicte Taurine en janvier 2019 défendue lors de notre niche parlementaire. Loïc Prud’homme a proposé l’instauration de zones-tampons pour protéger les populations des pesticides en juin 2018. Le groupe s’est également opposé à la réautorisation des néonicotinoïdes lors de l’examen du projet de loi en septembre 2020.

Mais le recours massif aux pesticides n’est que la partie émergée de l’iceberg qu’est l’absurdité écologique et sociale du système agro-industriel à l’échelle mondiale. En décembre 2017, le groupe parlementaire de la France insoumise a dénoncé l’absence de référendum sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. En juillet 2019, il signait une tribune collective contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur. À l’occasion du projet de loi dit « Egalim », les députés insoumis ont défendu de multiples amendements en faveur d’une autre agriculture, relocalisée, écologique et paysanne. Ils ont proposé des solutions concrètes pour permettre aux paysans de vivre dignement de leur métier : plafonnement des marges de la grande distribution, prix planchers pour les agriculteurs, interdiction des fermes-usines, circuits-courts privilégiés dans la commande publique, etc. Les députés insoumis se sont également préoccupés des conséquences à l’autre bout de la chaîne. Une commission d’enquête sur les dangers de la malbouffe a été menée par Loïc Prud’homme en 2018 et a débouché sur une proposition de loi présentée lors de la niche parlementaire insoumise l’année suivante.

Le Covid-19 a mis à nu les failles de la globalisation et la fragilité extrême des grandes chaînes d’interdépendance, à commencer par la première d’entre elle : la chaîne agricole et alimentaire. Le plan de déconfinement économique présenté en juillet 2020 par la France insoumise intègre dans ces grands chantiers d’intérêt général la nécessité de recouvrer une souveraineté dans ce domaine et de le planifier.

40. Organiser et aménager le territoire par la démocratie et les services publics

Des territoires ruraux et des petites villes abandonnés, des métropoles éclatées entre ghetto de riches et quartiers pauvres : les Gilets jaunes ont jailli de cette démesure inégalitaire. Remettons de l’ordre et de la justice dans l’organisation du pays.

Mesure clé : Organiser la coopération volontaire entre les communes et mettre fin à la compétition entre les territoires

Pour y parvenir :

  • Revenir sur la logique des métropoles et des méga-régions
  • Défendre et reconstruire le maillage de transports en commun et de services publics : notamment dans les départements ruraux, les quartiers populaires et les Outre-mer
  • Stopper l’étalement urbain : renoncer aux grands projets inutiles et imposés, rapprocher bassins de vie et bassins d’emploi
Pour en savoir plus, les documents à lire :

Proposition de loi de Mathilde Panot pour la sortie du nucléaire et le développement des énergies renouvelables

Cette proposition de loi, issue de l’Atelier des lois de la France insoumise, propose de faire de l’énergie un bien commun, introduire la règle verte, sortir du nucléaire et créer un Haut-Commissariat à la planification écologique. 

Proposition de loi de Clémentine Autain pour des cantines vertueuses

Cette proposition de loi vise à faire des cantines scolaires un service public gratuit, financé par le rétablissement de l’ISF et une taxe sur les entreprises de produits phytosanitaires. Elle inclut également des propositions pour la bifurcation écologique de ce secteur.

Proposition de résolution de Danièle Obono et Mathilde Panot déclarant la nécessité d’une bifurcation écologique et solidaire pour aller vers les jours heureux

Cette proposition de résolution présentée lors de la niche parlementaire insoumise 2020 invite le Gouvernement à soumettre à l’Assemblée nationale des mesures urgentes qui permettront d’engager une bifurcation écologique concrète pour ré‑ouvrir l’horizon des possibles et renouer avec les jours heureux : protectionnisme solidaire, planification écologique, etc.

Toutes les informations sur la commission d’enquête citoyenne et transpartisane « Forêts biens communs » portée par Mathilde Panot

Cette commission d’enquête citoyenne, lancée le 24 septembre 2019, vise à lutter contre la malforestation et à promouvoir une gestion alternative des forêts dans le débat public.

Plan de déconfinement pour une bifurcation écologique

Ce plan proposé par les parlementaires de la France insoumise en juillet 2020 propose dans le contexte du déconfinement économique une autre voie possible. Cette voie poursuit l’objectif de la règle verte, s’appuie sur des progrès sociaux et des instruments de souveraineté comme le protectionnisme solidaire ou des nationalisations.

Proposition de loi d’Ugo Bernalicis visant à la protection effective des lanceuses et des lanceurs d’alerte

Cette proposition de loi présentée lors de la niche parlementaire 2020 vise à renforcer et élargir l’actuelle définition de la notion de lanceuse et lanceur d’alerte. Ces personnes disposent d’un droit de signalement et de divulgation et d’une protection garantie par la loi. Elle vise aussi à inclure et définir l’entourage de la lanceuse ou du lanceur d’alerte, éligible au dispositif de protection.

Proposition de loi de Loïc Prud’homme visant à préciser le champ d’application des arrêtés de catastrophe naturelle et leur financement

Cette proposition de loi défendue lors de la niche parlementaire 2020 propose de reconnaître les épidémies et pandémies reconnues comme telles au titre des catastrophes naturelles.

 
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JEUX OLYMPIQUES DE TOKYO 2021... TOUS LES MEDAILLES FRANCAIS (L'EQUIPE)

9 Août 2021 , Rédigé par michelle

Pays Or Argent Bronze Score final
1
9 2 1 12
2
2 3 3 8
3
2 0 0 2
1 3 0 4
1 0 0 1
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CHAPITRE 3 : FACE À LA CRISE CLIMATIQUE, LA PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE - L'AVENIR EN COMMUN

9 Août 2021 , Rédigé par michelle

37. Consommer autrement, une France « 0 déchet »

La planète croule sous les déchets. Nous ne pénalisons pas le mésusage des biens communs, comme l’eau, mais en privons ceux qui ne peuvent payer. Nous devons sortir du cercle vicieux : produire plus pour consommer plus, etc. En application de la règle verte, changeons de logique, luttons contre l’obsolescence programmée et préservons les ressources naturelles.

Mesures clés :

  • Instaurer une tarification progressive sur l’eau et l’énergie incluant la gratuité des quantités indispensables à une vie digne et taxer les mésusages

Concrètement :

  • Abolir l’obsolescence programmée et allonger les durées de garanties légales des produits, faire reculer la publicité dans l’espace public
  • Contre la surproduction de déchets : interdire les plastiques à usage unique, rendre obligatoire le recyclage, le compostage ou l’incinération (dans cet ordre de priorité), généraliser les consignes, développer les filières de réutilisation des matériaux
  • Pénaliser les mésusages et les gaspillages, alimentation 100% biologique et locale dans la restauration collective, réduire la part des protéines carnées au profit des protéines végétales
Pour les biens communs : défendre l’accès à l’eau 

La France insoumise considère que l’eau est le grand défi commun de l’Humanité. 

Le groupe parlementaire s’est approprié la thématique dès le début du mandat. En décembre 2017, par la voix de Bastien Lachaud, il déposait une proposition de loi constitutionnelle visant à faire de l’accès à l’eau un droit inaliénable. 

Les Outre-mer sont en première ligne de cette urgence sociale. Jean-Hugues Ratenon a alerté sur le sujet dès décembre 2018 en déposant une proposition de résolution demandant l’ouverture d’une commission d’enquête sur l’accès à l’eau potable, sa qualité et ses effets sur la santé dans les Outre-mer. Depuis lors, les députés insoumis ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme au sujet des coupures d’eau subies par les habitants ultramarins. L’eau est aussi une urgence écologique. En effet, le cycle de l’eau est affecté par le réchauffement climatique. Loïc Prud’homme a été vice-président d’une mission d’information relative à la ressource en eau (juin 2018). Il a aussi présidé une mission d’information sur la gestion des conflits d’usage en situation de pénurie d’eau (juin 2020).  

En juin 2020, une résolution intitulée « L’eau et son assainissement, notre défi commun ! », rédigée par Jean-Luc Mélenchon, est adoptée lors de l’Assemblée représentative de la France insoumise. À cette occasion, le mouvement insoumis en a fait l’emblème de son engagement pour la sauvegarde de la biosphère indispensable à toute forme de vie. Un parcours thématique dédié aux questions relatives à l’eau était partie intégrante du programme des Amfis 2020.

38. Sauver l’écosystème et la biodiversité

L’activité humaine provoque la sixième extinction de masse. La biodiversité recule à cause du changement climatique, des pollutions, de la déforestation, etc. Sa préservation se joue au niveau international et national.

Mesure clé : Refuser la brevetabilité du vivant

Pour y parvenir :

  • À l’échelle globale : refuser les OGM, mettre fin aux accords commerciaux internationaux climaticides
  • Protéger les habitats et les espèces : bannir les pesticides et instaurer des zones-tampons, lutter contre l’artificialisation des sols, gérer durablement l’eau (dépollution et régies publiques), éradiquer la maltraitance envers les animaux
  • S’opposer à la marchandisation et à l’industrialisation de la forêt française : développer la filière bois française, refuser la privatisation de la forêt publique, garantir les moyens de l’Office National des Forêts
Pour les biens communs : protéger les forêts 

La protection des biens communs, dont font partie les forêts, est un aspect fondamental du programme l’Avenir en Commun. Cet écosystème est indispensable à la préservation de la biodiversité. Mathilde Panot a initié une commission d’enquête citoyenne et transpartisane « Forêts bien commun » en septembre 2019 qui a abouti à la présentation d’une proposition de loi en juillet 2020. Le “plan de déconfinement économique” présenté en juillet 2020 intègre dans ses grands chantiers d’intérêt général la nécessité de valoriser les matières premières nationales. Le développement d’une filière bois française soutenable et créatrice d’emplois en fait partie. De nombreux amendements visant à lutter contre l’industrialisation et la marchandisation de la forêt et la privatisation de l’ONF ont été défendus à l’Assemblée nationale par le groupe parlementaire de la France insoumise.

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CHAPITRE 3 : FACE À LA CRISE CLIMATIQUE, LA PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE - L'AVENIR EN COMMUN

9 Août 2021 , Rédigé par michelle

35. Bâtiment : un plan de rénovation écologique

Le secteur de la construction génère la majorité des déchets. Les passoires thermiques sont trop nombreuses et pénalisent ceux qui les occupent. Un véritable plan doit être mis en place pour changer d’ampleur et de résultats.

Mesure clé : Assurer l’isolation d’au moins 700 000 logements par an

Pour y parvenir :

  • Mettre fin aux situations de précarité énergétique : privilégier les rénovations complètes, interdire la location des passoires thermiques, renforcer les programmes de détection des passoires énergétiques
  • Se donner les moyens : former les professionnels, mettre en place un « guichet unique » pour la rénovation pour les propriétaires
  • Réduire l’impact écologique : développer la construction Bois Terre Paille 
36. Transports : développer les transports publics écologiques, repenser la mobilité individuelle

Le transport ferroviaire a été abandonné au profit des camions. La libéralisation empêche toute politique de bifurcation écologique. L’urgence est à relocaliser les productions au plus près des lieux de vie. Le protectionnisme solidaire doit intégrer une pénalisation des transports de longue distance.

Mesure clé : Pénaliser les transports sur longue distance pour relocaliser les productions

Aller plus loin :

  • Développer les transports écologiques : refuser la libéralisation et la mise en concurrence du transport ferroviaire, adopter un plan de développement du ferroutage et de report modal (cabotage maritime et fluvial), nationaliser les autoroutes et les aéroports stratégiques
  • Repenser la mobilité individuelle : refuser la suppression des petites lignes ferroviaires, développer les usages partagés de la voiture et les mobilités douces (vélo, etc.)
  • Relocaliser les productions : instaurer une taxe kilométrique aux frontières de la France, supprimer les niches fiscales polluantes, privilégier les circuits courts dans la commande publique
Pour sauver et développer nos transports en commun

Les experts et scientifiques appellent à une modification radicale de nos modes de consommation, de production et d’échanges. Les transports représentent 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. L’aménagement du territoire est la clé de toute planification écologique ambitieuse.

La France insoumise revendique la nécessité de mise en œuvre de transports écologiques et populaires. Face à l’urgence climatique, le grand déménagement du monde par camions doit être stoppé, le transport aérien raisonné, le ferroviaire développé. Les transports sont populaires s’ils sont accessibles à tous en coûts, en fréquences, en dessertes. Pour sortir du modèle dominant de la voiture individuelle, il faut offrir aux individus les moyens d’y parvenir : transports alternatifs, tarifs solidaires voire gratuité pour certains publics, mesures d’accompagnement.

À l’occasion de deux batailles parlementaires, la France insoumise a réaffirmé cette dimension de son programme.

Une première bataille a été menée contre le projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire » entre mars et juin 2018. Nos députés ont dénoncé un projet de réforme de la SNCF visant à obéir aux ordres de la Commission européenne. Ils se sont opposés à la logique de concurrence et de changement du statut de la SNCF arguant qu’elle mènerait à sa privatisation progressive. Ils ont défendu le projet d’un service public ferroviaire et d’une grande entreprise intégrée qui assure la desserte de tout le territoire.

Une deuxième bataille a été menée lors de l’examen du projet de loi dit « d’orientation des mobilités » au cours de l’année 2019. Nos députés ont dénoncé un projet de loi qui ne permettait pas de se déplacer moins, mieux et autrement afin de préserver le climat, notre santé et nos emplois. À l’inverse, il s’est inscrit dans la continuité de l’ouverture à la concurrence appliquée à la RATP et dans la poursuite de l’ubérisation des transports. La France insoumise a mis en évidence le fait que la privatisation est anti-sociale, coûte plus cher et n’est en aucun cas garante d’une meilleure gestion. Le groupe parlementaire a réclamé la requalification des faux travailleurs indépendants (chauffeurs de VTC, coursiers, etc.) en salariés. Il a réaffirmé la nécessité d’un aménagement écologique et social du territoire ainsi qu’un droit au transport pour tous. Il a défendu l’idée que le maillage des transports en commun (donc la défense des petites lignes ferroviaires, le développement des trains de nuit et l’interdiction des lignes aériennes raisonnablement substituables par le train) est indispensable pour garantir aux individus l’accès aux réseaux collectifs qui lui garantissent une vie digne.

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